Monday, October 27, 2014

LA C.P.I. ET LE SENATEUR CONGOLAIS J.P. BEMBA: MAIS QUE SE PASSE-T-IL REELLEMENT A LA HAYE?

Le 21 octobre 2014, après près de 11 mois de détention, le juge Cuno Tarfusser, juge unique de la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale (CPI), a réexaminé de sa propre initiative la détention des suspects dans l’affaire Le Procureur c. Bemba, Kilolo et al. et a ordonné la mise en liberté provisoire d’Aimé Kilolo Musamba, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido.  Le Sénateur Congolais Jean-Pierre Bemba, le cinquième suspect dans cette affaire, restera en détention dans le cadre des procédures en cours dans une autre affaire devant la Cour : Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo.
Le senateur Jean-Pierre Bemba Gombo

Cette libération des co-accusées de Jean-Pierre Bemba ne serait que l’ombre sa propre libération prochaine. En effet, selon certaines indiscrétions et analyses qui nous sont parvenues des Pays-Bas et d’ailleurs, le sénateur Congolais sera bientôt libre.
Mais comment et pourquoi en sommes-nous arrivées la ?
C’est depuis mai 2008 que Jean-Pierre Bemba Gombo, sénateur Congolais et président du deuxième plus grand parti politique du Congo-Kinshasa, le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC), n’est plus libre. Il est accusé d’avoir été l’auteur de crimes de guerres en République Centrafricaine (RCA). 
En effet, en 2002, la RCA est victime d’une rébellion soutenue par un pays voisin, le Tchad. Le président de la RCA à l’époque, Ange-Félix Patassé, demande de l’aide à la France mais la France refuse en évoquant la non-ingérence dans les problèmes internes d’un pays « souverain ». Malgré les accords de défense entre les deux pays, la France dit non. Et pourtant, Ange Félix Patassé avait été élu démocratiquement lors des élections transparentes de 1993 et de 1999. Elections supervisées par la France, l’ONU et d’autres observateurs internationaux
Feu president Ange Felix Patasse
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La rébellion arrive aux portes de la capitale, Patassé ne peut plus tenir face à cette rébellion mieux armée et surtout mieux organisée. Patassé demande de l’aide au Congo « Démocratiques » où les rebellions et le pouvoir de Kinshasa viennent de faire et de signer la paix.
Il se trouve que le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba est en charge de la sécurité et de l’administration du nord de la RDC, en vertu de l’accord de Lusaka, du 10 juillet 1999 et qu’à ce titre-là, il a la charge de la sécurité de la frontière avec la République Centrafricaine. Il se pose un problème de sécurité sérieux pour la RDC.  Bangui, la capitale de la RCA se trouve quasiment à la frontière Sud de la RCA et de la RDC. La ville se situe sur la rive droite de la rivière Oubangui, qui marque la frontière entre la Centrafrique et le Congo-Kinshasa. Bangui se trouve en face de la ville Congolaise de Zongo qui se situe directement sur la rive opposée du fleuve. La petite ville de Zongo n’a pas les moyens de gérer un flux de population venant de Bangui. Bangui compte à peu près un demi millions d’habitants
Ainsi donc, la RDC met à la disposition du gouvernement de la RCA un contingent de trois bataillons (1.500 hommes). Une fois en RCA, ces trois bataillons, issus pricipalement du MLC, ne dépendent plus de la chaîne de commandement de la Republique Democratique du Congo mais bien du président Patassé et de son gouvernement ainsi que de l’Etat-major Général de l’armée centrafricaine. 
Chose étrange, la Cour Pénale International et le bureau de son procureur accusent le Sénateur Congolais Jean-Pierre Bemba d’avoir ordonné des viols en série, des assassinats et des pillages en RCA pour terroriser des civils.
Mais nous constatons que dans une autre affaire ayant opposé la Bosnie Herzégovine contre la Serbie et Monténégro, la même CPI a reconnu qu’en droit international, les actes des personnes, groupes ou entités, mis par un Etat à la disposition d’un autre Etat ne peuvent être attribuables à l’Etat fournisseur si ces groupes, entités et personnes agissent pour le compte de l’autorité subsidiaire dont ils dépendent. Et en plus, tous les instruments juridiques internationaux militent en faveur du droit de la légitime défense d’un Etat dont la sécurité intérieure est menacée. Il s’agit notamment de la Charte des Nations Unies, des nombreuses résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, de la Convention de Vienne sur le droit des traités, de la Charte de l’Union Africaine et surtout du Statut de Rome qui a donné naissance à la Cour Pénale Internationale.
Ce n’est pas tout.  L’acte d’accusation transmis à la CPI, en avril 2005, par les autorités judiciaires centrafricaines, présente Jean-Pierre Bemba Gombo comme co-accusé. Le principal accusé n’est autre que l’ancien président Ange-Félix Patassé.
Mais dans les cellules de la prison de la CPI il n’y a aucun des protagonistes centrafricains ?
Aujourd’hui, sachant très bien que le « rebelle » François Bozizé et le « président » Ange-Félix Patassé se sont déjà réconciliés, sous l’égide de la France de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, pourquoi alors le sénateur Congolais est-il toujours poursuivi ?  Pourquoi cette acharnement de la part de la CPI sur la personne du sénateur Congolais  Bemba Gombo Jean-Pierre ?
Nous avons l’impression que la CPI avec ces juges paraissent décidés non pas à faire éclater la vérité sur les événements survenus, entre 2002 et 2003, en Centrafrique, mais à faire payer à JP Bemba quelque chose.
Jena-Pierre Bemba a la CPI
Chères lectrices et chers lecteurs de Code243, selon les informations en notre possession, la RDC via son bras armée du MLC se serait mêlé des affaires qui ne la regardent pas. Car en RCA, l’ancien pays colonisateur n’est jamais parti. Il y fait et défait des présidents selon ses intérêts. L’intervention du Bataillon Congolais avait réussi à protéger la capitale et à chasser les rebelles jusqu’au Tchad. Dans cette raclée donnée à la rébellion, les soldats Congolais ont eu à capturer vivants (fait prisonnier) des Centrafricains, des mercenaires Tchadiens et plusieurs éléments des Forces Spéciale Française.
C’est ici que la goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase : la capture d’une cinquantaine d’éléments des Forces Spéciale Française. Quelle humiliation pour la 6ieme armée du monde en termes d'efficacité et de budget face à la 87ieme (sur 106 pays). Sans oublier que l’armée française est la 4ieme puissance nucléaire mondiale apres le Royaume-Uni et la 3ieme puissance qui s'est équipée d'une force nucléaire indépendante  qu'elle a développée et qu'elle contrôle en totale autonomie contrairement au Royaume-Uni dont les missiles stratégiques sont d'origine américaine.
Un autre fait extrêmement  important qui va nous aider a mieux comprendre la suite : Le pays de François Mitterrand est parmi les principaux pourvoyeur de fonds, les plus important donateurs de fonds à la CPI. Donc logiquement, ceux qui contrôlent  réellement cette Cour Pénale Internationale

Pour ceux qui ne le savent pas, la puissante « communauté internationale » fonctionne comme la famille de Vito Corleone. C'est-à-dire : lorsque vous manquez de respect au Capo (le parrain) il y a une punition qui souvent est l’élimination physique, peu importe qui vous êtes dans la famille, peu importe votre position dans la famille.
Ainsi donc, la France se considère comme humiliée par une soldatesque d’un pays sous développé. Alors il faut punir sévèrement cet acte pour ne pas donner des illusions à d’autres potentiels « Bembas » ailleurs dans l’espace Français en Afrique.
Les congolais doivent se réjouir du fait que Bemba Gombo soit toujours en vie après avoir « eut l’audace de braver » et « d’humilier »  la France dans « ses affaires privées », chez elle en RCA.
Le president du MLC Jean-Pierre Bemba Gombo
Cela tiens même du  miracle le fait qu’il soit toujours parmi nous jusqu'à aujourd’hui. Mais comme dans cette famille de la communauté internationale qui fonctionne comme la famille Corleone,  il n’y a rien pour rien, tôt ou tard Code243 saura qu’es ce qui a sauvé la vie du Sénateur Congolais.
Une chose est sure, il paye pour tous ceux qui étaient aux affaires en RDC à l’époque. Le gouvernement était la fameuse formule de 1+4 (un president et quatre vice-presidents), les autres se sont désolidarisés en ayant très bien comprit la « gravité » de l’intervention Congolaise.
Les adversaires  et les ennemis politiques du Sénateur en profitent jusqu'à aujourd’hui en utilisant tous les moyens possible et imaginable pour que le Sénateur resta en prison et soit condamné à une longue peine.
Selon notre compréhension, la France aurait déjà eu son deal pour le cas Jean-Pierre Bemba Gombo, raison pour laquelle le Sénateur Congolais n’a jamais été jusqu’ici victime d’un AVC ou d’une crise quelconque qui l’aurait emporté rejoindre ses ancêtres dans l’au-delà. Aujourd’hui, ce sont ses adversaires et ses ennemis politiques ainsi que d’autres personnages discrets, qui manipuleraient la procureur dans le but de faire condamner JP Bemba.
Mais il paraitrait que dans bientôt il sera dehors et cela risque de faire mal, très mal…………(affaire a suivre de près).
Article de Freddy Monanga pour Code243


http://manuscritdepot.com/a.freddy-monanga.1.htm

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