Au Ministere de la Défense Nationale et Anciens Combattants il y a l’EUSEC et l’EUPOL.L’EUSEC est la mission de l’Union
Européenne d’assistance à la sécurité, elle est chargée de la réforme du
secteur sécuritaire en RDC.
L'EUPOL RD CONGO est une mission de l'Union européenne d’aide, d’encadrement, d’appui et de conseil aux autorités de la République Démocratique du Congo pour la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) dans le domaine de la Police et de son interface Justice.
Elle a soutenu (cela veut poliment dire qu’elle a donné de l'argent) la réouverture de l’Ecole de formation des sous-officiers de Kitona et ainsi que l’Académie Militaire à Kananga conjointement avec la Coopération militaire française et le Programme de Partenariat Militaire Belge.
N’oublions pas la mise en place d’un réseau informatique territorial qui permet de connecter Kinshasa aux principaux sites et aux Etats-majors des régions militaires. Ce projet a été financé par l’UE et ses États membres à hauteur de 3,5 millions d’euro.
Au Ministère du Budget il y a le REGED qui est le Réseau Gouvernance Economie et Démocratie, anciennement Réseau des Organisations Partenaires de l’IFES (ROPI). Il forme les agents de l’état, les cadres de l’administration publique, les membres du gouvernement, les mandataires de l’état, les élus du peuple, les membres de la société civile, les professionnels de certains corps de métiers, sur la transparence budgétaire. Il travail avec le gouvernement Congolais et une grande parties des institutions publiques Congolaises dans le but d’améliorer la transparence budgétaire, parce qu’en RDC il y a une absence totale de publications de la plupart des informations budgétaires par les institutions publiques.
Au ministère des Finances, nous avons oublie de vous présenter dans notre première partie, le BCMI qui est le Bureau de Coordination des Marches et Infrastructures. Le BCMI existe depuis le mois de Mai 2003. Contrairement au BCECO, qui a une personnalité juridique et signe les contrats avec les entreprises, le BCMI n’a pas de personnalité juridique et ne peut donc pas signer de contrats. C’est le Ministre des Finances qui le fait.
Le BCMI gère les projets d’investissements financés par la Banque Mondiale, dans le cadre du PMURR, dans le domaine d’infrastructures suivant : Les infrastructures portuaires, l’électricité, l’eau, les ponts et les routes. Ils travail avec 14 entreprises publiques a savoir : le GET (Groupe d’Etudes des Transports), la RVM (Régie des voies maritimes), la RVF (Régie des voies fluviales), le METTELSAT, l’ONATRA (Office national des transports), la SNCC (Société nationale des Chemins de fer du Congo), l’Office des routes, l’OVD (Office des Voiries et Drainage), le PNA (Programme national d’assainissement), le CNPR (Comité nationale de prévention routière), la REGIDESO, la SNHR (Société nationale d’hydraulique rurale), le CNAEA (Comité national d’Action de l’Eau, de l’Assainissement), la SNEL (Société nationale d’électricité).
- Fournir au pays une assistance afin d’éviter toute détérioration ultérieure de la fourniture des services essentiels dans le domaine de l’enseignement primaire.
-Préparer le terrain pour le développement et le financement durables du secteur afin de faciliter la coordination des donateurs et la transition future vers un programme couvrant l’ensemble du système éducatif. A cet effet, ces objectifs ainsi définis s’articulent essentiellement autour de quatre composantes, et dans le but d’atteindre ses objectifs, le projet possède un budget de 150 millions de dollars américains pour ses quatre composantes dont :
Composante 1 : Faciliter l’accès et favoriser l’égalité des chances à l’école primaire. (104,52 millions USD)
Composante 2 : Améliorer la qualité de l’enseignement primaire. (28,76 millions USD)
Composante 3 : Renforcer des capacités institutionnelles et financière du secteur de l’éducation. (5,06 millions USD)
Composante 4 : Coordination et gestion du projet. (11,17 millions USD)
Le lecteur sait-il que depuis le 28 Février de cette année, la REGIDESO est contrôlée et gérée par des Sénégalais. L'appel d’offre a été organisé par la Banque mondiale et c’est par le capital-investisseur ECP que Finagestion remporte le contrat du secteur public de distribution d'eau de la République démocratique du Congo. Une des filiales de Finagestion est la Sénégalaise des Eaux (SDE), une société de production et de distribution d’eau.
L'EUPOL RD CONGO est une mission de l'Union européenne d’aide, d’encadrement, d’appui et de conseil aux autorités de la République Démocratique du Congo pour la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) dans le domaine de la Police et de son interface Justice.
Les conseillers de l’EUSEC déployés à
l’Est du pays ont supervisé pendant un moment les paiements mensuels de la
solde des militaires [pourquoi seulement l’est ?] et ils aident les
autorités Congolaises à la mise en place de mécanismes permettant d’assurer une
plus grande transparence des flux financiers dans l’armée. Il y aussi des
stages de formation des militaires-officiers Congolais sur la gestion
financière et les ressources humaines
L’EUSEC
a participé et au recensement biométrique des militaires, réalisé par
les FARDC, qui constitue la pierre angulaire de la réforme de l’administration
des personnels et des finances, sans oublier la distribution des cartes
d’identité militaires.
L’EUSEC a permit aux FARDC de remettre
sur pieds, après une interruption de 24 ans, l’Ecole d'Administration à Kananga avec une infrastructure
totalement rénovées. Elle a soutenu (cela veut poliment dire qu’elle a donné de l'argent) la réouverture de l’Ecole de formation des sous-officiers de Kitona et ainsi que l’Académie Militaire à Kananga conjointement avec la Coopération militaire française et le Programme de Partenariat Militaire Belge.
N’oublions pas la mise en place d’un réseau informatique territorial qui permet de connecter Kinshasa aux principaux sites et aux Etats-majors des régions militaires. Ce projet a été financé par l’UE et ses États membres à hauteur de 3,5 millions d’euro.
Nous pouvons lire ceci dans la
publication officielle de l’EUSEC :
En étroite collaboration avec les autres
acteurs de la communauté internationale, EUSEC RD Congo apporte un soutien
concret dans le domaine de la réforme du secteur de sécurité en RDC. Elle
fournit conseil et assistance directement aux autorités congolaises
compétentes. Des conseillers travaillent avec les autorités militaires à Kinshasa
depuis juin 2005 et ils ont été déployés dans les états-majors de plusieurs
régions militaires depuis janvier 2006.
Il concerne notamment les aspects liés à
la solde des militaires, aux effectifs de l'armée, à l'autonomie de la chaîne
financière, au soutien administratif et logistique des brigades, au fonds de
ménage, à la question des dépendants, retraités et réformés, la formation du
personnel militaire en gestion financière ainsi qu'à l'audit au sein des
services pour une meilleure gestion des fonds alloués aux forces armées.
L’EUSEC travail en collaboration directe
avec le Ministère de la défense, le Secrétariat Général du ministère de la défense,
l'Etat-major Général des FARDC, les Etat-major des différentes forces, les
Régions militaires, les brigades jusqu'aux bataillons
La mission EUPOL RD CONGO
dispose d’expertises techniques policières et civiles dans les domaines de la
police et de la justice civile pénale, mais aussi dans des domaines
transversaux de la Reforme du Secteur Sécuritaire, notamment les droits
humains, les droits des enfants dans les conflits armés, le genre et l’égalité
hommes-femmes. Lancée en 2007, EUPOL RD CONGO dispose d'un mandat défini par
les 27 Etats-membres de l'Union européenne. Elle est déployée à Kinshasa et à
Goma (Nord-Kivu).
La mission EUPOL RD CONGO a succédé à la
mission EUPOL Kinshasa. Réalisée entre avril 2005 et juin 2007, EUPOL Kinshasa
a été la première opération civile menée en Afrique dans le cadre de la
Politique Européenne de Sécurité et Défense (PESD). Le but de la mission EUPOL
Kinshasa était de soutenir l’Unité de Police Intégrée (UPI) - qui a été mise en
place avec le soutien de l'UE - de la Police Nationale Congolaise à Kinshasa, pendant
la période électorale de 2006.
Depuis octobre 2009, EUPOL RD CONGO dispose d’une expertise dans le domaine de la lutte contre l'impunité et les violences sexuelles.
La réforme du secteur de la sécurité, de la police et de l’armée, par ces deux structures non-Kongolaises signifie tout simplement l’implication jusque dans l’os, de l'UE et les Ambassades des Etats membres de l’UE (et par conséquent de l’OTAN) dans les secrets de la défense nationale et du dispositif sécuritaire national. La RDC est toute nue face à ses ennemis et ses prédateurs.Depuis octobre 2009, EUPOL RD CONGO dispose d’une expertise dans le domaine de la lutte contre l'impunité et les violences sexuelles.
Au Ministère du Budget il y a le REGED qui est le Réseau Gouvernance Economie et Démocratie, anciennement Réseau des Organisations Partenaires de l’IFES (ROPI). Il forme les agents de l’état, les cadres de l’administration publique, les membres du gouvernement, les mandataires de l’état, les élus du peuple, les membres de la société civile, les professionnels de certains corps de métiers, sur la transparence budgétaire. Il travail avec le gouvernement Congolais et une grande parties des institutions publiques Congolaises dans le but d’améliorer la transparence budgétaire, parce qu’en RDC il y a une absence totale de publications de la plupart des informations budgétaires par les institutions publiques.
Selon l’OCDE L'Organisation de Coopération et de Développement Economiques la
transparence budgétaire est entendue comme étant le fait de faire pleinement
connaître au public en temps opportun et de façon systématique l’ensemble des
informations budgétaires
C’est le REGED qui, en réalité, valide
les différents budgets de l’état. Le REGED c’est le PNUD dans le quotidien des
budgets étatiques de la RDC.Au ministère des Finances, nous avons oublie de vous présenter dans notre première partie, le BCMI qui est le Bureau de Coordination des Marches et Infrastructures. Le BCMI existe depuis le mois de Mai 2003. Contrairement au BCECO, qui a une personnalité juridique et signe les contrats avec les entreprises, le BCMI n’a pas de personnalité juridique et ne peut donc pas signer de contrats. C’est le Ministre des Finances qui le fait.
Le BCMI gère les projets d’investissements financés par la Banque Mondiale, dans le cadre du PMURR, dans le domaine d’infrastructures suivant : Les infrastructures portuaires, l’électricité, l’eau, les ponts et les routes. Ils travail avec 14 entreprises publiques a savoir : le GET (Groupe d’Etudes des Transports), la RVM (Régie des voies maritimes), la RVF (Régie des voies fluviales), le METTELSAT, l’ONATRA (Office national des transports), la SNCC (Société nationale des Chemins de fer du Congo), l’Office des routes, l’OVD (Office des Voiries et Drainage), le PNA (Programme national d’assainissement), le CNPR (Comité nationale de prévention routière), la REGIDESO, la SNHR (Société nationale d’hydraulique rurale), le CNAEA (Comité national d’Action de l’Eau, de l’Assainissement), la SNEL (Société nationale d’électricité).
Au Ministère de l’Enseignement, Primaire, Secondaire
et Professionnel il y a l’UGCP-PARSE qui est l’Unité de Gestion et de Coordination du
Projet PARSE (Projet d'Appui au Redressement du Secteur de l'Education). Elle a
en charge l’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire dans les écoles
publiques et privées agréées.
Les objectifs spécifiques de
l’UGCP-PARSE sont les suivants :- Fournir au pays une assistance afin d’éviter toute détérioration ultérieure de la fourniture des services essentiels dans le domaine de l’enseignement primaire.
-Préparer le terrain pour le développement et le financement durables du secteur afin de faciliter la coordination des donateurs et la transition future vers un programme couvrant l’ensemble du système éducatif. A cet effet, ces objectifs ainsi définis s’articulent essentiellement autour de quatre composantes, et dans le but d’atteindre ses objectifs, le projet possède un budget de 150 millions de dollars américains pour ses quatre composantes dont :
Composante 1 : Faciliter l’accès et favoriser l’égalité des chances à l’école primaire. (104,52 millions USD)
Composante 2 : Améliorer la qualité de l’enseignement primaire. (28,76 millions USD)
Composante 3 : Renforcer des capacités institutionnelles et financière du secteur de l’éducation. (5,06 millions USD)
Composante 4 : Coordination et gestion du projet. (11,17 millions USD)
Il y a encore d’autres agences internationale
d'exécution telle que : l’unité de gestion de projet SAPMP, l’UCP, L'UEPN-DDR, le PNMLS, la CTB, etc.….
Malgré le fait que ces agences pillulent
comme des champignons, la RDC se porte de plus en plus mal. Les Kongolais
ont même l’impression que ces agences d’executions sont comme des sangsues qui suce
toute la vitalité de la RDC.
Le lecteur sait-il que depuis le 28 Février de cette année, la REGIDESO est contrôlée et gérée par des Sénégalais. L'appel d’offre a été organisé par la Banque mondiale et c’est par le capital-investisseur ECP que Finagestion remporte le contrat du secteur public de distribution d'eau de la République démocratique du Congo. Une des filiales de Finagestion est la Sénégalaise des Eaux (SDE), une société de production et de distribution d’eau.
(a suivre)
Freddy Monanga (Code243 TV NEWS)
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