Le 21 octobre 2014, après près de 11 mois de détention, le juge Cuno
Tarfusser, juge unique de la Chambre préliminaire II de la Cour pénale
internationale (CPI), a réexaminé de sa propre initiative la détention des
suspects dans l’affaire Le Procureur c. Bemba, Kilolo et al. et a ordonné la
mise en liberté provisoire d’Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda
Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido.
Le Sénateur Congolais Jean-Pierre Bemba, le cinquième suspect dans cette
affaire, restera en détention dans le cadre des procédures en cours dans une
autre affaire devant la Cour : Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo.
http://manuscritdepot.com/a.freddy-monanga.1.htm
Le senateur Jean-Pierre Bemba Gombo |
Cette libération des co-accusées de
Jean-Pierre Bemba ne serait que l’ombre sa propre libération prochaine. En
effet, selon certaines indiscrétions et analyses qui nous sont parvenues des
Pays-Bas et d’ailleurs, le sénateur Congolais sera bientôt libre.
Mais comment et pourquoi en sommes-nous arrivées la ?
C’est depuis mai 2008 que Jean-Pierre Bemba
Gombo, sénateur Congolais et président du deuxième plus grand parti politique
du Congo-Kinshasa, le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC), n’est plus
libre. Il est accusé d’avoir été l’auteur de crimes de guerres en République Centrafricaine
(RCA).
En effet, en 2002, la RCA est victime d’une rébellion soutenue par un pays voisin, le Tchad. Le président de la RCA à l’époque, Ange-Félix Patassé, demande de l’aide à la France mais la France refuse en évoquant la non-ingérence dans les problèmes internes d’un pays « souverain ». Malgré les accords de défense entre les deux pays, la France dit non. Et pourtant, Ange Félix Patassé avait été élu démocratiquement lors des élections transparentes de 1993 et de 1999. Elections supervisées par la France, l’ONU et d’autres observateurs internationaux
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En effet, en 2002, la RCA est victime d’une rébellion soutenue par un pays voisin, le Tchad. Le président de la RCA à l’époque, Ange-Félix Patassé, demande de l’aide à la France mais la France refuse en évoquant la non-ingérence dans les problèmes internes d’un pays « souverain ». Malgré les accords de défense entre les deux pays, la France dit non. Et pourtant, Ange Félix Patassé avait été élu démocratiquement lors des élections transparentes de 1993 et de 1999. Elections supervisées par la France, l’ONU et d’autres observateurs internationaux
Feu president Ange Felix Patasse |
La rébellion arrive aux portes de la capitale,
Patassé ne peut plus tenir face à cette rébellion mieux armée et surtout mieux
organisée. Patassé demande de l’aide au Congo « Démocratiques » où les
rebellions et le pouvoir de Kinshasa viennent de faire et de signer la paix.
Il se trouve que le Mouvement pour la
Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba est en charge de la sécurité et
de l’administration du nord de la RDC, en vertu de l’accord de Lusaka, du 10
juillet 1999 et qu’à ce titre-là, il a la charge de la sécurité de la frontière
avec la République Centrafricaine. Il se pose un problème de sécurité sérieux
pour la RDC. Bangui, la capitale de la
RCA se trouve quasiment à la frontière Sud de la RCA et de la RDC. La ville se
situe sur la rive droite de la rivière Oubangui, qui marque la frontière
entre la Centrafrique et le Congo-Kinshasa. Bangui se trouve en face
de la ville Congolaise de Zongo qui se situe
directement sur la rive opposée du fleuve. La petite ville de Zongo n’a pas les
moyens de gérer un flux de population venant de Bangui. Bangui compte à peu près
un demi millions d’habitants
Ainsi donc, la RDC met à la disposition du
gouvernement de la RCA un contingent de trois bataillons (1.500 hommes). Une
fois en RCA, ces trois bataillons, issus pricipalement du MLC, ne dépendent plus de la chaîne de
commandement de la Republique Democratique du Congo mais bien du président Patassé et de son gouvernement ainsi
que de l’Etat-major Général de l’armée centrafricaine.
Chose étrange, la Cour Pénale International et
le bureau de son procureur accusent le Sénateur Congolais Jean-Pierre Bemba d’avoir ordonné
des viols en série, des assassinats et des pillages en RCA pour terroriser des
civils.
Mais nous constatons que dans une autre
affaire ayant opposé la Bosnie Herzégovine contre la Serbie et Monténégro, la
même CPI a reconnu qu’en droit international, les actes des personnes, groupes
ou entités, mis par un Etat à la disposition d’un autre Etat ne peuvent être
attribuables à l’Etat fournisseur si ces groupes, entités et personnes agissent
pour le compte de l’autorité subsidiaire dont ils dépendent. Et en plus, tous
les instruments juridiques internationaux militent en faveur du droit de la
légitime défense d’un Etat dont la sécurité intérieure est menacée. Il s’agit
notamment de la Charte des Nations Unies, des nombreuses résolutions du Conseil
de Sécurité de l’ONU, de la Convention de Vienne sur le droit des traités, de la
Charte de l’Union Africaine et surtout du Statut de Rome qui a donné naissance
à la Cour Pénale Internationale.
Ce n’est pas tout. L’acte d’accusation transmis à la CPI, en avril 2005, par les autorités judiciaires centrafricaines, présente Jean-Pierre Bemba Gombo comme co-accusé. Le principal accusé n’est autre que l’ancien président Ange-Félix Patassé.
Mais dans les cellules de la prison de la CPI il n’y a aucun des protagonistes centrafricains ?
Ce n’est pas tout. L’acte d’accusation transmis à la CPI, en avril 2005, par les autorités judiciaires centrafricaines, présente Jean-Pierre Bemba Gombo comme co-accusé. Le principal accusé n’est autre que l’ancien président Ange-Félix Patassé.
Mais dans les cellules de la prison de la CPI il n’y a aucun des protagonistes centrafricains ?
Aujourd’hui, sachant très bien que le
« rebelle » François Bozizé et le « président » Ange-Félix
Patassé se sont déjà réconciliés, sous l’égide de la France de Jacques Chirac
et de Nicolas Sarkozy, pourquoi alors le sénateur Congolais est-il toujours
poursuivi ? Pourquoi cette
acharnement de la part de la CPI sur la personne du sénateur Congolais Bemba Gombo Jean-Pierre ?
Nous avons l’impression que la CPI avec ces
juges paraissent décidés non pas à faire éclater la vérité sur les événements
survenus, entre 2002 et 2003, en Centrafrique, mais à faire payer à JP Bemba
quelque chose.
Jena-Pierre Bemba a la CPI |
Chères lectrices et chers lecteurs de Code243,
selon les informations en notre possession, la RDC via son bras armée du MLC se
serait mêlé des affaires qui ne la regardent pas. Car en RCA, l’ancien pays
colonisateur n’est jamais parti. Il y fait et défait des présidents selon ses
intérêts. L’intervention du Bataillon Congolais avait réussi à protéger la
capitale et à chasser les rebelles jusqu’au Tchad. Dans cette raclée donnée à
la rébellion, les soldats Congolais ont eu à capturer vivants (fait prisonnier)
des Centrafricains, des mercenaires Tchadiens et plusieurs éléments des Forces Spéciale
Française.
C’est ici que la goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase : la capture d’une cinquantaine d’éléments des Forces Spéciale Française. Quelle humiliation pour la 6ieme armée du monde en termes d'efficacité et de budget face à la 87ieme (sur 106 pays). Sans oublier que l’armée française est la 4ieme puissance nucléaire mondiale apres le Royaume-Uni et la 3ieme puissance qui s'est équipée d'une force nucléaire indépendante qu'elle a développée et qu'elle contrôle en totale autonomie contrairement au Royaume-Uni dont les missiles stratégiques sont d'origine américaine.
C’est ici que la goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase : la capture d’une cinquantaine d’éléments des Forces Spéciale Française. Quelle humiliation pour la 6ieme armée du monde en termes d'efficacité et de budget face à la 87ieme (sur 106 pays). Sans oublier que l’armée française est la 4ieme puissance nucléaire mondiale apres le Royaume-Uni et la 3ieme puissance qui s'est équipée d'une force nucléaire indépendante qu'elle a développée et qu'elle contrôle en totale autonomie contrairement au Royaume-Uni dont les missiles stratégiques sont d'origine américaine.
Un autre fait extrêmement important qui va nous aider a mieux
comprendre la suite : Le pays de François Mitterrand est parmi les
principaux pourvoyeur de fonds, les plus important donateurs de fonds à la CPI.
Donc logiquement, ceux qui contrôlent
réellement cette Cour Pénale Internationale
Pour ceux qui ne le savent pas, la puissante
« communauté internationale » fonctionne comme la famille de Vito
Corleone. C'est-à-dire : lorsque vous manquez de respect au Capo (le
parrain) il y a une punition qui souvent est l’élimination physique, peu
importe qui vous êtes dans la famille, peu importe votre position dans la
famille.
Ainsi donc, la France se considère comme humiliée
par une soldatesque d’un pays sous développé. Alors il faut punir sévèrement
cet acte pour ne pas donner des illusions à d’autres potentiels
« Bembas » ailleurs dans l’espace Français en Afrique.
Les congolais doivent se réjouir du fait que Bemba
Gombo soit toujours en vie après avoir « eut l’audace de braver » et « d’humilier »
la France dans « ses affaires
privées », chez elle en RCA.
Le president du MLC Jean-Pierre Bemba Gombo |
Cela tiens même du miracle le fait qu’il soit toujours parmi
nous jusqu'à aujourd’hui. Mais comme dans cette famille de la communauté
internationale qui fonctionne comme la famille Corleone, il n’y a rien pour rien, tôt ou tard Code243
saura qu’es ce qui a sauvé la vie du Sénateur Congolais.
Une chose est sure, il paye pour tous ceux qui
étaient aux affaires en RDC à l’époque. Le gouvernement était la fameuse
formule de 1+4 (un president et quatre vice-presidents), les autres se sont désolidarisés en ayant très bien comprit la
« gravité » de l’intervention Congolaise.
Les adversaires et les ennemis politiques du Sénateur en profitent
jusqu'à aujourd’hui en utilisant tous les moyens possible et imaginable pour
que le Sénateur resta en prison et soit condamné à une longue peine.
Selon notre compréhension, la France aurait
déjà eu son deal pour le cas Jean-Pierre Bemba Gombo, raison pour laquelle le
Sénateur Congolais n’a jamais été jusqu’ici victime d’un AVC ou d’une crise
quelconque qui l’aurait emporté rejoindre ses ancêtres dans l’au-delà. Aujourd’hui,
ce sont ses adversaires et ses ennemis politiques ainsi que d’autres
personnages discrets, qui manipuleraient la procureur dans le but de faire condamner
JP Bemba.
Mais il paraitrait que dans bientôt il sera dehors et cela
risque de faire mal, très mal…………(affaire a suivre de près).
Article de Freddy Monanga pour Code243
http://manuscritdepot.com/a.freddy-monanga.1.htm
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