Tuesday, October 23, 2018

QUI ETAIT MINGIEDI MBALA N'ZETEKE?


Mort à l'âge de 101 ans, il a laissé 31 enfants, 105 petits-enfants, 35 arrières petits-enfants ! Mingiedi Mbala, l'un des grands donateurs de V. CLUB.
Mingiedi Mbala N'Zeteke


Le lundi 18 octobre 1993 s'est éteint l'un des grands véclubiens de tous les temps qui, dit-on, avait un pouvoir réel sur V. Club, en l'occurrence Mingiedi Mbala. Oui, celui qui avait consacré toute sa vie pour le Club vert-noir est mort à l'âge de 101 ans. Un siècle et une année de vie humaine. Il faut le faire !
Ce sont des vieux (de leopoldville) Kinois qui se souviennent de ce sage qui, lorsque son équipe battait le Daring des années 1954 - 1958, n'hésitait pas à brader le prix de la bière dans son propre bar (de 12 à 1 Franc). Par contre, lorsque le club perdait face à son éternel rival, on voyait le même Mingiedi Mbala furieux, nerveux, battant épouses et enfants, à tort et à travers. Car, cet amour envers le V. Club était simplement viscéral.
Sa brève biographie
Il est né en Angola en 1892 de Pedro Kumbi, son père et de Makumbu, sa mère. C'est en 1924 quand il avait encore 32 ans qu'il est arrivé à Léopoldville. Mais ; depuis 1923, il était déjà dans le commerce en effectuant des navettes entre Thysville (actuel Mbanza - Ngungu), Matadi, Léopoldville et Pointe Noire au Congo-Brazza, C'est ainsi qu'il sera pendant quelque temps à Mbanza-Ngungu, au quartier Marsavco, d'abord comme boy-maçon, ensuite, il ouvrira un petit bar, achètera trois parcelles, tout en s'occupant d'un petit club de football.
Mingiedi à Thysville entouré de ses collaborateurs en 1939

En 1925, il devint plus sédentaire et se fixa au n°64 de la rue Kabambare, dans la commune de Kinshasa. Frappé par le déguerpissement décidé par le pouvoir colonial, il fut relogé sur Lokolama n°A/1 au quartier Renkin (actuel Matonge), parcelle qu'il vendit ensuite pour acheter celle sise sur 80 rue Banalia dans la commune de Kasa-Vubu, où il va monter une salle de cinéma. Son domicile, sur la rue Lukandu, deviendra la véritable permanence des Véclubiens, une place forte où se réglaient la plupart des différends au sein du club.
C'est en 1947 qu'il adopta la V. Club dont il devint l'un des grands donateurs. Tous les Véclubiens lui vouaient un culte propre aux magiciens car, disait-on, Mingiedi Mbala pouvait augurer de bonnes comme de mauvaises choses pour le club et cela se réalisait. Il n'était pas féticheur mais c'était sa sagesse et son esprit visionnaire qui faisaient sa force !

C'est de son temps que l'on a connu les joueurs devenus vieilles gloires comme : Tenta, Nkewa, Monguba, Bekao, Mpeti Philémon, Pety Wetch, Moke Maurice, Ngina Henri, Ezando, Mayokenda, Enkoti, Akwete, Assaka, Erumba, Mondenge, Mokuna Trouet, Da Silva, Nsundi, Kopa, Nkodia, Lokombe, Mayama Braine, Bula Cyprien, Croquez et tant d'autres. Tous gardent de lui un souvenir paternel, car il les considérait comme ses propres enfants.
Mingiedi Mbala ne fut pas rancunier. En effet, lorsque son bar fut pillé en 1990 avec les boutiques de ses locataires par les supporters véclubiens parce que disaient-ils, c'est lui qui était à la base des malheurs de V. Club, il n'en fit pas un drame.

Grand financier des partis politiques et des orchestres kinois.

Mingiedi qui fut l'un des grands commerçants ne s'intéressa pas seulement au sport mais aussi à la politique et à la musique. C'est ainsi qu'en 1958, il contribua efficacement au financement de l'A.B.A.K.O. (Alliance des Bakongo). Est-il besoin de souligner que c'est encore lui qui paya les honoraires de Me Croquez de célèbre mémoire, l'avocat français qui défendit à la barre les intérêts de Kasa-Vubu et de ses codétenus de l'ABAKO après les événements du 4 janvier 1959 !
Bien qu'Angolais, Mingiedi Mbala contribua à la libération du peuple congolais contre l'oppresseur belge. Car dans la logique du peuple Kongo, il fallut d'abord libérer le Congo, puis l'Angola dans la perspective de la restauration du royaume Kongo.
En 1964, Mingiedi Mbala épaulera financièrement l'ALLIAZO (Alliance des Bazombo) qui, plus tard devient PDA (Parti Démocratique d'Angola) qui fusionna avec l'UPA (Union des Peuples d'Angola) pour former le FNLA (Front national de Libération d'Angola).
Il voulait être inhumé en Angola mais…

Bien qu'ayant passé pratiquement toute sa vie en République Démocratique du Congo, Mingiedi Mbala N’Zeteke n'avait jamais renié son pays d'origine. Son souhait fut que la paix revienne en Angola. Si tel était le cas, il devait être inhumé chez lui en Angola avec pompe mais hélas…
La paix tardant à venir, il a autorisé dans ses dernières volontés qu'il soit inhumé en République Démocratique du Congo et c'est ainsi qu’il fut inhumé au cimetière de la Gombe.
Il a laissé une grande progéniture : 31 enfants et 105 petits-fils
Mingiedi Mbala fut un homme comblé car il a vécu ce que Franco a chanté dans une de ses oeuvres : "Elengi ya mokili bima suki ya pembe, otalaka bakoko…" (la joie de vivre, c'est lorsqu'on a des cheveux blancs tout en admirant ses petits-fils).
Polygame (3 femmes), il a eu 31 enfants qui sont encore en vie dont. Ces enfants lui ont donné 105 petits-enfants qui, à leur tour, ont généré 35 arrières petits-enfants et 5 arrières arrières petit-enfants
Avant de mourir, il a prodigué à toute sa progéniture un conseil d'or : "Aimez-vous les uns les autres et soyez bons, gentils, accueillants comme je l'ai été moi-même".
Véclubien à outrance, Mingiedi Mbala imposa les couleurs vert-noir à tous ses enfants et petits-enfants. "Sur ce point, il fut un dictateur", nous dira l'une de ses filles. Christian Ngudikama Emmanuel Kila (un des petits-fils) qui joue pour le moment, dans l’A.S. V. Club pour honorer, selon lui, la mémoire de son grand-père !


(La Conscience)

Sunday, October 14, 2018

L'ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE DANS LE MEGA-COMPLOT CONTRE LES CONGOLAIS.

Michaelle Jean - Erevan le 11 Octobre 2018
Michaëlle Jean a eu parfaitement raison de régler ses comptes à coups de phrases assassines, de rappels des combats politiques de la Francophonie pour la paix, la démocratie et les droits de l’homme, lors de son discours d'adieux à la tête de l'OIF le jeudi 11 Octobre à Evran.
C'est scandaleux et honteux de voir l'OIF dirigée par une citoyenne d'un pays qui a eu à renoncer et à renier publiquement le Français et la Francophonie.
Pire encore, le pouvoir en place dans ce pays ( la nouvelle SG fut ministre des affaires étrangères), le Rwanda, est à l'origine du plus grand génocide de l'humanité : LE GENOCIDE DE PLUS DE 12 MILLIONS DE CONGOLAIS A CE JOUR (et la destruction de l'appareil génital de plus d'un million de femmes Congolaises tout âge confondus)
Le Canada a sacrifié Michaël Jean parce qu'il attend en contrepartie le soutient de la France pour une place au conseil de sécurité de l'ONU.

La France a soutenu la candidature de cette Rwandaise parce qu'elle veut aussi avoir part du merveilleux gâteau RDC (République Démocratique du Congo): Pétrole, gaz, or, étain, zinc, coltan, niobium, cobalt, germanium, diamant, manganèse, bauxite, uranium, bois, plantes médicinales, etc...
Le pouvoir au Rwanda étant le gérant de la RDC pour le compte ds pays signataires de l'accord de la Conférence de Berlin de 1885, la France s'était sentie obligée d'être en bonne relation avec la dictature en place au Rwanda.
Ainsi, elle espère voir ses entreprises bénéficier à vil prix des richesses de la RDC.

Aux oubliettes le génocide en cours en RDC avec ses plus de 12 millions morts.

La cerise sur le gâteau fut la position du gouvernement de la RDC. Le pouvoir illégal et illégitime en RDC a soutenu la candidature de la ministre des affaires étrangères de la dictature Rwandaise.
D'ailleurs, les membres ce pouvoir illégal et illégitime ainsi que leurs ses alliés sont tous réunis au sein d'une plate-forme qui est le FCC: le Front Contre les Congolais.

Ainsi donc, l'on peut constater que les Congolais sont victimes d'un complot international qui ne dit pas son nom.
Emmanuel Macron et Louise Mushikiwabo la rwandaise



Article de Freddy Monanga

Monday, June 18, 2018

REVELATION DU VATICAN SUR LA PRESENCE DU CHRIST PARMIS NOUS

Frères et Soeurs, peuple du monde entier, vous qui croyiez en notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, et qui aimeriez avoir la revelation du temps; sachez que l'heure est arrivée où nous devons tourner notre regard en Afrique.Depuis la nuit de temps, l'Afrique a toujours été un continent sacré. Pour vous qui aimez la parole de JEHOVAH, retenez que l'Évangile qui éclairera le monde et mettre fin aux ténèbres qui nous environnent, viendra de l'Afrique noire.
Le drapeau de l’état du Vatican.

A titre de rappel, Israël connu un esclavagisme historique et pendant plusieurs années, c'était en Afrique; Jésus lui même en fuyant l'épée ďHerode, ses parents se sont dirigés en Afrique pour qu'ils soient à l'abri. Peuple du monde, croyant et non croyant; plus question de nous voiler la face ou cacher une verité incontestable, car elle finira par éclater au grand jour. L'Afrique, que nous voulions à tout prix rabaisser, est une réserve que l'Éternel a mise en place pour enrichir le monde dans tous les domaines et aspects de la vie courante. ( Politique, Sciences, Économie, Civilisation...)

Mais à ce jour, nous fermons les yeux, faisant semblant ďignorer les valeurs nobles qu'incarne le continent que nous reconnaissons comme étant le berceau de l'humanité.

Mes amis, arrêtons de brandir une image négative de ce continent de Dieu. Frères et Soeurs, maintenant que vous êtes averti, détournez vous de cette méchanceté raciale, si non, vous allez vous retrouver dans un gouffre sans précédent, puisque l'Afrique est un refuge pour tous. Amoureux de la vérité, aujourd'hui je peux conclure que l'Éternel Dieu, pendant la création, il avait posé ses deux pieds au centre de l'Afrique, voilà pourquoi, là bas, on y trouve le véritable Éden, planté comme une vigne de l'Éternel pour servir des signes et des présages à cette génération.

Cependant, si l'on ferme les portes contre l'Afrique, on se tue sans le savoir, mais si nous les ouvrons, nous vivrons le bonheur, non selon la volonté humaine, mais par la puissance de Dieu lui même, car sa présence est notre richesse. A l'époque de Joseph tous les Pays était frappés de la famine, sauf en Égypte antique, aujourd'hui représentait par le centre de l'Afrique.

En guise de conclusion, peuple de YAHWHE, rendons nous en Afrique, plus précisément à la source du fleuve Nil, se trouvant au bassin du Congo-Kinshasa, car le Christ tant attendu est déjà là, il mange, il boit et parle avec ses compatriotes, mais ces derniers ne savent pas qui il est exactement. Parce que nous, nous voyons déjà la splendeur sublime de son étoile qui brille avec un éclat glorieux, prouvant ipso facto son règne triomphal; Allons à sa rencontre bien aimé, plongeons nous dans une sphère d'adoration en son honneur et nous contemplerons la gloire de YAHWHE, car il détient la clé de notre salut.

Abbé Geu


Quia non pavisti ocidisti.
Semper idem...sed aliter

Saturday, April 28, 2018

LE PROPHETE JOSEPH MUKUNGUBILA EN DANGER

Le prophète Joseph Mukungubila est dans une insécurité totale en Afrique du Sud. Non pas seulement lui mais ceux qui vivent avec lui à Johannesburg ; à savoir quelques membres de sa famille biologique et quelques un de ses adeptes qui vivent avec lui. Ce sont des révélations des sources très proches du pouvoir usurpateur et expiré de Kinshasa.
Le prophète Joseph Mukungubila dans sa résidence de Johannesburg

C'est depuis le mois de Janvier de l'année 2014 que l'homme de Dieu Mukungubila s'est réfugié en Afrique du Sud après que sa résidence de Lubumbashi au quartier golf ait été attaquée, par la garde républicaine assistée de mercenaires Rwandais, tôt dans la matinée du Lundi 30 Décembre 2013.
(https://www.youtube.com/watch?v=LenVUvKfoT8)


Plusieurs centaines de ses adeptes et plusieurs dizaines des membres de sa famille biologique furent massacrés.

Un rapport détaillé de la fédération des droits de l'homme et de la Ligue des Electeurs Congolais explique cette tragédie (https://www.fidh.org/IMG/pdf/rdcligelec2014.pdf )

Selon ces mêmes sources très proches du pouvoir d'occupation, Joseph Mukungubila Mutombo est l'ennemi numéro un de ce pouvoir usurpateur et périmé.

Avant son exile en Afrique du Sud, les Kabiliens et leur autorité morale avaient essayé à plusieurs reprises de l'éliminer physiquement mais sans succès. Puis ils ont fait appel aux Mfumu du nord Katanga dans le but de neutraliser l'homme de Dieu Mukungubila, car lui-même originaire du Nord Katanga : Kisala.

Deux Katangais, aujourd'hui ex-Kabiliens, s'étaient portés volontaires pour convaincre les Mfumu du nord Katanga: il s'agit de Moïse Katumbi et de Gabriel Kyungu Wa Kumwanza. Mais les Mfumu refusèrent de coopérer. La délégation de nos deux ex-kabiliens avait même était lapidée par la population sur ordre des Mfumu. Cela explique les massacres actuels des populations, la chasse à la grande famille biologique de Mukungubila et la chasse aux Mfumu dans cette partie de l'ex-Katanga aujourd'hui province du Tanganyika. Le pouvoir usurpateur et expiré n'a pas digéré cette humiliation et ces refus de la part des Mfumu.
Kyungu et alias Kabila à Manono dans la province du Tanganyika en 2006

Mais au fait, pourquoi faire appel aux Mfumu ? 

Toujours les mêmes sources très proches du pouvoir kabilien qui affirment que l'occupation de la RDC n'est pas seulement une action et une bataille physique mais elle est surtout métaphysique. 
A bon!
L'occupation physique serait donc dérangée par le manque d'une réelle occupation métaphysique. Cette dernière est le socle, la base, d'une vraie occupation totale : l'invisible accompagne intimement le visible. Elle est la face cachée du visible et c'est elle qui permet au visible d'exister et non le contraire.

Alias Kabila a le pouvoir temporel mais n'a jamais eu le pouvoir intemporel. (Cela a été confirmé par un prince Congolais, héritier d'un trône dans le sud-est de la RDC). 
C'est un fait qui dérangerait beaucoup la machine d'occupation de la RDC.

Mukungubila serait donc, ou plutôt, Mukungubila est donc le grain de sable qui fait coincer la machine invisible de l'occupation, et les Mfumu l'ont confirmé aux deux ex-Kabiliens.

Mais alors comment le Prophète et les siens sont-ils en danger en Afrique du sud ? 

L'Afrique du Sud ne serait-elle pas signataire de la convention de Genève sur les Réfugiés?
Ne serait-elle pas la première démocratie d'Afrique ?

Toujours ces mêmes sources kabiliennes qui rappellent ce qui suit.
On se souviendra que l'administration Zuma était intimement liée au pouvoir usurpateur et expiré (périmé) de Kinshasa. Des membres de la famille biologique de Zuma possèdent des carrés miniers et pétrolifères en RDC. Le plus connu est son richissime neveu Khulubuse Zuma.

La justice Sud-africaine avait refusé d'extrader Mukungubila vers la RDC. Après trois années de procédures et de procès, la justice Sud-africaine a eu à innocenter Mukungubila de toutes les accusations lui faîte par Kinshasa.

Malgré cela, l'administration Zuma n'a jamais remis à Mukungubila ses titres de séjour en Afrique du Sud comme réfugié politique. Les billets verts du Raïs "Congolais" circulaient et continuent à circuler en Afrique du Sud. Il fallait empêcher Mukungubila d'être capable de voyager à travers la planète, de sensibiliser la diaspora Congolaise, de s'allier avec des leaders congolais et de trouver des partenaires, au sein de la communauté internationale, prêts à accompagner le peuple congolais dans sa volonté de se débarrasser du pouvoir d'occupation, usurpateur et aujourd'hui expiré.

Ainsi donc, la ville de Johannesburg est comme une prison à ciel ouvert pour le prophète et les siens.

Cette liaison intime entre le président Jacob Zuma, son administration et alias Kabila avec ses kabiliens va accoucher d'un accord le 31 Juillet 2017. La ministre Sud-africaine des affaires étrangères Hlengiwe Mkhize et le vice-premier ministre Congolais en charge de l'intérieure Emmanuel Ramazani Shadary vont signer un accord d’exemption des visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de service des deux pays. Un accord d'une durée de cinq ans avec possibilité de renouveler.

La ministre Sud-africaine a affirmé que c'est accord devrait « faciliter les déplacements pour élargir le commerce et la coopération ».

Excusez-moi madame la ministre ! Vous avez dit commerce ? Le commerce se pratique par les commerçants. Madame, les commerçants sont-ils les détenteurs de passeports diplomatiques ou de services?

Il est a noté que la signature de ce protocole d’accord fut consécutive à la réunion tenue en Juin 2017 à Pretoria entre Président périmé et expiré de la RD-Congo et son homologue sud-africain Jacob Zuma.
Joseph Kabila reçu par Jacob Zuma à Pretoria, le 25 juin 2017.

Toujours selon ces sources kabiliennes, Mukungubila étant toujours l'ennemi numéro un du pouvoir d'occupation en RDC, cet accord demandé, voulu et négocié par Kinshasa, lui est taillé sur mesure. En effet, il permet à des barbouzes envoyés par Kinshasa, munis d'un vrai-faux passeport diplomatique ou de service Congolais, de débarquer à Johannesburg à n'importe quel moment, pour une durée de 90 jours maximum, avec mission d'éliminer physiquement Mukungubila et/ou ses proches et disparaître dans la nature.

Jusqu'à ce jour, le gouvernement sud-africain tient mordicus à extrader Mukungubila vers la RDC malgré que la justice ait innocenté l'homme de Dieu Congolais. Pire encore, le gouvernement sud-africain a même engagé un cabinet d'avocats pour attaquer la décision de la haute cour de justice de la ville de Johannesburg.

Mais quel est l'intérêt pour le gouvernement sud-africain dans cette démarche si ce n'est qu'une relation vénal avec les usurpateurs et expirés de Kinshasa...

Les mêmes sources rappellent que le Mercredi 2 mars 2011, le Réseau des Journalistes Patriotes avait décerné à Paul Joseph Mukungubila un diplôme et un trophée de mérite et de patriotisme pour saluer un passé suffisamment riche en faveur des populations du Congo démocratique. 
C'était donc d'après un critérium sévère et une analyse objective, que le choix du jury s'était porté à l'unanimité sur Paul Joseph Mukungubila, prophète de l'Eternel. 
Ce trophée s'ajoutait au diplôme d'Excellence et de mérite civique décerné à Paul Joseph Mukungubila, le 05 février de la même année, par l'Association des Journalistes Politologues du Congo pour s'être particulièrement rendu célèbre en République Démocratique du Congo et dans le concert des nations par le travail, la vertu, et des actions de grande envergure (politique, sociale, culturelle, diplomatique, spirituelle, sportive, militaire, policière, philanthropique et autres...) en faveur de la Nation.

Ce rappel était pour expliquer que Joseph Mukungubila est réellement un homme du peuple, mais il ne crie pas sur les toits ni ne joue du tambour à chaque fois qu'il pose une action dont bénéficie directement des Congolais.

Ainsi donc, Zuma, Ramaphosa, le Congrès National Africain (ANC), alias Kabila, les Kabiliens et autres, sont dans une liaison intime passionnelle et intense, cimentée par les billets verts de Kinshasa et qui permet aux Kabiliens de faire la chasse aux opposants Congolais qui ont cherché asile et protection en Afrique du Sud. Aux pays de Mandela, les demandeurs d'asile venus de la RDC sont un peu plus de 100.000 (deuxième pays après le Zimbabwe) .

En Afrique du Sud, Joseph Mukungubila et les siens sont réellement en danger.

Affaire à suivre de près, de très près !

par Freddy Monanga

Wednesday, April 18, 2018

LES DOCUMENTS SECRETS AMERICAINS SUR LA MORT DE PATRICE EMERY LUMUMBA


Un article du Washington Post, traduit par Freddy MONANGA, parut le 21 Juillet 2002 avec comme titre Opening the Secret Files on Lumumba’s Murder, du journaliste et auteur américain Stephen R. Weissman.

(...) Les politiques américaines durant la guerre froide fournissent de nombreux exemples tragiques. L'un était la complicité des États-Unis dans le renversement et l'assassinat du Premier ministre congolais, Patrice Lumumba.
Il y a quarante et un ans, Lumumba, le seul dirigeant démocratiquement élu au Congo (RDC), a été livré à ses ennemis, torturé et sommairement exécuté. Depuis lors, son pays a été pillé par le régime de Mobutu Sese Seko soutenu par les États-Unis et ravagé par la guerre civile et régionale.
L'explication conventionnelle de la mort de Lumumba a été qu'il a été assassiné par des rivaux congolais après que les tentatives antérieures des États-Unis pour le tuer, y compris un complot pour injecter du poison dans sa nourriture ou dentifrice, ont échoué. 
Patrice Emery Lumumba premier ministre Congolais

En 1975, la «Commission Church» du Sénat américain, du nom du sénateur démocrate Frank Church qui la dirigeait, a enquêté sur les complots d'assassinat de la CIA et conclu qu'il n'y avait «aucune preuve de l'implication de la CIA dans la mort de Lumumba».

Cela n’est pas vrai. J'ai obtenu les documents classifiés du gouvernement américain, y compris une chronologie d'actions secrètes approuvées par un sous-groupe du Conseil National de Sécurité (NSC), qui révèlent l'implication américaine dans la mort de Lumumba, qui a été vue à tort par l'administration Eisenhower comme étant le Fidel Castro africain. 
Les documents montrent que les principaux dirigeants congolais qui ont provoqué la chute de Lumumba étaient des acteurs du «Project Wizard», un programme d'action clandestin de la CIA. Des centaines de milliers de dollars et de l'équipement militaire ont été acheminés à ces dirigeants, qui ont informé leurs patrons de la CIA trois jours avant l’exécution de leur plan d'envoyer Lumumba dans les griffes de ses pires ennemis. 

Autres nouveaux détails: Les États-Unis ont autorisé des paiements à celui qui était président de la république à l’époque, Joseph Kasa-Vubu,  quatre jours avant l’envoie de Lumumba au Katanga. Les Etats-Unis ont fourni de l'argent et des armes à l'homme fort de l’armé Joseph Mobutu pour combattre les forces pro-Lumumba et ils ont aussi aidé à sélectionner et financer un gouvernement anti-Lumumba. A peine trois semaines après l’assassinat de Lumumba, les Etats-Unis ont encore autorisé un transfert de fonds pour toutes les personnes qui ont arrangé le meurtre de Lumumba.
En outre, ces documents montrent que les plans et les paiements ont été approuvés au haut niveau de l'administration Eisenhower, à savoir le Conseil National de Sécurité (NSC) ou son «groupe spécial» composé du conseiller à la sécurité nationale, du directeur de la CIA, du sous-secrétaire d'État aux affaires politiques et du secrétaire à la défense.

Ces faits ont quatre décennies, mais méritent d'être déterrés pour deux raisons. 
D'abord, la République Démocratique du Congo (connu depuis des années comme le Zaïre) lutte encore pour établir la démocratie et la stabilité. En faisant face à son rôle passé, celui de saper la démocratie naissante du Congo, les Etats-Unis pourraient encore contribuer à l'avenir du Congo. Deuxièmement, l’action des États-Unis au Congo est pertinente pour notre lutte contre le terrorisme. Elle montre ce qui peut arriver quand, dans la quête de la sécurité nationale, nous abandonnons les principes démocratiques et la primauté du droit pour lesquels nous nous battons.

En février 2002, la Belgique, ancienne puissance coloniale au Congo, a publié un rapport de mille pages qui lui reconnaissait «une part de responsabilité irréfutable dans les événements qui ont conduit à la mort de Lumumba». Contrairement à la Belgique, les États-Unis n'ont pas reconnu une telle responsabilité morale. Au fil des ans, des universitaires (y compris moi-même) et des journalistes ont écrit que la politique américaine avait joué un rôle majeur dans l'éviction et l'assassinat de Lumumba. Mais toute l'histoire est restée cachée dans les documents américains, qui, comme ceux que j'ai examinés, sont toujours classés malgré la fin de la guerre froide, la fin du régime de Mobutu et la confession de la Belgique.

Voici ce qu'ils nous disent que nous ne savions pas jusqu'à présent, ou ne savions pas avec certitude:
- En août 1960, la CIA a créé le Project Wizard. Le Congo était indépendant depuis un mois seulement, et Patrice Emery Lumumba, un nationaliste passionné, était devenu premier ministre, avec une majorité relative de sièges au parlement. Mais le candidat présidentiel américain John F. Kennedy promettait de relever le "défi communiste" et tandis que la NSC d'Eisenhower craignait que Lumumba se penche vers les Soviétiques.
Les documents américains montrent qu'au cours des mois suivants, la CIA a travaillé avec huit hauts responsables congolais - dont le président Joseph Kasa-Vubu, Joseph Mobutu (alors chef d'état-major de l'armée), Justin Bomboko ministre des Affaires étrangères, Albert Ndele, le président du Sénat Joseph Ileo et le dirigeant syndical Cyrille Adoula - qui ont tous joué un rôle dans la chute de Lumumba.
La CIA a rejoint la Belgique dans un plan, détaillé dans le rapport belge, pour qu'Ileo et Adoula élaborent un vote de défiance contre le gouvernement de Lumumba, qui serait suivi par des manifestations syndicales, les démissions des ministres (organisées par Albert Ndele) et la révocation de Lumumba par Kasa-Vubu.
- Le 1er septembre, le groupe spécial du NSC a autorisé les paiements de la CIA à Kasa-Vubu, selon les documents des États-Unis. 
- Le 5 septembre, Kasa-Vubu a révoqué Lumumba dans un décret d'une légalité douteuse. Cependant, Kasa-Vubu et son nouveau premier ministre, Ileo, se sont montrés très léthargiques la semaine suivante pendant que Lumumba ralliait ses partisans. Alors Mobutu a donc pris le pouvoir le 14 septembre. Il a maintenu Kasa-Vubu comme président et a établi un "collège des commissaires" temporaire pour remplacer le gouvernement dissous. 
La CIA a financé le Collège et a influencé la sélection des commissaires. Le Collège était dominé par deux participants au Project Wizard: Justin-Marie Bomboko, son président, et Albert Ndele, son vice-président. Un autre allié de la CIA, le dissident du parti Lumumba, Victor Nendaka, a été nommé chef de la sûreté nationale.
- Le 27 octobre, le groupe spécial NSC a approuvé 250 000 $ pour que la CIA obtienne l'appui parlementaire d'un gouvernement Mobutu. Cependant, lorsque les législateurs ont hésité à approuver un premier ministre autre que Lumumba, le parlement est resté fermé. L'argent de la CIA est allé à Mobutu personnellement et aux commissaires.
 - Le 20 novembre, le Groupe spécial a autorisé la CIA à fournir des armes, des munitions, du matériel de sabotage et une formation à l'armée de Mobutu au cas où elle aurait à résister aux forces pro-Lumumba. L’étendue réelle de ce qu'un document américain appelle la relation «intime» entre la CIA et les dirigeants congolais était absente du rapport de la Commission Church. La seule action secrète (en dehors des complots d'assassinat) dont la commission Church a discuté était l'effort d'août 1960 pour promouvoir l'opposition ouvrière et un vote de censure au Sénat.
Comment Lumumba est-il mort? Après avoir été évincé le 5 septembre, Lumumba a rallié le soutien du parlement et de la communauté internationale. Quand Mobutu a pris le pouvoir, les troupes onusiennes ont protégé Lumumba, mais Mobutu réussi à le confiné dans sa résidence.
- Lumumba réussi à s’échappé le 27 novembre. Quelques jours plus tard, il a été capturé par les troupes de Mobutu, battu et arrêté. Ce qui s'est passé ensuite est plus clair grâce au rapport belge et aux documents américains classifiés. Dès la veille de Noël 1960, le président du Collège des commissaires, Bomboko, offrit de remettre Lumumba à deux dirigeants sécessionnistes qui avaient juré de le tuer. L'un déclina et rien ne se passa avant la mi-janvier 1961, lorsque la position politique et militaire du gouvernement central se détériora et que les troupes gardant Lumumba (alors emprisonné sur une base militaire près de la capitale) se mutinèrent. La CIA et d'autres responsables occidentaux craignaient un retour de Lumumba.
- Le 14 janvier, les commissaires ont demandé à Kasavubu de déplacer Lumumba vers un «endroit plus sûr». Il n'y avait "aucun doute", conclut l'enquête belge, que Mobutu était d'accord. Kasavubu a dit au chef de la sécurité Nendaka de transférer Lumumba à l'un des bastions sécessionnistes.
- Le 17 janvier, Nendaka a envoyé Lumumba dans la région du Katanga. Cette nuit-là, Lumumba et deux de ses collègues ont été torturés et exécutés en présence de membres du gouvernement katangais. Aucune annonce officielle n'a été faite pendant quatre semaines.

Lumumba et ses compagnons arrêtés brutalement
Qu'a raconté le gouvernement américain à ses "clients" congolais durant les trois derniers jours de la vie de Lumumba? 
La commission Church a rapporté qu'un "chef du gouvernement" congolais avait informé le chef de la station de la CIA, Larry Devlin, le 14 janvier que Lumumba devait être envoyé "sur le territoire national" de son "ennemi juré". Pourtant, selon la Commission Church et les documents déclassifiés, ni la CIA ni l'ambassade des États-Unis n'ont tenté de sauver l'ancien premier ministre. 
La CIA n'a peut-être pas exercé de contrôle robotique sur ses agents d'action politique clandestins, mais l'incapacité de Devlin ou de l'ambassade américaine à remettre en question les plans d’éliminer Lumumba ne pouvait être considérée par les Congolais que comme un consentement. Après tout, des programmes secrets de la CIA avaient permis à ce groupe d'accéder au pouvoir politique et la CIA avait travaillé d'août à novembre 1960 pour assassiner ou enlever Lumumba. 

Ici, la chronologie américaine classifiée fournit un post-scriptum important. Le 11 février 1961, alors que des rapports du Congo indiquent que Lumumba était mort, le Groupe spécial de la NSC a autorisé 500 000 dollars pour des actions politiques, des paiements de troupes et du matériel militaire, en grande partie aux personnes qui avaient organisé le meurtre de Lumumba.
Devlin a cherché à prendre ses distances avec la mort de Lumumba.
Alors que la CIA était en contact étroit avec les responsables congolais impliqués, Devlin a déclaré à la commission Church que ces responsables Congolais «n'agissaient pas sous les instructions de la CIA. Dans une récente conversation téléphonique avec Devlin, j'ai posé la question de la responsabilité américaine de la mort de Lumumba. Il a reconnu qu "il était important pour [ces] dirigeants de coopérer avec le gouvernement américain". Mais il a dit qu'il ne "se souvient pas" d’avoir reçu le mot d'avance du transfert de Patrice Lumumba. Devlin a ajouté que même s'il avait objecté, "cela ne les aurait pas empêchés de le faire".

Patrice Emery Lumumba
En éludant sa part de responsabilité morale dans le destin de Patrice Emery Lumumba, les États-Unis brouillent l'histoire africaine et américaine et évitent la nécessité de réparer les méfaits d'hier par la politique d'aujourd'hui. En 1997, après la chute du régime de Mobutu, l'opposition démocratique congolaise a plaidé en vain pour un soutien américain et international. Depuis lors, pas moins de 3 millions de vies ont été perdues à la suite de la guerre civile et régionale. Les États-Unis n'ont pas soutenu une forte force de maintien de la paix Onusienne ni favorisé une transition démocratique en RDC. L'effondrement fin avril 2002 des négociations entre les factions congolaises menace de relancer le conflit en cours ou de ratifier la partition du pays.

Les actions de notre gouvernement il y a quatre décennies au Congo ont aussi une signification spéciale après la tragédie du 11 septembre. Ils préviennent que même si nous défendons justement notre terre et notre peuple contre les terroristes, nous devons éviter la peur excessive et le zèle qui mènent à une intervention destructrice qui trahit nos principes les plus fondamentaux.


Traduit par Freddy Monanga de l’article Opening the Secret Files on Lumumba’s Murder de Stephen R. Weissman parut dans le Washington Post à la page B03 le 21 Juillet 2002.

Wednesday, April 4, 2018

L'INDIFFERENCE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE CONCERNANT LE GENOCIDE PERPETRE PAR LE RWANDA EST INQUIETANTE

Pour la énième et ultime lettre ouverte que je vous écris à l’encre de mes larmes transformées en grumeaux de sang, je voudrais, je souhaite que vous tous mes très chers compatriotes, vous regardiez désormais la Communauté Internationale comme elle mérite d’être vue. Sinon comment pourrais-je comprendre ou envisager « l’indifférence » de cette Communauté Internationale sur le GÉNOCIDE que le Rwanda ne cesse d’organiser et de perpétrer dans mon pays, la République Démocratique du Congo ? De Djugu en Ituri en passant par Béni, Rutshuru, Goma dans le Nord-Kivu, Kahemba dans l’ex Bandundu et Keshola et Nzoa dans le Tanganyika, partout mais alors partout ce sont des colonies d’envahisseurs rwandais qui débarquent et s’installent… Ce sont également des torrents et des fleuves du sang de mes frères, des femmes et des hommes de mon peuple qui ne cessent de couler sous les yeux et l’accompagnement de la Monusco et de cette même Communauté Internationale !!! Que vais-je penser, que vais-je dire ? Qu’il est plus facile et nécessaire pour la Communauté Internationale de respecter les règles démocratiques que de s’alarmer sur la vie humaine et les conditions de vie des Congolais ?
Le prophete Joseph Mukungubila Mutombo
Très chers compatriotes, je voudrais éloigner de ma vue et de ma conscience cette horrible évidence que m’impose malheureusement cette fameuse Communauté Internationale sur le vécu de la réalité dans mon propre pays ! Le malheureux constat va jusqu’à nous faire admettre que la vie du bétail et de la volaille est plus importante que la vie précieuse de mes concitoyens… Et pour nous inculquer cette logique inhumaine, la même Communauté Internationale s’investit dans une totale surdité ! Ni nos alertes, ni nos cris d’alarme, plus rien ne l’émeut… On comprend alors que l’objectif de cette Communauté Internationale, c’est de travailler avec des étrangers sur nos terres afin de perpétuer le pillage de nos richesses !!! Sinon comment le Rwanda peut-il continuer à tuer les Congolais comme il veut et sur leur propre terre s’il n’avait pas l’aval de cette fameuse Communauté Internationale ? Ce n’est pas autre chose que je dis quand je dénonce cette duplicité de cette Communauté Internationale à vouloir maintenir coûte que coûte Kanambe au pouvoir tout en le badigeonnant de Président hors-mandat… Quelle hypocrisie !
Comme à toutes les fois qu’il s’est senti, un tant soit peu acculé par la révolte interne, patriotique et nationaliste, le soldat Kanambe au service du Rwanda a toujours su user de subterfuges… Aujourd’hui il est même allé ressusciter KAMONA, ce fils mukalanga né d’une mère pygmée, qu’il vient de placer au ministère de l’intérieur pour mieux assouvir sa soif d’exterminer le peuple congolais en commençant par rayer de la carte tous ceux de la filiation de son Leader naturel MUKUNGUBILA, de Kisala à Kabalo en passant par Kalemie, Keshola, Kabamba vers la gare de Luizi et Nzoa étant aussi dans l’oeil du cyclone rwandais… Parce qu’il faut le dire tous les chefs coutumiers et chefs de terres sont en débandade. Kanambe fait valoir la politique de la terre brûlée pour la place et le règne aux téléportés du Rwanda !!! Cette même politique qu’il a mise en place et expérimente depuis plus de 15 ans dans le Kivu ! Ici il oppose les Pygmées aux Bantous (dans les territoires de Kalemie, de Moba, de Kabalo, de Nyunzu et de Manono), en les aidant à fabriquer des flèches spéciales empoisonnées… dixit les déclarations des combattants twa enregistrées en vidéo sur le front dans le Tanganyika à Mpweto, Kilwa… Vous comprendrez facilement pourquoi mes larmes, jour après jour, se transforment en grumeaux de sang; ce génocidaire est en train de décimer tous les miens…, tous ceux de mon sang direct !!!
Ce sont aujourd’hui plus de douze millions de Congolais qui sont tombés sous les armes de la milice de Kanambe et des rwandais depuis que par les appétits gloutons du clan Clinton, la première puissance avait bu le calice de la honte uniquement pour faire main basse sur les richesses du Congo via Kagame et le Rwanda… Plus qu’un sursaut, nous attendons, j’attends des États-Unis d’Amérique, qu’ils se rattrapent, que de première puissance mondiale qu’ils sont, ils prennent la tête de la normalisation de la situation congolaise… Qu’ils s’assument parce que chez eux comme partout ailleurs sur cette terre, personne ne réussira l’organisation des élections dites démocratiques dans un pays sous occupation, comme du reste l’a reconnu l’Abbé Shole de la CENCO devant le Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Je suis INQUIET que le Botswana qui a élevé la voix au sein de la SADC pour demander à Kanambe de partir ait été contraint par la Communauté Internationale au silence… Pour la bonne cause le Sénégal est intervenu en Gambie dans le cadre de la CEDEAO, ainsi tout est rentré dans l’ordre pour le grand bien du peuple gambien… Mon peuple a également droit aux égards de ses pairs…
C’est du reste pour cette haute raison patriotique que je demande avec instance à tous mes compatriotes : religieux catholiques, protestants, musulmans et de toute autre obédience, et à tous les politiques quelle que soit la tendance, d’avoir pitié de nos soeurs et de nos frères que Kanambe ne cesse d’exterminer. Ce ne sont pas les élections qui doivent nous aveugler au prétexte que leur organisation nous condamne à composer avec celui qui nous tue !!! C’est clair, c’est net : l’occupation, partout où elle a été constatée, annule la démocratie. Ayez tous le même mot à la bouche et dans la conscience : Kanambe doit partir, mieux il doit être arrêté afin que le Congo et les Congolais se prennent totalement en charge. L’histoire sera ainsi respectée comme en France où le peuple a attendu de se défaire de l’occupation nazie pour se refaire une vraie santé patriotique.
Que soit donc considéré comme traître, tout Congolais qui pactiserait avec Kanambe au nom des élections supposées… Que soit maudit tout celui qui soutient Kanambe et les rwandais… Et que soit béni tout celui qui comme le Botswana oeuvre pour la libération du Congo et de son peuple… Le plus difficile n’est pas de nous enlever Kanambe. Cet homme , installé par coup d’Etat au pouvoir, n’a jamais été ni fils, ni frère de Laurent-Désiré Kabila.
La tempête que Dieu émet va emporter tout traître congolais.
Le Président JOSEPH MUKUNGUBILA MUTOMBO

Friday, March 30, 2018

LE BILAN CATASTROPHIQUE DE L’ADMNISTRATION D’ALIAS KABILA JOSEPH KABANGE ET SES AMIS-COLLABORATEURS-VUVUZELATEURS

Après 18 années de gestion de la chose publique par les héritiers de l'AFDL, la RDC se porte 18 fois plus mal. Tous les indicateurs sociaux sont au rouge. 18 années durant lesquelles les étrangers (Américains, Africains, Européens, Indiens, Chinois, Libanais, etc...) se sont enrichis comme jamais les étrangers ne s'étaient enrichis en RDC. Les Congolaises et les Congolais sont humiliés chaque jour sur la terre de leurs ancêtres comme à l'époque de l'occupation coloniale. 
Malgré cela, Les épicuriens qui ont usurpé le pouvoir prétendent travailler dur pour les Congolais.
Depuis 18 ans ils misent sur les « investisseurs » étrangers  pour soi-disant améliorer le quotidien des Congolais. Des étrangers qui viendraient en RDC pour les beaux yeux des Congolais afin de transformer la RDC en paradis pour les Congolais. Mais de qui se moque-t-on ?



Entre temps, chaque année, le pays enregistre une fraude fiscale et des détournements évalués à 15 milliards de dollars. Un constat dénoncé le 4 mai 2015 par Luzolo Bambi le conseiller spécial du « Raïs », leur autorité morale, en matière de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Mais selon les confidences reçues d’un spécialiste de la RDC, ce chiffre de 15 milliards de dollars devrait être multiplié au moins par trois.
Depuis que Luzolo Bambi a dénoncé cette hémorragie de l’économie Congolaise, rien mais alors rien n’a été mis en place pour stopper cette hémorragie.
Et Ils prétendent qu’il n’y a pas d’argent en RDC.

Parallèlement, de Djugu en Ituri en passant par Beni, Rutshuru, Goma dans le Nord-Kivu, Kahemba dans l’ex Bandundu et Keshola et Nzoa dans le Tanganyika, des hommes en armes venant des pays frontaliers tels que l’Uganda, le Rwanda, le Burundi et l’Angola viennent s’installer en RDC (cfr le Prophete Mukungubila). Cette installation s’accompagne bien sur des pillages, des mutilations des femmes, des viols et des assassinats ciblés des leaders Congolais.

Ces dirigeants bons vivants, avec leurs cortèges personnels de djalelistes, ont réussi à paupériser la population Congolaise dans le but de la manipuler avec la carotte : Un ventre affamé n’aurait point d’oreilles. Parce que la faim est pour l’homme un besoin irrésistible qu’il faut absolument satisfaire. 
Ce besoin est si fort qu’il absorbe et paralyse toutes les facultés physiques et morales. 

La sagesse dit aussi ceci : Un peuple affamé ne connait pas la crainte.
Ils oublient qu'il n'y a rien de nouveau sur cette terre des hommes, et que la fin des gouvernants jouisseurs comme eux est toujours la même.


Selon la jeune journaliste Christelle Vuanga de Kinshasa: La Kabilie est sous respiration artificielle, il faut l’euthanasier.
Alors Congolais et Congolaises, qu'attendez-vous? 


Freddy Monanga

Monday, February 19, 2018

COMMUNIQUE DU 17 FEVRIER 2018 DU PROPHETE JOSEPH MUKUNGUBILA

Le Bureau du Président Joseph Mukungubila Mutombo tient à porter à la connaissance de l'opinion tant nationale qu'internationale que suite aux informations persistantes, recoupées du reste par plusieurs sources concordantes; mentionnant une présence très nombreuse des tutsi rwandais dans la province de l'ex Bandundu. Après toutes les vérifications d'usage, le Bureau a alerté le Président Mukungubila par une note détaillée. La réaction du Président a été immédiate !

C'est ainsi que le Bureau du Président Mukungubila s'insurge contre les manoeuvres et autres manigances de la Communauté Internationale et de la Cour Pénale Internationale qui au lieu d'émettre un mandat d'arrêt à l'endroit du génocido-sanguinaire Kanambe alias Kabila, se complaisent à lui envoyer un avis d'engagement à organiser les élections auxquelles lui-même ne se présenterait pas. Si réellement ces respectables hommes et femmes, qui tiennent les rênes de la gouvernance mondiale entre les mains, avaient voulu donner un chèque en blanc à Kanambe, est-ce qu'ils l'auraient fait autrement ? En tout cas le génocido-sanguinaire, lui l'a très bien compris ! L'afflux de tutsis-rwandais (éleveurs des vaches en temps et militaires tueurs en opportunité) est fort loin d'être un hasard. C’est véritablement la partie visiblement silencieuse du plan d'extermination à très grande échelle des Congolais sur leur propre terre.
Le prophete Joseph Mukungubila Mutombo


La dernière trouvaille de Kanambe en l'occurrence c'est l'État d'urgence qu'il est plus qu'en passe de décréter pour couvrir officiellement toutes les voix dissonantes qui jusqu'à ce jour s'élevaient encore pour dénoncer ses nombreuses tueries et massacres, quand bien même ses milices se précipitent toujours pour arracher, ramasser les corps aux fins de les faire disparaître... la suite est connue !!! Rien, mais alors rien ne peut justifier le déclenchement d'un état de guerre en RD du Congo; étant donné que le malheur de ce pays, c'est le fait de l'occupation orchestrée à dessein par Bill Clinton. Le malheur du Congo et de son peuple, ce sont naturellement toutes ces richesses que l'Eternel Dieu a enfouies sous nos terres.

Le fait que depuis plus d'un mois la Monusco et la Communauté Internationale soient restées muettes à la traversée du pays de part en part par les forces militaires étrangères, même déguisées en éleveurs, redonnerait la vue même à un aveugle né. Cette Communauté Internationale, au lieu d'arrêter Kanambe qui pendant deux décennies n'a fait que répandre à profusion le sang congolais, à tel point que ce sang est même devenu un parfum que le nez de tout un chacun reconnaît partout sur la surface de la terre !!! Oui, Kanambe mérite d'être arrêté, mieux d'être abattu… Sinon comment la Communauté internationale peut-elle prétendre aider le Congo et son peuple sous occupation ? Ou veut-elle aider réellement les forces d'occupations qui se font passer pour des congolais ? Hitler, Saddam Hussein et Kadhafi réunis n'ont rien fait de semblable à ce que le criminel Kanambe réalise au Congo.
Que le Président Trump et Mme Nikki Haley nous débarrassent de ce criminel via armée américaine.


Le Bureau du Président Joseph Mukungubila Mutombo

Sunday, February 18, 2018

LES GUERRES RWANDAISES CONTRE LA RDC: INTERROGEONS L'HISTOIRE

Article de Mme Mulegwa Kinja
La guerre que le Rwanda conduit en République démocratique du Congo interpelle vivement tous les patriotes congolais de faire montre d'un esprit de clarté, de fermeté, de vigilance et de détermination dans les actions de résistance contre les envahisseurs. Nous ne devons pas nous tromper d'adversaires ni d'objectifs visés.
La confusion et la propagande des dirigeants rwandais et leurs relais médiatiques sur les motivations de cette guerre doivent être dénoncées et déjouées par tous les moyens en rétablissant la vérité et le droit.
C'est dans cette double motivation que j'évoque l'expérience vécue par le Bushi et le peuple Shi qui ont été confrontés, dans un passé lointain (avant la colonisation européenne), à des conflits armés avec les Banyanrwanda. Cette expérience historique peut éclairer nos lanternes sur l'expédition actuelle et ses buts inavoués.
Cette étude, intitulée "NOTES SUR LES CONFLITS ARMES ENTRE LES BANYRWANDA ET LE BUSHI PENDANT LA PERIODE PRECOLONIALE"*, effectuée en 1985 par deux chercheurs congolais, analyse et compare des données historiques, à travers divers écrits anciens, pour mettre en lumière les constatations suivantes:
- L'intention guerrière des Banyarwanda ne date pas d'aujourd'hui, elle est ancienne et fait partie de l'histoire du Rwanda.
- La volonté et l'obsession maladive d'annexer le Bushi sont permanentes.
- L'instinct des Tutsi de dominer les voisins, tant à l'intérieur de leur pays qu'à l'extérieur, est dans leur sang.
- Le peuple Shi, vaillant et discipliné, à travers diverses expéditions et campagnes dans un passé lointain, a réussi à tenir en respect l'envahisseur Tutsi.
- Contrairement aux fausses affirmations répandues ici et là sur les relations et les liens entre les Bashi et les Tutsi, le territoire des Bashi (Kabare, Walungu, Kalehe, Idjwi-Buhavu...), une grande partie de la province du Sud-Kivu avec Bukavu pour chef-lieu, n'a jamais fait partie du Rwanda.
- Le peuple Shi et les peuples apparentés sont différents des Banyarwanda.
Ce travail publié en 1985, les ouvrages et auteurs (dont le Rwandais Abbé Alexis KAGAME) auxquels il se réfère, constituent un vivier de témoignages et d'arguments objectifs basés sur l'histoire et peuvent aider beaucoup les Congolais, et surtout les étrangers, à se faire leur propre opinion sur la motivation profonde et les visées réelles des Banyrwanda dans cette guerre contre la République démocratique du Congo et les autres ethnies des provinces du Nord et Sud-Kivu.
La récidive des petits-fils des Banyarwanda d'avant la colonisation européenne - dans l'ambition démesurée d'occuper par la force et la ruse une partie du territoire congolais, en l'occurrence le Kivu, doit être condamnée par tous car contraire à la vérité et au droit international.
Les populations du Kivu ont assez souffert des conséquences de drames exportés à répétition par les pouvoirs successifs du Rwanda et du Burundi, par une présence massive et prolongée des réfugiés Tutsi et Hutu.
Cette étude pour la compréhension de la crise congolaise actuelle sous l'angle historique mérite d'être notée et largement diffusée pour servir d'éclairage et de témoignage.
C'est ma modeste contribution, en tant que femme Mushi, fière de mon identité, de mes origines, et révoltée par tous les mensonges et contre-vérités qu'on entend ici et là sur cette aventure guerrière rwandaise en terre congolaise.
Madame MULEGWA Kinja
* par Mugaruka bin Mubibi, Assistant au CERDAC, Université de L'shi et Rubwindi Obwinja Bube, Bibliothécaire de IIe Classe, ISP/Bukavu
Tiré de Cahiers du CERP, No 2, 1985
ISDR/BUKAVU/ZAÏRE

NOTES SUR LES CONFLITS ARMES ENTRE LE RWANDA ET LE BUSHI
PENDANT LA PERIODE PRECOLONIALE
par
1. Mugaruka bin Mubibi, Assistant au CERDAC, Université de L'shi
2. Rubwindi Obwinja Bube, Bibliothécaire de IIe Classe, ISP/Bukavu

INTRODUCTION
Les récits sur les guerres qui ont opposé le Rwanda au Bushi (son rival de l'Ouest du Lac Kivu en territoire zaïrois) nous ont été présentés pour la première fois par notre Oncle BASAKA CHUMUGABO (mort à Mbiza-Kabare en 1972 à l'âge de ±80 ans). Ces récits étaient destinés seulement à prouver la force de l'armée shi dont notre conteur vantait les mérites au cours des ans, notamment les victoires sur RWABUGIRI KIGELI IV du Rwanda et sur les Bahavu que le prince shi BIGOMOKERO, fils de NABUSHI MAKOMBE, avait repoussés au-delà de la Nyabarongo (1).
Alors que nous débutions nos études universitaires à la Faculté des Lettres (Lubumbashi), notre souci de connaître davantage cette région s'accrût grâce à l'analyse faite par l'Abbé KAGAME Alexis sur les expéditions rwandaises au Bushi, laquelle nous permit d'être en présence de deux versions différentes de ces conflits armés qui ont, de longue date, opposé ces deux formations (2).
L'Abbé KAGAME a été le premier à écrire sur ces conflits armés mais il n'a présenté que la version rwandaise du problème. La version shi n'a jamais été donnée sauf quelques références à la question qu'on retrouve dans les oeuvres du R.P. COLLE et Paul MASSON (3).

David S. NEWBURY a, en 1974 et 1975, présenté deux travaux sur les campagnes de RWABUGIRI (4). Dans le premier travail, NEWBURY, dont le terrain de recherches reste l'île IDJWI, donne seulement une chronologie des événements et la bibliographie sur les campagnes de RWABUGIRI KIGELI IV en insistant plus sur le BUHAVU (pays des Bahavu). Son deuxième article complète le premier et apporte des détails sur sa vision des attaques rwandaises à Idjwi.
Notre souci, dans ce travail, est d'apporter des correctifs et une lumière à la description des expéditions rwandaises au Bushi (pays des Bashi), telles qu'elles sont présentées par l'Abbé KAGAME dans ses oeuvres (5).
Nous nous limiterons aux seules expéditions organisées contre le Bushi (pays des Bashi) que nous présenterons d'abord avant de donner des correctifs aux analyses de KAGAME d'après la version shi de la question.

PRESENTATION DES EXPEDITIONS
1. La première expédition
Les traditions orales shi retiennent que la première expédition armée du Rwanda contre le Bushi date du règne de Mwami NSORO Ier SAMUKONDO, 7e Roi de la dynastie présentée par l'Abbé KAGAME. Nsoro Ier aurait régné vers 1388 après J.-C. Il aurait organisé une expédition contre le Bushi entre 1388 et 1390, quand le Mwami NNABUSHI KAMOME régnait sur le Bushi (6). La version shi de cette première expédition est présentée par Paul MASSON qui donne des détails des traditions orales shi sur l'enlèvement de la Princesse shi NYIBUNGA, fille du Mwami KAMOME du Bushi, par les guerriers du Roi NSORO.
"... vint une invasion des nobles tutsi du Chef NSORO qui franchirent la RUZIZI et razzièrent le Bushi jusqu'à Cirunga.
KAMOME et ses guerriers eurent la bonne fortune de repousser rapidement les envahisseurs. Ils achevèrent tous ceux qui s'étaient installés à leur suite, même ceux qui, cachés dans les forêts, n'en ressortirent que quelques mois plus tard tenaillés par la faim. A la faveur d'un coup de main, NSORO emmena parmi ses prises la propre fille de KAMOME, la belle NYIBUNGA aux seins ronds et au ventre joliment tatoué..."
Cette version shi de la première expédition armée du Rwanda au Bushi n'a pas été retenue par la tradition rwandaise présentée par l'Abbé KAGAME. Les causes de l'enlèvement de NYIBUNGA sont à chercher dans le souci des rois du Rwanda d'étendre leur domination sur tous les peuples voisins. KAGAME retient que ces rois voulaient à tout prix agrandir leur territoire par la soumission des royaumes voisins (7).
Concernant cet enlèvement, les traditions orales shi ne rapportent pas les réactions qui en découlèrent. Cependant, nous savons que, suite à son comportement indigne à la cour du Rwanda, NYIBUNGA a été renvoyée au Bushi. Voici ce que nous dit P. MASSON à ce sujet:
"... or donc, les aristocrates rwandais, un jour, offusqués par une attitude peu respectueuse de l'esclave NYIBUNGA, fille captive du Mwami du Bushi, décidèrent de la mettre à mort.
Mpanga-wa-Lusango les détourna de leur projet en faisant justement remarquer les conséquences qu'il pourrait avoir...
NYIBUNGA, dépouillée, fut renvoyée à Chirunga, chez Kamome, son père.
Elle y fréquenta la hutte de son frère Chifundangombe et en conçut.
Lorsque son père la vit boire le lukombe ou boisson rituelle des femmes enceintes, il se mit en colère et la répudia. Elle s'enfuit au-delà de Murhundu, chez le Chef LUKARA, fils de Mbeba-eri-Maza, ce qui signifie testicule de rat, à Igobegobe. Ce dernier, bien que possesseur de nombreuses femmes, n'avait pas d'enfants.
Il les renvoyait parce qu'elles ne lui donnaient pas d'héritier et voyait devenir le dernier chef des Bahande. Il profita de l'aubaine et reçut NYIBUNGA qui enfanta chez lui. Le garçon reçut le nom de NSIBULA - orphelin de père - et succéda à son père adoptif et donna son nom à la dynastie BASIBULA (8). C'est ainsi qu'au Bahavu, la dynastie Basibula succède à celle des Bahande.
Nsibula ya Nyibunga serait, selon les traditions orales rwandaises, un Chef du Bunyabungo qui aurait organisé une expédition contre le Rwanda vers 1460. Cette hypothèse peut se vérifier si nous nous joignons à la généalogie des Bami du Buhavu, qui retient pour les dynasties Bahande et Basibula les Bami suivants:
BAHANDE BASIBULA
- Muhande - Nsibula ya Nyibunga
- Mbera eri Maza - Nsibula ya Niebutatire
- Bihako - Bamanyirwe
- Lukara - Kimirogosa
- Ntale
- Nsibula Kihunga
- Ndale II Bashumbire
- Lushombo
- Bahole Sangara
- Kamirogosa André
- Ntale Kamirogosa
Ce conflit dans lequel Nsibula ya Nyibunga se trouve impliqué est Havu. Cependant, si nous le mentionnons ici, c'est simplement parce que la tradition orale rwandaise retient que c'est un mwami du Bunyabungo qui l'avait organisé. Ensuite, puisqu'il a été à la base de l'expédition organisée par le fils et successeur de NDAHIRO II, RUGANZU II contre le Bushi.
Une remarque est à faire sortir sur la conception rwandaise de l'espace shi. En effet, les Banyarwanda (habitants du Rwanda) pour les Shi appellent les Bashi "Banyabungo" et leur pays ""Bunyabungo". Ils confondent ainsi toutes les populations habitant l'ouest du Lac Kivu qu'ils groupent dans un ensemble territorial. Pour eux, l'UBUNYABUNGO comprend le Bushi, le Buhavu et le Buhunde.
Il est à noter qu'à cette époque le Rwanda n'est pas encore unifié dans ses dimensions actuelles.
2. La deuxième expédition (C. 1604-1610)
Le règne du Roi MUTARA Ier SEMUGESHI était très pacifique. Cela se justifie même par le choix qui a été porté au nom du monarque, dicté par le souci d'abandonner le nom de RUGANZU qui signifiait pour les Rwandais "Trouble, guerre, etc.". Il fallait pour le nouveau Roi, afin de ne pas perpétuer les guerres qui ont jalonné les règnes de ses prédécesseurs, abandonner les appellations dynastiques usuelles et choisir celle de MUTARA qui incarnait alors la paix et la tranquillité (11).
Son successeur au trône, KIGELI II NYAMUHESHERA, prenant une attitude contraire, voulut à tout prix venger les défaites qui avaient été infligées à ses grands-parents par les BANYABUNGO, surtout l'assassinat de NDAHIRO II et de RUGANZU II, sans oublier l'emblème du pouvoir royal rwandais (le tambour) emporté par les hommes de Nsibula.
KIGELI II organisa son armée appelée "IZIRUGURU", c'est-à-dire les palatins, force de frappe de la garde royale, afin d'attaquer le Bushi. Mais l'armée fut encerclée et entièrement anéantie par les KABERA de Nabushi (12).
Quelques rescapés, sous la conduite de leur Chef, rentrèrent honteux dans leur pays en passant par le KINYAGA. La tradition rwandaise retient que 4 règnes se seraient passés après l'aventure du 16e Roi KIGELI II NYAMUHESHERA sans que les Bami puissent songer à attaquer encore le Bushi où chaque fois ils étaient battus. Il fallait pour les monarques du Rwanda chercher à soumettre les pays situés au Nord de leur territoire, qui avaient des souverains qui tremblaient seulement à l'annonce de l'arrivée de l'armée du Rwanda (13).
3. La troisième expédition (C. 1766-1770)
Si on s'en tient au récit de l'Abbé KAGAME, c'est MIBAMBWE III SENTABYO, 21e Roi dynastie du Rwanda, qui aurait repris alors la politique de conquête en commençant par l'invasion du BUGESERA. MIBAMBWE III a accédé au trône du Rwanda en 1741. Cette datation a été vérifiée car le monarque a été intronisé au cours d'une éclipse solaire. Une autre éclipse a été observée à la fin de son règne. Le premier s'est déroulé le 13 mars 1741, alors que le second a été observé le 3 avril 1763 (14).
La politique de conquête de MIBAMBWE III a été suivie par son fils et successeur YUHI IV GAHINDIRO, dont le règne se situerait entre 1785 et 1789, si on prend toujours la moyenne de ±24 ans par règne proposée par KAGAME, VANSINA et P. DELMAS.
YUHI IV organisera une expédition contre le Bushi quelques années seulement après son accession au trône du Rwanda. KAGAME retient que l'armée rwandaise avait subi un échec retentissant et le Commandant en chef de l'expédition, le nommé KIMANA, fils de KABAJYONJYA, fut tué.
Cependant, YUHI IV réussira au nord du Bushi à tuer le Roi du BUHUNDE qui deviendra un Etat tributaire du Rwanda (15).
Cette expédition se serait passée au cours du règne de NABUSHI BIRHENJIRA, car la tradition orale shi retient que les guerriers venant du Rwanda avaient razzié le Bushi sous son règne et que quelques temps après un calme était observé dans les relations entre le Bushi et le Rwanda dont le Roi BUHONGERA avait hébergé le fils du Mwami Birhenjira, MAKOMBE, qui fuyait les menaces de sa marâtre, Mwa MURHWA, décidée à tout prix à assurer l'héritage certain de son fils BUJOKA au détriment du prince "NKEBE" retenu par la coutume (16).
La tradition rwandaise vient confirmer notre hypothèse quand elle retient le nom de MUTARA II RWOGERA comme 23e Roi du Rwanda et successeur de YUHI IV GAHINDIRO. MUTARA II aurait accédé au trône vers 1790, en remplacement de son père YUHI qui est mort vers 1789 si l'on respecte la chronologie établie par l'Abbé KAGAME et P. DELMAS (17).
Le Roi RUHONGERA des traditions orales shi serait donc le Roi MUTARA II RWOGERA. C'est le nom RWOGERA qui a été déformé par les Shi pour devenir RUHONGERA. Le Mwami NABUSHI BIRHENJIRA aurait donc régné entre 1760 et 1799si on s'en tient au récit qui renseigne que MAKOMBE se serait réfugié au Rwanda durant les dernières années du règne de son père qui allait déjà succomber à la vieillesse. NABUSHI MAKOMBE a donc été intronisé seulement après 1800 puisqu'il fallait attendre la décision des BAJINJI et l'exil de Mwa MURHWA, ainsi que de ses fidèles loin de la cour royale (18).
4. Les expéditions de RWABUGIRI KIGELI IV au Bushi
Nous avons souligné que le règne de MUTARA II RWOGERA a connu un calme et un développement des relations pacifiques (notamment dans le domaine politique) entre le Bushi et le Rwanda. La paix acquise à cette période fut respectée durant tout le règne de NABUSHI MAKOMBE (C. 1809-1859) qui avait tout intérêt à mieux vivre avec son hôte (19).
Nous pensons que l'initiative de cette paix avait été prise par NABUSHI MAKOMBE. En effet, à cette époque, il perdait une partie de son territoire au sud au profit de Ngweshe. Ainsi il se tourna vers le nord où, avec l'aide de son fils BIGOMOKERO, il se mit à repousser les Bahavu qui, eux aussi, se tournaient contre les Bahunde (20).
Les dissensions intérieures qui minaient la vie politique de Bashi nous semblent être la cause principale qui a fait que ce peuple n'avait pas pris l'initiative de la guerre contre le Rwanda. Néanmoins, il se laisse attaquer et se défend héroïquement parce que la solidarité naissait quand il s'agissait de repousser les voisins belliqueux qui convoitaient leurs champs et leurs pâturages (21).
Le successeur et fils de MAKOMBE, NABUSHI Byaterana, qui a régné pendant 30 saisons sèches, soit environ entre c. 1859 et c. 1889, ne connaîtra pas cette paix car déjà le successeur de MUTARA II RWOGERA, le Roi KIGELI IV Rwabugiri, préparait des expéditions contre tous ses voisins dont les causes principales étaient:
1. La conquête des terres et la soumission des chefs rivaux du Rwanda à son pouvoir.
2. La vengeance des défaites subies par ses ancêtres et la recherche de l'emblème royal jadis emporté par les Banyabungo. Pour Rwabugiri, cela était une honte pour le peuple rwandais qu'il fallait laver par tous les moyens (22).
L'Abbé KAGAME ajoute que l'objectif rwandais consistait en une conquête des terres et en une installation, partout où passerait l'armée de Rwabugiri, des Banyarwanda qui devaient, petit à petit, soumettre et dominer les populations rencontrées.
"... le Bunyabungo devrait être conquis petit à petit par les pisés d'habitations. La masse rwandaise devrait venir s'installer sur telle colline, ensuite sur la suivante et ainsi de suite, de sorte que finalement le pays soit submergé et vaincu..." (23)
Ainsi défini, l'objectif principal de Rwabugiri était d'abord la conquête du Bushi qu'il considérait comme étant le grand rival qui pouvait, une fois conquis, permettre la soumission de tous les Etats de l'Ouest du Lac Kivu. On comprend alors les raisons qui auraient poussé le monarque rwandais à multiplier des expéditions contre le Bushi.
RUTAGANDA, successeur et fils de NABUSHI Byaterana, connaîtra aussi les expéditions de Rwabugiri, mais son règne a été surtout perturbé par la pénétration européenne et l'installation des premiers Blancs au Bushi. Jusqu'à la fin de sa vie, RUTAGANDA se montrera hostile à la conquête de ses terres par des étrangers et sa résistance ne prendra fin qu'avec sa mort subite en 1919 provoquée par la grippe espagnole "CIHUSI", même si déjà en 1916 il avait fait acte de soumission à l'administration coloniale (24).
Les expéditions de Rwabugiri débutent en 1873. Cette date a été vérifiée car une année après, une comète se fit voir. C'était la comète de COGGIA, de 1874, dont la première phase avait une tête, la deuxième deux têtes et la troisième trois têtes. La première expédition contre le BUTEMBO serait en fait une contre-attaque. Le Chef MUVUNYI du BUHUNDE avait razzié un troupeau de vaches qui était en transhumance dans le KAMARONSI en territoire rwandais. En guise de revanche, Rwabugiri entreprit d'attaquer la région que KAGAME appelle "Butembo" (25).
Les armées rwandaises: INGANGURA-RUGO, INSHONZI-MIHIGO et les IBISHUMIZI attaquèrent les BUHUNDE et traversèrent la Nyabarongo jusqu'au Butembo (26).
Il y a lieu de faire remarquer une confusion dans la dénomination des lieux du territoire zaïrois par la tradition rwandaise. En effet, en traversant la Nyabarongo, on entre directement au Bushi et pas au Butembo car cette rivière constitue la limite nord de la région shi de Katana (IRHAMBI) avec le BUHAVU (Kelehe). La thèse rwandaise peut être vérifiée si dans l'avenir des récits prouvaient l'existence d'une présence des Batembo vers la Nyabarongo qu'ils ignorent d'ailleurs. Rwabugiri n'a pas attaqué directement le Bushi après l'invasion du Buhunde. L'Abbé KAGAME retient qu'après avoir anéanti toutes les résistances Hunde, Rwabugiri était rentré au Rwanda où il devait protéger son butin de guerre dans sa nouvelle résidence de RUHEGERA (27).
1 La première expédition vers le Bushi en 1879 ou l'expédition du KU-BUNTUBUZINDU (capitale du Bushi où résidait Byaterana)
NABUSHI-Byaterana régnait sur le Bushi. Son frère BIGOMOKERO contrôlait la région d'Irhambi jusqu'à la Nyabarongo. Le calme régnait partout sauf à IBINJA où Rwabugiri venait de débarquer avec toute son armée composée des INGANGURA-RUGO (= assaillants d'avant-garde) et des INSHONZIMIHIGO (= les provocateurs de hauts faits). C'est là où il organisa ses hommes et où il arrêta le plan d'attaque du Bushi.
Le haut commandement de l'expédition fut confié à NDIBYALIYE, fils de MBAGALIYE, et l'attaque devait se faire en deux directions. La première colonne, dirigée par RUDAKEMWA, devait attaquer par le Nord, alors que la seconde, commandée par RWANYONGA, fils de MUGAGWAMBERE, devait occuper le sud du Bushi en passant par le site de l'actuelle ville de Bukavu (28).
La colonne sud s'était organisée à KUMUHALI, près de Kamembe au bord du Lac Kivu, région rwandaise voisine du Bushi qui devait permettre une rapide traversée de la Ruzizi. La guerre éclata non loin de l'actuelle ville de BUKAVU où l'armée rwandaise se trouvait en face des guerriers shi conduits par MUTARUSHWA, fils de NAMINANI, commandant les "MAHEMBE" (les cornes) et BIHOGO, commandant les "BIRUSHA" (les surpasseurs) (29).
Le commandant rwandais RWANYONGA triomphera des Shi qui reculeront les uns vers la forêt de bambous, les autres vers le marais de Lushanja. Les Banyarwanda vont installer leur quartier général dans le Bushi central à KU-MBIZA (l'actuelle localité de MBIZA à KABARE). C'est de là que partiront toutes les attaques contre les fuyards Shi vers la forêt de la Lushanja. Dans une clairière aménagée, les Banyarwanda perdront grand nombre de leurs soldats (dont RWANYONGA) dans une embuscade que les Bashi leur avaient tendue (30).
La colonne nord, qui avait débarqué au Bushi à partir de l'île IBINDJA à son passage par la région de BIRAVA, fut exterminée par les "NVUZA-RUBANGO" de NABUSHI Byaterana qui étaient partis secourir le Prince shi RUTEBUKA avant de descendre anéantir le reste des résistants Banyarwanda de la colonne sud à Mbiza, Bugobe et vers Nyarukemba (31).
La riposte rwandaise fut vaine, car les Shi tenaient à venger la mort du Prince RUTEBUKA tué par les guerriers rwandais de la première colonne (Nord). KAGAME retient qu'un seul survivant rwandais a pu atteindre Rwabugiri qui attendait ses hommes vers le lac. Celui-ci, voyant qu'il était incapable d'arrêter l'avance des Shi par les sons de tambours, traversa le Lac Kivu et s'en alla organiser chez lui, au Rwanda, une année de deuil en mémoire de ses soldats tués au Bushi (32).
Une remarque est à tirer des récits ayant trait à cette expédition de 1879:
1.- Du côté shi, les traditions retiennent de belles descriptions de cette guerre et décrivent aisément la victoire shi qui est aussi attestée par les récits rwandais. Cependant, P. MASSON, qui a essayé de commenter les récits shi, y ajoute des contradictions qui méritent d'être corrigées.
Le Mwami Rwabugiri du Rwanda n'a jamais combattu le Mwami NABUSHI Makombe qui est mort vers l'année 1859.
2.- Les noms shi présentés dans les récits rwandais prêtent à confusion.
Nous sommes arrivés à trouver les correspondances pour certains noms retenus seulement dans les récits shi. Des travaux ultérieurs pourront permettre peut-être d'apporter une lumière à ce problème.
Le nom de RUTEBUKA, fils du NABUSHI Byaterana, par exemple, se retrouve dans les récits de deux peuples et désigne le même personnage, c'est-à-dire un Prince shi et le meilleur guerrier du Bushi qui avait été tué par le Roi RWABUGIRI du Rwanda.
2 La deuxième expédition vers le Bushi (C. 1881-1885)
L'EXPEDITION DU MU-KANYWIRIRI (KANYWIRIRI)
Cette expédition avait été préparée une année durant par RWABUGIRI dans le but de venger ses soldats tués par les Bashi lors de son expédition de Ku-Buntubuzindu. La préparation semblait être trop sérieuse du côté rwandais où plusieurs armées étaient mobilisées pour attaquer le Bushi en passant par l'historique marais de Kanywiriri où les Shi étaient concentrés et attendaient de pied ferme les Banyarwanda. Le Mwami NABUSHI Byaterana avait, de son côté, estimé qu'il fallait mobiliser plusieurs hommes qui furent groupés en cinq armées dirigées par MUZUKA, NFIZI, CIRABA, KAKIRA et CIRHUZA (33).
CIRABA, fils de NABUSHI Byaterana, était le commandant en chef des armées shi, alors que ZIMURINDA (Mibambwe Mutabazi), fils de SEMULINA, était le commandant de l'expédition de MU-KANYWIRIRI.
Les Banyarwanda avaient attaqué en deux groupes. Le premier (sud), composé de INVEJURU, NYAKARE, NYARUGURU, INDARA, ABASHUMBA, INTARA, URUYANGA, était dirigé par NYILIMIGABO et les ITANGAZWA par NYAMUSHANJA, fut exterminé par les Bashi sur une colline près de Kanywiriri. Le second groupe, qui voulait attaquer par le nord du marais, ne connut pas de succès malgré la mort du Commandant shi CIRABA qui avait été percé par une flèche tirée par NYAMUKEBA, un guerrier de Rwabugiri, originaire du Burundi. Dans ce second groupe, on note la présence de NKUNDIYE, Mwami d'Idjwi, qui dirige les Inziraboba (34).
Comme il avait perdu bon nombre de ses hommes, Rwabugiri retourna honteux au Kinyaga afin d'y préparer une autre expédition (35).
3. La troisième expédition vers le Bushi (C. 1890-1892) ou l'Expédition du Rusozi (RUZIZI)
Il est bon de débuter ce paragraphe par un correctif au récit de l'Abbé KAGAME qui a présenté cette expédition du RUZIZI après celle de CIRHOGOLE en plein coeur du Bushi. En effet, nous avions signalé plus loin que Rwabugiri, vaincu au Bushi, avait fixé sa cour (provisoirement) dans le Kinyaga afin de préparer une vengeance contre le Bushi. Il ne pouvait donc pas par conséquent aller attaquer le Bushi vers Irhambi (Nord) et laisser la frontière sud qui était proche de Kamembe dans le Kinyaga.
Notre constatation se vérifie aussi car c'est sous cette expédition du RUZIZI que furent tués NGWESHE-LIRANGWE et la Reine-mère MUGENYI qui venaient de s'unir en mariage après la mort de Nabushi Byaterana.
L'expédition de Rusozi a été décrite dans une version shi vraisemblable présentée par Paul MASSON aux pages 97-102 de son livre. Selon MASSON, cette expédition a été précédée par des luttes d'influences au Bushi après la mort de Nabushi Byaterana. Rutaganda étant mineur, sa mère Mugenyi devait diriger le pays. Celle-ci était jalousée par sa rivale Namutoko qui voulait placer son fils Ruhangara sur le trône du Bushi et devenir ainsi la Reine-mère incontestée des Bashi.
Elle se mit alors à comploter pour faire disparaître Rutaganda et sa mère et eut gain de cause auprès de sa soeur Nakesa (fille de Niganda, originaire du Rwanda), épouse du Chef Ngweshe-Lirangwe, qui venait d'épouser la reine-mère Mugenyi. Nakesa trouva aussi une raison de se venger et de porter vite son fils Ruhongeka au trône de Ngweshe. Il fallait, pour réussir ce coup, se tourner du côté du Rwanda où elles pouvaient recevoir l'aide de Rwabugiri qui venait d'essuyer de grandes défaites au Bushi. Le récit de P. MASSON nous semble confus quand il dit que Nakesa et sa soeur s'étaient plutôt adressées à Rukabya, leur parent du Rwanda qui aurait envoyé le commando qui tua Lirangwe et Mugenyi à Bugobe (Kabare) (36).
Nous trouvons au contraire le récit du vieux Bujimbi vraisemblable quand il nous parle de Rwabugiri qui aurait reçu des présents de ces deux reines shi et qui voyait en cette demande une occasion d'annexer purement et simplement le Bushi en acceptant l'investiture de Ruhangara et de Ruhongeka dont le grand-père était Munyarwanda d'origine (37).
Cette version se marie avec celle présentée par l'Abbé KAGAME dans son cours d'ethnohistoire du Rwanda. Certains éléments de cette thèse comme les présents à Rwabugiri, la volonté d'annexer le Bushi, se retrouvent dans la version de P. MASSON (à la page 99 de son livre).
Rwabugiri aurait alors demandé à Lirangwe de lui livrer le Mwami Rutaganda et sa mère et que son refus signifierait une déclaration de guerre contre le Rwanda. KAGAME retient que:
"Ce prince Katabirhurhwa des Bishugi (Ngweshe) avait épousé la mère de Rutaganda. Ce dernier était alors devenu le tuteur du Mwami.
Rwabugiri lui demanda de lui livrer le jeune mwami et sa mère afin de se venger de la mort de ses soldats tués par Nabushi Byaterana. Katabirhurhwa refusa et Rwabugiri attaqua le Bugweshe où il tua la Reine-mère et Katabirhurhwa. Le Mwami Rutaganda avait pris la fuite et rentra après le départ de Rwabugiri pour organiser son armée, les Akabera." (38)
Le nom "Katabirhurhwa" désigne dans ce récit "Lirangwe" pour les Banyarwanda. Nabushi Rutaganda, très jeune au cours de cette expédition, avait réussi à se cacher sous la protection de ses gardiens Nkunguli et Nyabyale, chez le Chef Naluhwinja, d'où il partira après sa majorité pour organiser son armée et lutter contre le Rwanda.
P. MASSON soutient qu'au cours de cette expédition, Rwabugiri aurait réussi à emporter le tambour royal du Bushi mais les Bashi le nient catégoriquement. KAGAME affirme aussi dans ces récits que cette expédition a été la seule que les Banyarwanda ont gagnée au Bushi. Ce qui serait pour lui une confirmation des faits rapportés par MASSON (39).
La conséquence de cette expédition serait l'annexion du Bushi par Rwabugiri, une annexion qui n'était pas totale parce que ce sont des princes Luzi, ici les deux familles régnantes à Ngweshe et à Kabare, qui vont régner (Ruhangara au Buhaya et Ruhongeka à Ngweshe). Aussi, il faut dire que les Bashi restaient toujours fidèles au nouveau mwami que Nabushi Byaterana leur avait désigné, à savoir le jeune Rutaganda qui était toujours en exil à Luhwinja.
Ruhangara n'avait pas d'audience auprès des Bahaya qui ne lui pardonnaient pas la mise à mort de la reine-mère Mugenyi et l'invasion de leurs terres par les Banyarwanda. Cette prise de position des Bashi avait conduit à une rébellion ouverte contre Ruhangara qui se sauva de l'autre côté de la Ruzizi, fuyant ainsi les guerriers Bahaya et Bishugi qui le pourchassaient de colline en colline (40). P. MASSON ajoute à son récit sur la fuite de Ruhangara que Rwabugiri, pris de colère devant l'avance des Bashi, avait ordonné la mise à mort de son vassal malheureux qui n'avait pas su organiser le territoire laissé sous son administration (41).
Cette fuite de Ruhangara a été suivie par le retour de mwami rutaganda qui devait alors prendre la tête de son armée et combattre les corps expéditionnaires de Rwabugiri dans le nord du Bushi.
4 La quatrième expédition vers le Bushi (C. 1894-1895) ou l'expédition de Ku-Kidogoro (Cirhogole)
La quatrième expédition de Rwabugiri au Bushi a été précédée par une expédition contre l'île Idjwi. Ceci explique même l'emplacement du champ de bataille "CIRHOGOLE" qui se trouve dans le Bushi-nord, non loin de la paroisse de Murhesa (±25 km de la ville de Bukavu).
Rwabugiri, dont les troupes étaient jusque-là stationnées dans le sud (Kinyaga), venait d'apprendre le soulèvement du Chef Nkundiye d'Idjwi, son ancien vassal qui, ayant vécu les défaites des Banyarwanda devant les Bashi, s'était décidé de lutter afin de reconquérir son indépendance.
Nous sommes vers l'année 1894, quand les troupes de Rwabugiri se replient vers le Nord, fixant leur quartier général à Nyamirundi près du lac. Là, il était facile de surveiller les pirogues de Nkundiye et d'arrêter un plan de guerre qui devait permettre une invasion rapide de l'île Idjwi. Les Banyarwanda craignaient une guerre navale dont les Bahavu étaient réputés spécialistes.
Ils eurent une raison de débarquer clandestinement sur l'île où ils mirent l'armée Havu en débandade. Nkundiye s'enfuit vers le Bushi et fut tué entre la région d'Irhambi et l'îlot Ishovu (42).
Son territoire fut annexé par Rwabugiri qui avait profité des luttes d'influences entre les familles TABARO et NKUNDIYE. Ainsi Idjwi devient un lieu stratégique pour les conquêtes de Rwabugiri vers d'autres régions (Bushi, Buhunde).
L'EXPEDITION DE CIRHOGOLE (1895)
Rwabugiri poursuivant les fuyards Havu dont Nkundiye au Bushi, se trouva en face d'une résistance farouche organisée par le Chef d'Irhambi, CIKO-BARAMBA. Il s'agit du Chef KARHANA Nciko, fils de Bigomokero Bya Makombe, qui fut rapidement défait par les Banyarwanda. Au sud vers CIRHOGOLE, le notable Kabi s'opposa à l'arrivée de guerriers de Rwabugiri. Ses hommes avaient réussi à faire reculer l'ennemi jusque vers cishoke avant l'arrivée du renfort envoyé par Nabushi Rutaganda sous le commandement de Rwabika, Nfizi, Chirusha et Makungu ga Mwendo (43). Les Bashi se groupèrent en 3 colonnes et adoptèrent la tactique de guerre en 3 lignes "EMIBIBI" qui consistait à encercler l'ennemi de tout côté sans lui laisser le temps de fuir (44). A la première attaque, les Bashi furent repoussés par les Banyarwanda qui tentaient de gagner le lac en direction probablement d'Idjwi en passant par Birava.
A la seconde attaque, les Bashi attaquèrent la nuit. Un de leurs commandants, "MAKUNGU", fut tué et les Banyarwanda remportèrent une nouvelle victoire "éphémère". A la troisième attaque de CIRHOGOLE, les Bashi, qui combattaient toujours en 3 lignes sous la conduite de Nabushi Rutaganda lui-même, massacrèrent les Banyarwanda qui se repliaient vers la rivière Mpungwe. Une partie de l'armée rwandaise, sous la conduite de Rwabugiri, réussit à gagner IBINDJA car les Bashi étaient incapables de les poursuivre sur le lac, ne sachant ni nager, ni ramer (45).
C'est dans l'île d'Ibindja que Rwabugiri fut empoisonné par des hommes de sa cour. Toutefois les traditions rwandaise, Shi et Havu n'ont pas retenu leur appartenance ethnique ou tribale. On sait tout simplement que ses guerriers avaient ramené son corps à Nyamasheke au Rwanda, où devait se tenir le deuil (46). Les circonstances de sa mort ne sont pas encore clarifiées. Nous les présenterons dans un travail ultérieur. C'est avec cette mort de Rwabugiri que prirent fin les conflits armés entre le Bushi et le Rwanda.
Murhebwa L.K. souligne qu'à Idjwi, après la mort de Rwabugiri, les Banyarwanda qui cherchaient à coopérer avec les Bany'Idjwi restèrent, tandis que ceux qui voulaient encore dominer furent tués ou se virent expulser de l'île (47). Newbury S.D. ajoute que les chefs Banyarwanda Muhigirwa, Rwidegembya... tâchèrent de s'y maintenir durant quelques temps mais finalement ils furent refoulés et l'île Idjwi reconquit son indépendance... Une délégation fut envoyée au Bushi pour appeler le Mwami MIHIGO NDOGOSA, fils de KABEGO, qui fut intronisé en (C. 1896) (48).
Au Bushi, la population avait appris avec beaucoup de satisfaction la mort de Rwabugiri.
Au Buhaya, un esprit d'indépendance se développe dans la noblesse depuis la scission de Karhana (Katana). Cet esprit est encore accentué par la faiblesse des débuts du règne du Mwami Rutaganda. Les partisans de Rutaganda ont subsisté et leur anarchie se perpétuera jusqu'à la période coloniale.
Au Bugweshe, c'est la régente Nakesa qui fait la loi. Sa déchéance provoquera une mésentente entre ses partisans et les partisans de son fils Ruhongeka (49).
Au moment où intervient le phénomène colonial belge au Bushi et allemand à Idjwi, Kabare Rutaganda (Buhaya), Ngweshe Ruhongeka (Budweshe) et MIGIGO Ndogosa (Idjwi) (tous trois de la nouvelle génération), ont pris les rênes de leur administration en main.
La conférence de Bruxelles du 16 juin 1910 délimita les possessions de l'Etat indépendant du Congo (EIC) et de l'Allemagne de la manière suivante: une ligne qui, partant de la RUZIZI, aboutit à un point d'égale distance entre Goma et Gisenyi. En outre, elle attribua à l'Etat indépendant du Congo belge les îles ci-après: Idjwi, Kirshanga, Nyamarongo et Ibindja (50). Ainsi le Rwanda devint une possession allemande et le Bushi et Bukavu un territoire belge.
CONCLUSION GENERALE
Nous venons de présenter à travers ces pages des détails sur les conflits armés qui ont opposé les Bashi et les Banyarwanda avant la pénétration européenne.
Cette étude nous a permis d'établir une première estimation approximative de la chronologie des Bami du Bushi dont l'installation sur les terres qu'ils dirigent aujourd'hui remonterait très loin dans les temps (11e et 12e s.).
Nous pouvons remarquer à la lumière de notre travail que les Banyarwanda n'ont pas su conquérir le Bushi ni soumettre les Bashi comme semble l'affirmer l'Abbé KAGAME quand il dit que seule l'expédition de CIRHOGOLE a eu raison des Banyabungo et a sonné le triomphe de Kigeli IV sur ce pays coriace (51). Dans son oeuvre, il s'en tient plus aux récits officiels des événements.
En effet, l'Abbé Kagame, qui n'a pas su analyser toutes les expéditions contre le Bushi, oublie que c'est au cours de cette expédition de Cirhogole que Rwabugiri trouvera la mort dans sa fuite vers l'île Ibindja. Notre remarque peut se confirmer, car l'Abbé Kagame ajoute que "Les Rwandais appellent ce pays 'Bunyabungo' et les habitants 'Banyabungo' pour dire 'Pays fort' et 'guerriers courageux'" (52).
Il termine par cette phrase prononcée par Rwabugiri en réponse à ses guerriers qui lui demandaient de rentrer chez lui après sa défaite sur les Bashi: "... Moi, être battu par les Bashi" (53).
Il semble que Rwabugiri répétait cette phrase car il avait honte de sa défaite devant les Bashi. Ceci prouve bien que Rwabugiri n'a pas réussi à soumettre ce peuple qu'il devait encore combattre s'il n'avait pas été empoisonné.
La classification de ces conflits armés mérite donc des études fouillées allant au-delà d'un simple article, qui pourront, nous l'espérons, apporter une lumière à l'histoire ancienne du Bushi et du Rwanda et pourquoi pas de toute la région interlacustre. 
NOTES
(1) La rivière Nyabarongo constitue aujourd'hui la limite entre les Shi et les Havu, soit la limite entre les régions du Chef NIALE à Kalehe et celles de KAJANA dans le nord du Bushi.
(2) KAGAME A., Cours d'ethnohistoire du Rwanda, UNAZA/L'shi, 1973-1977 (Notes manuscrites).
(3) R.P. COLLE, Essai de monographie des Bashi, Bukavu, Libreza, 1977 (la première édition polycopiée date de 1933).
MASSON P., Trois siècles chez les Bashi, Tervuren, MRAC, 1960.
(4) NEWBURY D.S., "Les campagnes de Rwabugiri, chronologie et bibliographie", inCahiers d'Etudes Africaines, XIV (1974) I, pp. 181-191.
"Rwabugiri and Idjwi", in Etudes d'Histoire africaine, VII (1975), pp. 155-173.
(5) Les analyses de l'Abbé KAGAME sont présentées dans son Cours d'ethnohistoire du Rwanda, ainsi que dans son article "La documentation du Rwanda sur l'Afrique interlacustre des temps anciens", in La civilisation ancienne des peuples des Grands Lacs, Karthala-CBB, 1987 (Actes du Colloque de Bujumbura), pp. 300-331).
Dans ces travaux, l'auteur s'est inspiré surtout de ses oeuvres principales sur l'histoire du Rwanda:
La notion de généalogie appliquée à la généalogie dynastique et à l'histoire du Rwanda des Xe-XIe siècles à nos jours, Mémoire in 8e de l'ARSC, tome IX, 5, Bruxelles, 1959.
La poésie dynastique du Rwanda, Bruxelles, IRCB, Mémoire in 8-X II, 1 (1951).
Introduction aux grands genres lyriques de l'ancien Rwanda, Editions Universitaires du Rwanda, Butare, 1969.
Un abrégé de l'ethnohistoire du Rwanda, Ed. Universitaires du Rwanda, Butare, 1972.
(6) En effet, en partant des estimations de j. VANSINA, A. KAGAME et P. DELMAS, selon lesquelles CIHANGA serait le premier roi dynastique du Rwanda dont le règne remonterait vers 1220 et en prenant une moyenne de ±24 ans pour chaque règne, nous remarquons que NSORO Ier, qui est séparé de CIHANGA par 7 rois, aurait alors régné vers ±1388, soit une différence de 168 ans entre les deux souverains. Cette classification a été établie en partant du règne du 28e roi de la dynastie, YUHI V MUSINGA, qui a accédé au trône du Rwanda en 1898, ainsi que celui du 21e roi, MIBAMBWE III SENIABYO, dont le règne, marqué par l'observation de deux éclipses solaires, a pu être daté (13 mars 1741 & 13 avril 1763).
En prenant toujours la moyenne de ±24 ans par règne, ces deux datations absolues ont permis d'établir une chronologie de tous les rois du Rwanda.
- KAGAME A. & P. DELMAS, "Chronologie des Rois du Rwanda" in Historique et chronologie du Rwanda, S.L. SD., p. 9.
- VANSINA J., Evolution du royaume du Rwanda des origines à 1900, Bruxelles, SD., p. 51-55.
N.B.: La chronologie de VANSINA diffère de celle de KAGAME de ±10 ans par règne.
- MUGARUKA B.M., Histoire de l'organisation politique et administrative du territoire de Kabare-Kivu (1935-1960), mémoire de licence en Histoire, UNAZA/lUBUMBASHI, 1977, PP. 32-33.
(7) KAGAME A., op. cit., p. 4.
(8) MASSON P., op. cit., p. 24.
(9) KAGAME A., La documentation..., p. 318.
(10) Nous avions fait ressortir cette remarque dans notre mémoire déjà cité à la page 17.
(11) Pour comprendre cette différenciation sous le règne de Rwabugiri, il faut se référer à Newbury S.D., Rwabugiri and Idjwi, op. cit., p. 160.
(12) Idem, p. 318.
Nous n'avons pas trouvé le nom dynastie de ce Nabushi mais nous croyons qu'il s'agit bien d'un petit-fils du Mwami NABUSHI CHILEMBEBWA, notamment le NNABUSHI NSHULILUDJO.
Cfr. les généalogies de P. MASSON et du R.P. COLLE présentées par BASHIZI Cirhagarhula dans son article "Origine et établissement des Bashi du Bushi (Kivu)" inLikundoli, enquêtes d'histoire zaïroise, 1 (1973), 1-2, pp. 42-43.
(13) KAGAME A., Cours d'ethnohistoire du Rwanda, UNAZA-L'shi, 1973-1974, p. 5.
(14) Idem, p. 6 (bis).
(15) Se rapporter à la chronologie et au récit présentés par l'Abbé KAGAME dans La documentation..., op. cit., p. 315 et dans son cours à la page 6 (bis). Nous n'acceptons pas ce fait car le Buhunde n'a jamais été tributaire du Rwanda et a toujours conservé son indépendance.
(16) Traditions rapportées par P. MASSON, op. cit., pp. 59-63.
(17) KAGAME A. & P. DELMAS, op. cit., pp. 10-12, Vansina lui propose l'année 1785 comme indiquant l'avènement de YUHI IV. Cfr. chronologie des règnes in Récits historiques du Rwanda, Tervuren, MRAC, 1962, p. 58; Oeuvres de A. COUPEZ & Th. KAMANZI.
(18) Le récit que nous a raconté notre grand-père maternel BUJUMBI (±90 ans) à Lugulu (Kabare), sur les Bami du Bushi en 1980, retrace aisément les règnes de Birhenjira et de son fils Makombe. Bajinji = les anciens chefs de clans au Bushi et gardiens des traditions.
(19) Notre informateur BUJIMBI dit que Makombe a régné pendant 50 saisons sèches contrairement à son fils Byaterana qui fera 30 byanda. CANDA (pluriel Byanda) = saisons sèches en Mashi. Celui-ci n'a fêté que 26 fois le MUBANDE.
(20) MASSON P., op. cit., p. 71.
(21) NJANGU C.C., La résistance shi à la pénétration européenne (1900-1920),mémoire de licence en Histoire, UNAZA-L'shi, 1972-1973, p. 49.
(22) Dans son cours déjà cité, p. 7, KAGAME présente ces causes, parmi lesquelles nous ne retenons que les deux principales.
(23) KAGAME A., "La documentation...", in Actes du Colloque de bujumbura, p. 319.
(24) Lire NJANGU C.C., op. cit., p. 81.
(25) KAGAME A., Cours d'ethnohistoire du Rwanda, p. 5. Les récits sur les expéditions de Rwabugiri sont aussi présentées par A. COUPEZ & TH. KAMANZI, op. cit., pp. 319-327.
(26) Idem, p. 4.
(27) Ibidem.
(28) KAGAME A., "La documentation...", op. cit., p. 929.
(29) Idem, p. 320.
(30) Nous nous référons au récit de BASAKA complété par notre père MUHIRHWA à Moiza Kabare en 1975-1976.
(31) KAGAME A., "La documentation...", pp. 321-322.
(32) KAGAME A., Cours d'ethnohistoire du Rwanda, p. 5.
(33) KAGAME A., op. cit., p. 324. Cfr. aussi les récits de BASAKA complétés par mUHIRHWA en 1976 à Moiza.
(34) KAGAME A., idem, pp. 319-324.
L'île Idjwi était à cette époque soumise à l'autorité de Rwabugiri et le Chef NKUNDIYE lui payait tribut.
(35) Lire les cours de l'Abbé KAGAME déjà cité.
(36) MASSON P., op. cit., p. 99.
(37) Information de Bujimbi, déjà cité.
(38) KAGAME A., op. cit., p. 6 (bis).
(39) MASSON P., idem, pp. 37-101.
(40) CHOMACHOMA interrogé à Mbiza, août 1980.
(41) MASSON P., idem, p. 102.
(42) Nous nous référons au récit de l'Abbé KAGAME dans son Cours d'ethnohistoire du Rwanda déjà cité, p. 7.
(43) L'orthographe de ces noms a été corrigée par nous-mêmes en nous basant sur les récits déjà cités de Kagame et Basaka.
(44) Se rapporter au cours de l'Abbé KAGAME déjà cité à la page 6.
(45) Récit de BUJIMBI déjà cité.
(46) A nos constatations s'ajoutent les réflexions de KAGAME dans son cours cité à la page 6 (bis).
(47) MURHEBWA L.K., Histoire politique d'Idjwi sous les Basibula: Essai de périodisation (début IXIe s. - 1960), travail de fin d'études de Graduat en Histoire, ISP/B,v, 1976, p. 34.
(48) NEWBURY, S.D., "Rwabugiri and Idjwi" in Etudes d'Histoire africaine, VII, 1975, pp. 155-173.
(49) NJANGU C.C., op. cit., p. 49.
(50) MURHEBWA L.K., op. cit., p. 34.
(51) KAGAME A., "La documentation...", op. cit., p. 34.
(52) KAGAME A., idem, P. 322.
(53) Ibidem.