Article de FREMONSA
Ainsi donc nous pouvons dire que le but de l'Indicateur de développement humain (IDH) est de répondre aux carences du Produit Interieure Brut (PIB) par habitant comme seul indicateur du développement d'un pays.
En 2002 la RDC est 155ieme sur 173. La Sierra Leone dernier pays
En 2003 la RDC est 167ieme sur 175. La Sierra Leone dernier pays
En 2004 la RDC est 168ieme sur 177. La Sierra Leone dernier pays
En 2005 la RDC est 167ieme sur 177. Le Niger est dernier pays
En 2006 la RD est 167ieme sur 177. Le Niger est dernier pays
En 2007/2008 la RDC est 168ieme sur 177. La Sierra Leone est denier pays.
En 2009 la RDC est 176 sur 177ieme. Le Burkina Faso est dernier
En 2010 la RDC est 168 sur 169. La Zambie est dernier pays
En 2011 la RDC est 187 sur 187 pays.
En 2013 la RDC est 186 sur 186 avec la Sierra Leone
Sur base de ce tableau nous pouvons affirmer que depuis 2001, la RDC plonge de plus en plus dans la misère et la pauvreté pour se retrouver dès 2011 en dernière place : C'est-à-dire le pays où les habitants sont les plus pauvres, les plus miséreux, les plus misérables et les plus malheureux de la planète. Et pourtant ce pays n’est pas un grand espace au centre de l’Afrique où régneraient le désordre, l’anarchie et la barbarie. Il y a un gouvernement, une administration (l’état) composée d’hommes et de femmes qui s’occupent de la gestion de la chose publique au quotidien. Ces derniers affirment que la RDC va bien et qu’elle a seulement quelques problèmes comme il en existe dans tous les pays. Depuis la pseudo libération du 17 mai 1997, les gouvernants successifs certifient que la RDC connait des progrès dans plusieurs domaines et que la majorité des Kongolais vivent bien. En ce qui concerne la sécurité des biens et des personnes dans la république, le porte parole du gouvernement confirme, la main sur le cœur, que la sécurité règne sur toute l’étendue du pays sauf quelques petites poches insignifiantes d’insécurité. Le président, les dirigeants et les gouvernants Congolais vivent-ils en RDC ou sur la Lune? Sont-ils aveugles pour ne pas voir l’état dans lequel se trouvent leurs administrés ainsi que le pays lui-même ? Sont-ils sourds pour ne pas entendre la population s’exprimer sur son quotidien qui est chaque jour de plus en plus difficilement vivable ?
Le gouvernement se soucie peut du devenir de ses administrés, il se soucie peu du bonheur de son peuple et il se soucie peu des aspirations de ses gouvernés. Au contraire, nous constatons qu’il organise la paupérisation de la population Kongolaise. Il n’écoute pas les Kongolais. Ses oreilles et toute son attention sont dirigées vers la dite « communauté internationale ». Il ne se satisfait que des bons points qui lui sont attribué par la Banque Mondiale (BM), le Fonds Monétaire International (FMI) et la dite « communauté internationale » sans se soucier du contenu du panier de la ménagère Kongolaise ; si cette dernière possède encore un panier !
La population ne sait plus exactement qui de la présidence, du gouvernement, des chambres des représentants et de la justice fait quoi? Et qui est qui ?
Les Kongolais disent même que ces hommes et ses femmes qui sont au plus haut niveau de la gestion de la chose publique ont une conception très particulière de l’état. L’état serait un instrument de répression d’une classe sur les autres. Ils affirment se trouver en face d’un gouvernement et des dirigeants semblables a l’administration d’occupation d’avant le 30 Juin 1960, parce qu’ils organisent la paupérisation de la population Kongolaise.
- De lancer une vaste opération de plusieurs reformes dans toute l’administration sanitaire.
- De s’occuper de la revitalisation du secrétariat du ministère de la santé publique ainsi que de la formation d’experts et professionnels en santé du ministère.
C’est elle qui reçoit et gère les dons reçus du Japon. Elle veille sur la qualité de l’exécution des projets et sur l’utilisation efficiente des fonds.
Nous notons que chaque année la JICA finance à Kinshasa et dans les provinces plusieurs projets dits « de développement à impact visible » ; elle a évalué à environ 170 millions de dollars US, dont 120 millions d’aide financière non remboursable, le financement de ses activités RDC depuis la réouverture de son bureau à Kinshasa en 2007.
N'oublions pas le financement du projet d'extension de l'usine de traitement d'eau de Ngaliema, avec le concours et l'expertise de deux entreprises Japonaises, et la construction du boulevard Luemba sur 9 km dans la commune de N’Djili-Kinshasa. L’aménagement en équipements des Cliniques universitaires de Kinshasa et de l’Institut d’enseignement médical de la capitale. Le renforcement et la modernisation de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) par la construction des bâtiments modernes dans l’enceinte de la direction provinciale/Kinshasa sur une superficie de 5 172 m², la modernisation des directions provinciales de Kisangani et Boma ainsi que la construction des infrastructures d’accueil à Goma et à Lubumbashi.
La formation de 16.000 (seize mille) policiers congolais, le projet de « justice de proximité » au Bas-Congo, l’élaboration du « plan de développement de la ville de Kinshasa » et de sa carte topographique numérique, le projet d’étude sur le développement communautaire dans le district des Cataractes au Bas-Congo. Le gouvernement du Japon participe à raison de 20 % du budget total annuel de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc-Monusco) sur un milliard de dollars.
Alors la question a dix millions d'euros: Que gagne le Japon dans tout cela?
Les etats n'ayant que des interets et non des amis, il serait bon et juste de savoir que gagne et combien gagne le Japon en "donnant" autant de millions a la RDC?
- l'augmentation de la production minière et de sa valeur ajoutée;
- le renforcement des institutions publiques dans leur capacité à gérer le secteur d’une manière efficace et transparente;
- l'amélioration de la capacité du Gouvernement à canaliser les revenus et les bénéfices produits du secteur minier pour un développement économique durable. Les provinces du Katanga, du Maniema, du Kasaï Oriental et Occidental, les deux provinces du Kivu (nord et sud) ainsi que la province Orientale ont été choisies pour servir les zones pilotent. Et pourtant il n’est plus un secret pour personne que toutes les provinces de la RDC regorgent d’immenses gisements miniers, à l’exception de Kinshasa pour le moment.
(a suivre...)
Sur le meme sujet:
LA RD du CONGO - UN PAYS, UNE NATION OU UN ESPACE INTERNATIONAL? (IIieme partie)
L'ACTE GENERAL DE LA CONFERENCE DE BERLIN DU 26 FEVRIER 1885
LA RDCONGO N'EST PAS INDEPENDANTE
INDEPENDANCE DE LA RDC: VASTE ESCROQUERIE HISTORICO-INTELLECTUELLE
http://manuscritdepot.com/a.freddy-monanga.1.htm
Nous avons constaté qu’au stade actuel,
la République Démocratique du Congo n’est pas capable d’imposer ni d’affirmer
sa souveraineté au niveau internationale tant sur le plan diplomatique,
sécuritaire, militaire, économique et technologique. Cela est du à l’état actuel de son leadership suprême ainsi
que la manière dont ses élites gèrent la chose publique ; sur base des
faits sur le terrain nous pouvons affirmer que la jauge de la RDC est dans le
rouge depuis longtemps.
En effet, depuis quelques années, ce
vaste pays au centre de l’Afrique est redevenu ce qu’avait prévu l’Acte de la conférence
de Berlin du 26 Février 1885,
c'est-à-dire : un espace ou tout les puissants de ce monde peuvent y
exploiter les autochtones, le sol, le sous-sol, y pratiquer librement leur commerce
et enfin, y choisir et y fabriquer les dirigeants en lieu et place des vrais
dirigeants qui avaient par la force des armes, après des longues luttes de résistances
avec des armes rudimentaires, abdiqué et furent contraint de céder leur autorités
au rois des Belges en signant chacun avec son propre sang l’acte de soumission,
les fameux traités de cession de souveraineté.
Et pourtant, "la République Démocratique
du Congo est la plus belle fille de l’Afrique, tout le monde à besoin d’elle
pour évoluer." Ce sont les propos tenus par le journaliste et enseignant de
journalisme Camerounais, Benjamin Nyoum, lors d’une émission Sans Rancune sur
VoxAfrica. Malheureusement, cette belle fille se porte très mal. Ce grands pays au
centre de l’Afrique est en train d’agoniser malgré ses richesses et ses
differentes ressources d’une valeur inestimable. Nous dirons plutôt ; le peuple
Kongolais agonise. Tous les indicateurs sociaux sont au rouge. Chaque jour qui
passe contribue à la détérioration de la qualité de vie quotidienne des
Kongolais.
En dépit du fait que la RDC ait une très
longue tradition minière, l’exploitation de ses richesses minières ne profitent
pas aux populations mais sont par contre la source de leurs malheurs actuels (les
massacres des populations, les mutilations des appareils génitaux des
Kongolaises, la corruption, les évasions des ressources financières locales, la
pollution, la misère extrême, ...)
Selon le dernier Indice de Développement
Humain (IDH) Congolais du Rapport Mondial sur le Développement Humain (RMDH) du Programme des Nations Unies
pour le Développement(PNUD), le Congo Démocratique occupe, pour la deuxième année
consécutive, la dernière place sur 186 pays. Ce rapport, comme tous les précédents
rapports sur le développement humain du PNUD, est axé sur l’être humain. Il
étudie la façon dont les personnes peuvent créer et utiliser la technologie afin
d’améliorer leurs qualité de vies. Il traite aussi l’élaboration de nouvelles politiques publiques
destinées à orienter les révolutions dans les domaines de la technologie de
l'information et des communications et de la biotechnologie en faveur du
développement (émancipation aussi) de l’être humain.
C’est depuis 1990 que le “Projet
des Nations Unies pour le Développement" (PNUD)
lance l'Indice de Développement Humain (IDH) afin de classer les pays non pas
sur le plan économique uniquement mais aussi selon leur développement
qualitatif. L'Indicateur de Développement Humain (IDH)
mesure le niveau moyen auquel se trouve un pays bien déterminé selon trois
critères essentiels du développement humain : longévité, instruction
et conditions de vie. Il est calculé par combinaison de trois autres
indicateurs : l'espérance de vie à la naissance, l'accès à l'éducation
et le PIB par habitant.
L'accès à l'education est
mesuré par le taux d'alphabetisation des adultes et par le taux combiné de scolarisation dans le primaire, le secondaire et
le supérieur. Taux d'alphabétisation
des adultes : Pourcentage des personnes âgées de 15 ans et plus sachant
écrire et comprendre aisément un texte court et simple traitant de la vie
quotidienne.Ainsi donc nous pouvons dire que le but de l'Indicateur de développement humain (IDH) est de répondre aux carences du Produit Interieure Brut (PIB) par habitant comme seul indicateur du développement d'un pays.
Voici ci-dessous les différentes
position de la RDC dans le RMDH de 2001 à 2013
En 2001 la RDC est 142ieme SUR 162. La Sierra
Leone dernier paysEn 2002 la RDC est 155ieme sur 173. La Sierra Leone dernier pays
En 2003 la RDC est 167ieme sur 175. La Sierra Leone dernier pays
En 2004 la RDC est 168ieme sur 177. La Sierra Leone dernier pays
En 2005 la RDC est 167ieme sur 177. Le Niger est dernier pays
En 2006 la RD est 167ieme sur 177. Le Niger est dernier pays
En 2007/2008 la RDC est 168ieme sur 177. La Sierra Leone est denier pays.
En 2009 la RDC est 176 sur 177ieme. Le Burkina Faso est dernier
En 2010 la RDC est 168 sur 169. La Zambie est dernier pays
En 2011 la RDC est 187 sur 187 pays.
En 2013 la RDC est 186 sur 186 avec la Sierra Leone
Sur base de ce tableau nous pouvons affirmer que depuis 2001, la RDC plonge de plus en plus dans la misère et la pauvreté pour se retrouver dès 2011 en dernière place : C'est-à-dire le pays où les habitants sont les plus pauvres, les plus miséreux, les plus misérables et les plus malheureux de la planète. Et pourtant ce pays n’est pas un grand espace au centre de l’Afrique où régneraient le désordre, l’anarchie et la barbarie. Il y a un gouvernement, une administration (l’état) composée d’hommes et de femmes qui s’occupent de la gestion de la chose publique au quotidien. Ces derniers affirment que la RDC va bien et qu’elle a seulement quelques problèmes comme il en existe dans tous les pays. Depuis la pseudo libération du 17 mai 1997, les gouvernants successifs certifient que la RDC connait des progrès dans plusieurs domaines et que la majorité des Kongolais vivent bien. En ce qui concerne la sécurité des biens et des personnes dans la république, le porte parole du gouvernement confirme, la main sur le cœur, que la sécurité règne sur toute l’étendue du pays sauf quelques petites poches insignifiantes d’insécurité. Le président, les dirigeants et les gouvernants Congolais vivent-ils en RDC ou sur la Lune? Sont-ils aveugles pour ne pas voir l’état dans lequel se trouvent leurs administrés ainsi que le pays lui-même ? Sont-ils sourds pour ne pas entendre la population s’exprimer sur son quotidien qui est chaque jour de plus en plus difficilement vivable ?
Le gouvernement se soucie peut du devenir de ses administrés, il se soucie peu du bonheur de son peuple et il se soucie peu des aspirations de ses gouvernés. Au contraire, nous constatons qu’il organise la paupérisation de la population Kongolaise. Il n’écoute pas les Kongolais. Ses oreilles et toute son attention sont dirigées vers la dite « communauté internationale ». Il ne se satisfait que des bons points qui lui sont attribué par la Banque Mondiale (BM), le Fonds Monétaire International (FMI) et la dite « communauté internationale » sans se soucier du contenu du panier de la ménagère Kongolaise ; si cette dernière possède encore un panier !
La population ne sait plus exactement qui de la présidence, du gouvernement, des chambres des représentants et de la justice fait quoi? Et qui est qui ?
Les Kongolais disent même que ces hommes et ses femmes qui sont au plus haut niveau de la gestion de la chose publique ont une conception très particulière de l’état. L’état serait un instrument de répression d’une classe sur les autres. Ils affirment se trouver en face d’un gouvernement et des dirigeants semblables a l’administration d’occupation d’avant le 30 Juin 1960, parce qu’ils organisent la paupérisation de la population Kongolaise.
Nous observons que le pouvoir en place
est composé d’hommes et de femmes qui se sont engagés dans une
démarche politique, intellectuelle et spirituelle consciente ou inconsciente qui
consiste à faire passer comme vitales, parce que naturelles, les relations
étroites, les relations sentimentales et les relations intimes avec la dites « communauté
internationale ». Pour eux, les Kongolais, puis tout les Africains,
auraient le monopole de l’idiotie et de l’imbécillité tandis que les autres,
« les occidentaux et plus précisément la dite communauté internationale »,
auraient le monopole de la matière grise.
Pour s’en convaincre, il suffit de
visiter la plus part des ministères du Congo-Kinshasa pour s’en rendre compte. On
y trouve les oreilles, les bras et un peu de matière grises de cette
« communauté internationale » sous la forme des agences d’exécution
internationales (ou agences internationales d’exécution). Ce sont ces « agences d’exécution internationales » qui, a la
place du gouvernement et/ou des ministères, récoltent les fonds, donnent des
certifications, accordent les marchés des projets gouvernementaux, finances les
projets gouvernementaux, les exécutent et les gèrent. Ce sont elles qui exécutent
les programmes du gouvernement financés par des institutions internationales ou
autres partenaires de la RDC. Elles organisent des séminaires de formations des
fonctionnaires et autres agents de l’état. Ces agences d’exécutions internationale
avec leur salaries (les sous-traitants, le personnel) tant étranger que
Kongolais font le travail qui est réservé aux ministères, aux agents et
fonctionnaires de l’état Congolais. Et en plus, c’est toujours dans des
domaines très sensibles. Le statut des salariés (le personnel qui y travail) de
ces agences d’exécutions internationale sont incompatible avec celui de
fonctionnaire ; c'est-à-dire qu’ils ne sont pas des fonctionnaires de l’état
Congolais : ainsi ils n’ont pas prêtées serment, donc pas tenus au secret
lorsqu’ils travaillent dans des domaines sensible. En RDC, ces agences
d’executions internationales sont dans tous les secteurs ; de la bonne
gouvernance et de la démocratie, à la réhabilitation
des infrastructures publiques, en passant par la formation des fonctionnaires, les
nouvelles technologies, la reforme de tout le dispositif sécuritaire, la
microfinance, la defense nationale, la reforme de la justice et de l’enseignement ainsi que la
protection de la nature. La majorité des financements des projets exécutés par ces
agences d’exécution proviennent de la Banque Mondiale et du Fond Monétaire
International.
Ceux qui dirigent la RDC ont fait en
sorte que le Kongo-Kinshasa n’ait plus la main mise sur son existence ni sur
son avenir. C’est extrêmement triste de constater qu’une bonne partie de l’élite
Kongolaise, tant celle de la diaspora que celle vivant en RDC, trouve cela normale.
Pour
mieux éclairer la compréhension du lecteur, nous citons quelques exemples de
ses agences d’executions.
Au
ministère de la Santé Publique il ya la JICA qui est
l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (Japan International
Cooperation Agency). Cette agence Japonaise « appuie » le ministère
de la santé dans son processus de développement sanitaire et dans le processus
du développement de ressources humaines pour la santé en formant les agents de
la sante publique. C’est le retour, depuis 2007, du Japon dans « sa coopération
bilatérale » avec la RDC.
La JICA a prit l’initiative :- De lancer une vaste opération de plusieurs reformes dans toute l’administration sanitaire.
- De s’occuper de la revitalisation du secrétariat du ministère de la santé publique ainsi que de la formation d’experts et professionnels en santé du ministère.
C’est elle qui reçoit et gère les dons reçus du Japon. Elle veille sur la qualité de l’exécution des projets et sur l’utilisation efficiente des fonds.
Mais la JICA ne s’occupe pas seulement
de la santé publique en RDC. En 2012, la JICA
a mit à la disposition de la RDC 6 millions de dollars américains pour
la réparation et l’entretien du pont Marechal Mobutu qui se trouve à Matadi.
Dans le cadre de l'aide financière non
remboursable qu’accorde le Japon à la RDC, la JICA gère les 61 millions de
dollars américains du projet de réhabilitation et de modernisation de la route
des Poids Lourds à Kingabua dans Kinshasa et l’élargissement à quatre voies,
sur environ 12 kilomètres, de la chaussée entre la gare centrale de Kinshasa et
le pont Matete. L’étude de faisabilité a été effectuée par un consultant Japonais,
l’Ingérosec Corporation, et les travaux sont exécutés par Kitano Construct, une autre entreprise Japonaise. Cette
entreprise utilise une main d’œuvre composée d’ouvriers venus du Bangladesh et
du Vietnam avec quelques Kongolais.Nous notons que chaque année la JICA finance à Kinshasa et dans les provinces plusieurs projets dits « de développement à impact visible » ; elle a évalué à environ 170 millions de dollars US, dont 120 millions d’aide financière non remboursable, le financement de ses activités RDC depuis la réouverture de son bureau à Kinshasa en 2007.
N'oublions pas le financement du projet d'extension de l'usine de traitement d'eau de Ngaliema, avec le concours et l'expertise de deux entreprises Japonaises, et la construction du boulevard Luemba sur 9 km dans la commune de N’Djili-Kinshasa. L’aménagement en équipements des Cliniques universitaires de Kinshasa et de l’Institut d’enseignement médical de la capitale. Le renforcement et la modernisation de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) par la construction des bâtiments modernes dans l’enceinte de la direction provinciale/Kinshasa sur une superficie de 5 172 m², la modernisation des directions provinciales de Kisangani et Boma ainsi que la construction des infrastructures d’accueil à Goma et à Lubumbashi.
La formation de 16.000 (seize mille) policiers congolais, le projet de « justice de proximité » au Bas-Congo, l’élaboration du « plan de développement de la ville de Kinshasa » et de sa carte topographique numérique, le projet d’étude sur le développement communautaire dans le district des Cataractes au Bas-Congo. Le gouvernement du Japon participe à raison de 20 % du budget total annuel de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc-Monusco) sur un milliard de dollars.
Alors la question a dix millions d'euros: Que gagne le Japon dans tout cela?
Les etats n'ayant que des interets et non des amis, il serait bon et juste de savoir que gagne et combien gagne le Japon en "donnant" autant de millions a la RDC?
Au
Ministère des Finances il ya la BCECO qui est
le Bureau Central de Coordination du ministère des finances depuis Aout 2001.
C’est l’œil et les oreilles de la dite « communauté internationale », et
surtout de la Banque Mondiale, dans le quotidien des finances de la RDC. Le BCECO
reçoit et gère les fonds reçus principalement de la Banque Mondiale et de la
Banque Africaine de Développement mais aussi de plusieurs autres bailleurs de
fonds bilatéraux ou multilatéraux. Le BCECO finance les projets et les exécute.
Cette agence d’exécution fait le travail réservé au ministère des finances et
quelque fois celui de certains ministères.
Le BCECO assure la passation des marchés
et le recrutement du personnel des projets ou programmes de certaines agences
d’executions internationale ainsi que la gestion financière de ces dernières.
Depuis sa création au mois d’Aout 2001,
il a eu à gérer plus d’un milliards de
dollars américains. Il y a quelques annees, la Banque Mondiale voulut en finir avec la BCECO afin que l'etat Congolais prenne le relais, mais l'etat Congolais ne fut pas d'accord. Pour quelles raisons? Allez savoir cher lecteur.
Au
Ministère du Plan il y a l’UCOP qui est l’Unité de
Coordination des Programmes. C’est elle qui exécute la quasi totalité des
projets du gouvernement en coordination avec les autres agences d’executions
internationales. Elle exécute et gère les projets visant la
« réunification économique et sociale » du pays après la guerre.
Au
Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme
il y a le CEFDAC qui est la Conférence sur les Ecosystèmes de Forêts Denses et
Humides d'Afrique Centrale. C’est elle
qui s’occupe de la certification forestière et de la gestion des forets à la
place du gouvernement centrale et régionaux.
La JICA s’occupe aussi des forets
Kongolaise. A travers la Japon International Coopération
System (JICS) et l'Association Japonaise de technologie forestière (JAFTA),
elle s’occupe de la formation des cadres et des techniciens du ministère
de l'Environnement Conservation de la Nature et du
Tourisme.
En Aout, la JICA prend l’initiative de
lancer un projet de renforcement du système Kongolais de monitoring des
ressources forestières pour la promotion durable des forets. Le but est de
dresser l'inventaire de toutes les ressources forestières, la constitution et
le développement d'une base de données des ressources forestières nationales.
Ce projet bénéficie de près de 17 millions de dollars américains accorde par le
Japon. N’oublions pas non plus que le Japon a accordé
une aide financière non remboursable d'un montant total de 12 millions de
dollars américains pour contribuer à la préservation des forêts,
Au
ministère des Mines il y a l’UEP-PROMINES qui est l’Unité
d'Exécution du Projet d'Appui au Secteur Minier. Ce projet, ou agence d’exécution,
a pour objectif principal : l'amélioration de la bonne gouvernance du secteur
minier et l'augmentation de sa contribution à la croissance économique et au
développement durable au niveau national, provincial et local. C’est la Banque
Mondiale dans la gestion quotidienne des minerais et des mines Kongolais.
Les
objectifs spécifiques du projet vise : - l'augmentation de la production minière et de sa valeur ajoutée;
- le renforcement des institutions publiques dans leur capacité à gérer le secteur d’une manière efficace et transparente;
- l'amélioration de la capacité du Gouvernement à canaliser les revenus et les bénéfices produits du secteur minier pour un développement économique durable. Les provinces du Katanga, du Maniema, du Kasaï Oriental et Occidental, les deux provinces du Kivu (nord et sud) ainsi que la province Orientale ont été choisies pour servir les zones pilotent. Et pourtant il n’est plus un secret pour personne que toutes les provinces de la RDC regorgent d’immenses gisements miniers, à l’exception de Kinshasa pour le moment.
(a suivre...)
Sur le meme sujet:
LA RD du CONGO - UN PAYS, UNE NATION OU UN ESPACE INTERNATIONAL? (IIieme partie)
L'ACTE GENERAL DE LA CONFERENCE DE BERLIN DU 26 FEVRIER 1885
LA RDCONGO N'EST PAS INDEPENDANTE
INDEPENDANCE DE LA RDC: VASTE ESCROQUERIE HISTORICO-INTELLECTUELLE
http://manuscritdepot.com/a.freddy-monanga.1.htm
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