Thursday, December 20, 2012

UN ZAIROIS AMBASSADEUR DU RWANDA A PARIS-FRANCE.

 
Article de Freddy Monanga

Nous avons été surpris de voir sur une chaine Française un visage qui ne nous est pas inconnu. Ce visage, selon les journalistes qui lui posaient des questions, était celui de l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la république du Rwanda en France.
Ambassadeur Jacques Kabale
C’est monsieur Jacques Kabale qui est cet ambassadeur Rwandais. Mais pourquoi sommes nous surpris, s’interroge le lecteur ?
Tout simplement parce que jadis, nous connaissions cet homme comme étant un citoyen Zaïrois. Un Zaïrois de « Bukavu » qui a fréquenté le Collège Alfajiri (ex Notre Dame de la Victoire) à Bukavu.
En Belgique, Kabale Jacques est un boursier Zaïrois qui poursuit ses études. Il vit, étudie, socialise, au royaume de Belgique comme citoyen Zaïrois du Kivu, de Bukavu.

Au numéro 30 de la rue Marie de Bourgognes à 1000 Bruxelles, en Belgique, son Excellence monsieur l’ambassadeur Kimbulu Moyanso Wa Lokwa Jean-Pierre et tout le personnel de l’Ambassade du Zaïre le connaissent comme étudiant boursier Zaïrois. Il s’y rend régulièrement, a l’ambassade du Zaire, pour sa bourse et autres documents administratifs tel que le passeport, etc.
Donc, monsieur l’étudiant Jacques Kabale est connu comme étant un bénéficiaire bénéficiant d’une bourse Zaïroise et comme un citoyen Zaïrois.
Leur Excellence, monsieur Mova Sakani, l’actuel ambassadeur de la République Démocratique du Congo en Belgique, peut nous apporter la preuve facilement. Il lui suffit de fouiller dans les archives des étudiantes boursiers.

Mais ce qui nous attriste et nous révolte, c’est la manière dont ce monsieur parle de la RDC et des Kongolais ; avec dédain, comme si les Kongolais étaient des pestiférés, et avec arrogance. Alors que la RDC l’a nourrit, la RDC a payé ses études, la RDC l’a traité comme un de ses fils, leur Excellence Jacques Kabale ignore les habitants de cette terre accueillante et se range du cote de ceux qui tuent les Kongolais chaque jour, en minimisant les millions de morts Kongolais et en niant les responsabilités Rwandaises universellement connues.

Ce n’est pas un cas isolé, il y en a plusieurs. Nous pouvons aussi citer ici monsieur Manzi Bakuramutsa. Un autre Zaïrois (Kongolais) du « Kivu » qui a bénéficié et qui a profité de tous ce que le Zaire pouvait lui offrir en tant que citoyen Zaïrois pour son émancipation. Il était Zaïrois et en tant que tel, il a eu à occuper des hautes fonctions dans l’internationale pour le compte du Zaire. En 1994, lorsque le FPR de Kagamé Paul prend le pouvoir à Kigali, Manzi Bakuramutsa est un haut fonctionnaire Zaïrois auprès du PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement). Quelques jours après que le FPR de Paul Kagamé se soit installé au pouvoir à Kigali, Manzi Bakuramutsa devient Rwandais et Kagamé fait de lui l’ambassadeur du Rwanda auprès de l’ONU d’abord, puis en Belgique et enfin en Israël.


Automne 1996 les banyamulenge, dans les montagnes Kivutiennes, prennent les armes pour revendiquer leur nationalité Zaïroise. Au même moment, sur différentes chaines de télévisions Belge, à l’heure du JT, un homme s’adresse aux téléspectateurs avec une carte géographique de la région des grands lacs Africain dans le font : C’est l’ambassadeur du Rwanda en Belgique, leur Excellence Manzi Bakuramutsa, qui explique aux téléspectateurs que le grand Kivu appartiendrait au Rwanda et qu’il serait absolument impératif et urgent de convoquer une sorte de conférence de Berlin bis afin de revoir les frontières des états Africains et spécialement celle entre le Rwanda et le Zaire dans le but d’annexer au Rwanda les provinces Kongolaises du Nord Kivu, Sud Kivu et une partie du Maniema.

Voila comment ceux qui se font appeler « Banyamulenge au Sud-Kivu » et « Banyabwisha au Nord-Kivu » remercient le pays (et les peuples) qui les accueillent depuis un peu plus de quatre vingt dix années.
Ce sont les Tutsis venus du Rwanda à peu près entre 1920 et 1974 (les grandes vagues).

Pour nous les Kinois, nous n’avions jamais entendu parler de Banyamulenge ou Banyabwisha. Nous les appelions Zaïrois du Kivu tout court, sans nous soucier ou chercher à savoir exactement de quelle tribu ou ethnie. A Kinshasa, ces « Kivutiens » étaient tous des nantis. Ils occupaient des hautes fonctions dans les entreprises nationales ou para-étatiques. Ils occupaient des hautes fonctions réservées aux Zaïrois (Kongolais) dans les organisations internationales puisqu’à Kinshasa ils étaient considérés comme Zaïrois. Dans le commerce, ils réussissaient scandaleusement avec la complicité de certaines autorités Zaïroises parce qu’ils ne payaient pas les taxes et tout les autres frais liés au commerce.

A la prise du pouvoir au Rwanda par Paul Kagamé et son FPR/APR en 1994, la communauté des exilés Tutsis en RDC (ex-Zaïre) est celle qui a le mieux réussi de toutes les communautés des exilés Tutsis dans le monde. Au Zaire de Mobutu, ils ont eu accès à différentes bourses d’études universitaires. Bourses du gouvernement Zaïrois, bourses de coopérations bilatérale entre le Zaire et les pays dits développés. Ainsi des milliers parmi eux sont des diplômés des Universités Kongolaises, Belges, Françaises, Canadiennes, Américaines, etc.

Et aujourd’hui, ces hommes et ces femmes que les Kongolais ont allaité, lavé, réconforté, hébergé, entretenu, instruit, encouragé et intégré dans leur société, se rangent dans le camp de ceux-là qui sont en train de commettre un GENOCIDE (HOLOCAUST) en RDC des Kongolais. Ils applaudissent et participent activement à ce GENOCIDE des Kongolais. Ils parlent des Kongolais avec haine et dédain comme si ces derniers étaient de la matière fécale.

De toute les communautés Tutsis vivant en RDC, il y en serait certaines qui n'auraient quasiment aucun problème avec les différents peuples autochtones. C’est celles qui ont été ramenées de leurs villages du Rwanda et du Burundi pour travailler dans les mines du Congo par la société minière Mines des Grands Lacs (MGL) dans les années 30. Ces derniers sont bien intégrés au sein de la société Congolaise dans les camps des entreprises minières de Lugushwa, Kalima, Kamituga, Luntukulu, etc.

Nous tenons à préciser que les Kongolais n’ont jamais planifié, élaboré et mis en œuvre un plan de massacre des Rwandophones, Tutsis ou Hutu confondus. Ce qui s’est passé en 1994 au Rwanda, n’a rien à avoir avec les Kongolais et les Kongolais n’ont rien à avoir avec cette tragédie en question.

Si le feu Marecheval Mobutu avait permit aux millions de Hutus de traverser la frontiere et d’entrer au Zaire en 1994, c’es t parce qu’il avait subit des tonnes et des tonnes de menaces, de pressions de la part des gouvernements et des présidents Européens et Nord Américains. Même le gouvernement dirigé a l’époque par le premier ministre Zairois Léon Kengo Wa Dondo et le parlement de transition avaient été catégorique : NON a la traversée des Hutus vers la Zaire car ne disposant pas de moyens Humains, financiers, techniques pour gerer cette masse importante d'hommes, de femmes et d'enfants. Mais l’ONU et la dite communauté Internationale ont obligé Mobutu à redevenir dictateur afin de donner son ordre que l’on laisse passer tous les Hutus au Zaire. Le résultat fut la plus grosse et horrible catastrophe humanitaire que le monde n’est jamais connu.

Les Kongolais prennent actes de cette haute trahison de la part de ceux qu’ils croyaient être leurs frères. Non pas seulement pour les avoirs hébergé et entretenu mais surtout parce que les Kongolais ont toujours pensé que leurs voisins du Rwanda, du Burundi et de l'Uganda étaient d’abord et avant tout des Frères Africains.

Les Rwandophones (Tutsis et Hutus) acceuillis au Kongo qui se font appeler depuis la fin des annees 70s les Banyamulenge, les Banyabwisha, et consort, sont entrain de jouer à un jeu dont ils croient connaître les règles et maitriser la pratique. Mais la Verite est qu'ils sont les instruments et les pions de quelques choses qui les dépassent. Lorsque le TOUT va se retourner contre eux (c’est comme cela que ca fonctionne), il n’y aura pas assez de larmes sur cette terre des Hommes pour pleurer les peuples Rwandophone. Ce n'est qu'une Verite historique.

En guise de Conclusion, nous préférons faire parler un Rwandais Tutsi.

C’était en Aout 2002, à l’Université Libre de Kigali, le général James Kabarehe, Chef d’Etat Major de l’armée Rwandaises dit ceci :
Les banyamulenge n’existent pas. Les prétendus banyamulenge sont, en réalité, des rwandais. Car, ils parlent le kinyarwanda et ont la culture rwandaise.
Ce jour la était à ses cotes, Charles Murigande et Azarias Ruberwa, James Kabarebe a enchaîné, confondant pour ainsi Azarias Ruberwa: qu’on ne peut pas se nommer d’un nom d’une colline : Mulenge. Banyamulenge signifie habitants de cette colline. C’est comme si on disait : « Banya mont Kigali » pour designer les habitants du mont Kigali. Ce n’est donc pas une nationalité.
Le chef d’Etat-major de l’APR a renchéri et déploré, selon ses propres termes: “ l’opportunisme et complexe de nationalité “ de prétendus Banyamulenge.

L’histoire nous montre qu'aucune chefferie ne porte le nom d'une tribu Rwandophones. Dans les Kivu, toutes les chefferies portent les noms des tribus ou des clans qui y habitent. Tous les Rwandophones sont venus habités sur les territoires appartenant aux autres peuples-ethnies ; et avant 1920, il n'existait aucun Mwami régnant d'origine Rwandophones sur le territoire Kongolais.
 

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Tuesday, December 4, 2012

LA R.D. CONGO N'EST PAS SOUS EMBARGO, ELLE A LE DROIT DE S'ARMER.

Article de FREMONSA

Les opposants à l’actuel regime dictatorial en Republique Demoratique du Congo et surtout les Patriotes Kongolais martèlent chaque jours que les PPRDiens et alliés font du mensonge primaire leur outil de gestion de la chose publique. Les acteurs actuels du pouvoir Congolais à Kinshasa seraient allergiques à la vérité.

Le président Joseph Kabila aka Hyppolite Kanambe affirme que son Congo Démocratique ne peut pas se défendre face à ses agresseurs tel que les M23, FDLR, l’armée Rwandaise, l’armée Ugandaise et consorts parce qu’il est sous un embargo décrété par l’Organisation des Nations Unies.

Depuis plusieurs années, les Congolais démocrates seraient sous une interdiction d’acheter des armes pour leur armée nationale. Plusieurs tentatives auprès des Nations Unies pour faire sauter cette décision internationale d’embargo sur l’achat des armes auraient échoué brillamment. Nous avons décidé de "prendre le risque" de croire les Patriotes. Nous sommes allés prendre possession des documents des Nations Unies sur l’embargo en question.

Il s’agit de la résolution 1493 du 28 Juillet 2003 [1] [2].
Dans ses paragraphes 20 et 21, la résolution 1493 dit ceci :
20. Décide que tous les États, y compris la République Démocratique du Congo, prendront, pour une période initiale de 12 mois à compter de l’adoption de la présente résolution, les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects, depuis leur territoire ou par leurs nationaux, ou au moyen d’aéronefs immatriculés sur leur territoire ou de navires battant leur pavillon, d’armes et de tout matériel connexe, ainsi que la fourniture de toute assistance, de conseil ou de formation se rapportant à des activités militaires, à tous les groupes armés et milices étrangers et congolais opérant dans le territoire du Nord et du Sud-Kivu et de l’Ituri, et aux groupes qui ne sont pas parties à l’Accord global et inclusif, en République démocratique du Congo;
21. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 20 ci-dessus ne s’appliqueront pas :
- Aux fournitures destinées à la MONUC, à la Force multinationale intérimaire d’urgence déployée à Bunia et aux forces intégrées de l’armée et de la police nationales congolaises;

- Aux fournitures de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection, et à l’assistance technique et à la formation connexes, dont le Secrétaire général aura été notifié à l’avance par l’intermédiaire de son Représentant spécial.

En résume, cette résolution dit ceci : le Conseil de sécurité a d’abord imposé un embargo sur les armes à tous les groupes armés et milices étrangers et congolais opérant dans le territoire du Nord et du Sud-Kivu et de l’Ituri, et aux groupes qui n’étaient pas parties à l’Accord global et inclusif, en République démocratique du Congo.



En Mars 2008, les Nations Unies modifient l’embargo sur les armes. Cet embargo ne s’appliquera qu’à toutes les entités non gouvernementales et à tous les individus opérant en République Démocratique du Congo [3].

Dans la résolution 1896 adoptée le 30 novembre 2009, le Conseil de sécurité a reconduit jusqu’au 30 novembre 2010 le même embargo en RDC [4].

Finalement nous donnons raisons aux Patriotes Kongolais parce que l’Organisation des Nations Unies n’interdit pas au gouvernement Congolais d’acheter des armes pour sa défense. Soit les gouvernants actuels de la RDC ne savent pas lire, soit ils ne fonctionnent pas avec la vérité. Avec tous ces diplômés d’université autour du président Congolaise et dans le gouvernement, nous doutons fort qu’ils ne savent pas lire. Mais alors pourquoi affirmer que la RDC est sous embargo ? Pourquoi ce mensonge d’état ? Comment se fait-il que la RDC a eu à s’approvisionner en armes que nous avons vu défiler le 30 Juin 2010 lors du cinquantenaire ? A-t-elle brisée l’embargo s’en être condamnée publiquement et fortement par les Nations Unies ?





Nous disons que c’est extrêmement grave et que cela sent l’irresponsabilité et la haute trahison parmi ceux qui gèrent la chose publique au Congo des Démocrates Républicains.

Le ver est dans le fruit.

 

[1] http://www.un.org/french/sc/committees/1533/
[2] http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/1493(2003)
[3]
http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/1807(2008)
[4]
http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/1896(2009)




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Wednesday, November 28, 2012

LES KONGOLAIS DE L'EST N'ONT PLUS JAMAIS CONNU DE PAIX DEPUIS SEPTEMBRE 1996

La tragédie Kongolaise a commencé durant l’automne de l’année 1996, mais c’est le RCD qui a réellement commencé les massacres à grande échelle des Kongolais le 4 Aout 1998 ; le Rassemblement des Congolais pour la Démocratie (RCD) d’Azarias Ruberwa Manywa.

En effet, le 4 Aout 1998, 72 officiers Kongolais et plusieurs centaines de militaires Kongolais qui n’avaient pas voulu se rallier à la rébellion du RCD furent massacrés à l’aéroport de Kavumu (Bukavu) sur la supervision d’un officier de l’armée Rwandaise dont le nom connu est Ruvusha « code double Six Charly ».

Ainsi donc, le 4 Aout 1998, le Burundi, le Rwanda et l’Uganda (la troika des grands lacs) commencent à envahir et à occuper la RDC. Cela se fait par des massacres massifs des populations Kongolaises, des razzias, des viols, des mutilations des organes génitaux des femmes Kongolaises et des déportations des populations Kongolaises. Après avoir massacré des villages entiers en RDC, cette troïka repeuple ces villages avec des populations Rwandophones, principalement des paysans venus du Rwanda (Hutus et/ou Tutsis). Dans les centres semi-urbains et urbains, la meme troika aidée par des traitres Kongolais massacrent les intellectuels, opèrent des assassinats ciblés, assassine les chefs coutumiers, les chefs religieux, les responsables administratifs et brulent, détruisent les bâtiments du gouvernement, les édifices religieux dans le but de détruire les archives des populations locales.

Il y a eu les massacres de Kasika I et II, Makobola, Butembo, Fizi, Kabare, Masisi, Mwenga, Rutshuru, Bunyakiri, Uvira, Busawa, Ruzizi, Katogota, Kilambo, Kamanyola, Lubarika, Ngenge, Cidaho, Kalehe, Luberezi, Shabunda, Lulingu, Lusenda-Lubumba.
Cette violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC via les RCD, CNDP, M23, FDLR et consorts, est donc accompagnée de massacres, de meurtres, des assassinats, dont les méthodes, la similitude et la cruauté ainsi que les techniques utilisées nous ont convaincu du caractère prémédité et planifié de ces barbaries. Nous sommes en présence d’un GENOCIDE.
Et pendant ce temps, il règne une grande irresponsabilité à la tête de l’Etat Congolais dans la gestion du pays et dans la gestion de l’armée. Durant toutes ces années de post-libération du Zaïre-RDC par les AFDLiens et PPRDiens, aux yeux et à la barbe des gouvernants, des éléments Rwandais et Ugandais s’infiltrent ou plutôt intègrent l’armée Kongolaise et les renseignements militaires à tous les niveaux (officiers, sous-officiers et hommes de troupe) via les brassages, les mixages, les intégrations, les opérations dites conjointes entre les FARDC et l’armée Rwandaise pour traquer les FDLR dans les Kivu, etc.
Et comme conséquence, l’armée de la RDC est incapable de protéger les Kongolais. Pour dire vrai, la RDC n’a plus d’armée mais plutôt un conglomérat d’hommes et de femmes armés.
Il n’y a jamais eu de paix dans l’est de la RDC comme aiment bien le prétendre tout les PPRDiens, les Kabiliens, les collabos et consorts. La seule paix que leur Rais a eu à apporter, c’est la paix des seigneurs de guerre. Car sur le terrain c'est-à-dire dans le Nord et Sud Kivu, dans le Maniema, dans l’Ituri, dans le Haut-Uélé , le Bas-Uélé et dans le Tanganyika, les Kongolais n’ont jamais connu de paix depuis 1996 : Viols des femmes, mutilations des femmes et filles, humiliations des femmes, assassinats des leaders, des commerçants, des chefs coutumiers et des intellectuels, enlèvement des enfants et leur intégrations dans les milices armées Ugandaises, Rwandaises ou Burundaises.
Il suffit de se brancher sur une radio Kongolaise comme la radio Okapi pour avoir chaque jour des nouvelles alarmantes de l’est de la RDC.
Mais en face, nous avions et nous avons un gouvernement Congolais amorphe, un président de la république tout puissant à l’intérieure en terrorisant les Kongolais qui ne pensent pas comme lui mais incapable de protéger ces concitoyens. Les gouvernants-collabos du Congo Démocratique présentent à la face du monde un pays de poltrons, de pleurnicheurs, de craintifs et de pétochards, incapable de se faire entendre dans le concert des nations. Et pourtant, le monde entier attend la RDC dans son rôle prophétique de moteur de l’Afrique.

Dans un pays géré par des hommes et des femmes responsables-sérieux, un homme comme Amisi Kumba dit « Tango Fort » ne peut pas être le chef d’état major de la force terrestre, ni même un général dans l’armée. Quel honte pour les Kongolais ! Durant cette année 2012, ce chef d’état major de la force terrestre Congolaise s’est déplacé plusieurs fois dans le Nord et Sud Kivu, mais pour quels résultats ?
Et pourtant, les Kongolais ont encore en mémoire la raclée que le feu Général Budja Mabe Nkumu Embanze Félix et ses hommes avaient eu à infliger à Nkundabatware Mihigo, Mutebutsi et leurs hommes en 2004. Ces derniers, Rwandophones et Rwandais confirmés, avaient quitté Bukavu en débandade et dans une confusion générale abandonnant armes, munitions et vêtements.
Apres cette victoire, les Kongolais se rappellent aussi le sort qui a été réservé à ce vaillant guerrier Budja descendent des vaillants guerriers Yambata du territoire de Bumba.
Cela sentait et sent encore l’irresponsabilité, pour ne pas dire la trahison, au sommet de l’état du Congo Démocratique.
Aujourd’hui, le pouvoir Congolais veut repousser les Rwandophones de M23 :
  • Avec des officiers militaires comme Amisi Kumba dit « Tango fort » et consorts,
  • Avec une armée infiltrée de Rwandophones,
  • Avec un gouvernement de jouisseurs (seul les avantages et les privilèges du pouvoir les intéressent. Ils ne reconnaissent pas qu’ils ont des obligations, des devoirs et des responsabilités)
Des milliers de Kongolais sont mort depuis que le M23, l’ex CNDP, a décidé de prendre les armes sous le parrainage du Rwanda et de l'Uganda.
Le CNDP est cette milice armée du général Nkundabatware qui s’était métamorphosée en parti politique : Le Congre National pour la Défense du Peuple. Le CNDP avait alors signé une alliance politique avec le PPRD qui est le parti de l’actuel chef de l’état Congolais. En dépit des protestations et avertissements des Kongolais patriotes, le tout puissant président du Congo des Démocrates et ses collaborateurs avaient décidé autrement ; Voila encore là un acte irresponsable.
Tous ce qui arrive aujourd’hui en RDC auraient pu être évité si le pouvoir actuel écouté la pluralité des voix Kongolaises, au lieu de faire de la gestion du pays une affaire privée pour le PPRD et alliés. En lieu et place de contester l'opposition pour le plaisir contester ils auraient du écouter les avertissements et les recommandations.
Normalement, Joseph Kabila Kabange aka Hyppolite Kanambe doit démissionner pour haute trahison ainsi que toute sa majorité présidentielle. 
Rappel: 

1) Le Rassemblement des Congolais pour la Démocratie (RCD) d’Azarias Ruberwa Manywa, de Lambert Mende Omalanga, de Tryphon Kin-Kiey Mulumba, d’Ernest Wamba dia Wamba, d’Emile Ilunga, d’Adolphe Onusumba Yemba, d’Eugene Serufuli, du général Laurent Nkundabatware, de Lunda Bululu, de Roger Lumbala, de Mbusa Nyamwisi, de Bizima Kahara, du colonel Jules Mutebutsi, de Jean-Pierre Lola Kisanga, Moïse Nyarugabo Muhizi, Christian Kabul Mwando Nsimba, etc.
2) En 2007, alors que le Chef d’Etat-major général des FARDC, le Lieutenant-Général Kisempia ainsi que le ministre de l’Intérieur, le Général-major Dénis Kalume rejetaient toute éventualité de prendre langue avec Nkundabatware, les observateurs ont appris avec surprise que le général John Numbi négociait avec le général déchu pour ‘‘mixer’’ ses troupes aux FARDC, ce qui supposait que les éléments de Nkunda devront lui rester fidèles et ne pouvaient s’éloigner de leur arrière-base, le Rwanda. Cet accord a donné ce que l’on craignait. De qui avait-il reçu ces ordres alors que les FARDC achevaient de mettre en place, fin janvier, un dispositif pour en finir avec lui ?


3) Nkundabatware a dit : « Le peuple congolais a un sérieux problème à résoudre car son propre président, élu au suffrage universel direct par plus de 58 % (du moins d’après la version officielle) des voix [en octobre 2006] – je cite Joseph Kabila – est non seulement d’origine tutsi, comme moi, mais est aussi un ancien soldat du FPR, comme moi ». Et Nkunda d’ajouter : « Cherchez l’erreur ! »

 Freddy Monanga de Code 243


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Wednesday, November 21, 2012

LES ANCETRES DES NEGRES ONT TOUT INVENTE

En disant que ce sont les ancêtres des Nègres, qui vivent aujourd’hui principalement en Afrique Noire, qui ont inventé les premiers les mathématiques, l’astronomie, le calendrier, les sciences en général , les arts, la religion, l’agriculture, l’organisation sociale, la médecine, l’écriture, les techniques, l’architecture (...) en disant tout cela on ne dit que la modeste et stricte vérité, que personne, à l’heure actuelle, ne peut réfuter par des arguments dignes de ce nom. Dès lors le Nègre doit être capable de ressaisir la continuité de son passé historique national, de tirer de celui-ci le bénéfice moral nécessaire pour reconquérir sa place dans le monde moderne, sans verser dans le nazisme à rebours , car la civilisation dont il se réclame eût pu être créée par n’importe quelle race humaine (pour autant que l’on puisse parler d’une race) qui eût été placée dans un berceau aussi favorable, aussi unique.

By Cheikh Anta Diop
Nations Nègres et Culture, p. 401, Présence Africaine

Thursday, September 20, 2012

L'ORIGINE DE MUTUASHI, UN FAUX MYTHE DE LA CULTURE DU PEUPLE LUBA


La langue Tshiluba, comme toutes les langues de notre Kongo, a plusieurs variantes et accents. Ceci selon les zones géographiques, les catégories sociales etc. Nous allons essayer de voir les origines du mot «mutuashi» et la confusion sur son appartenance à la langue Tshiluba. Nous allons, pour cela, voir le sens des mots ayant entraîner ce phénomène.


Le verbe, mot ou terme Kusanda.
Dans le Tshiluba, du Katanga jusqu'au Kasaï, ce mot a 3 sens:

  1. Amener ou apporter quelque chose. Par exemple: «nsandila mayi a kunua» veut dire «amènes-moi de l'eau à boire» ou «nsandila tshibasa» veut dire «apportes-moi le banc». Ce mot, dans ce sens, est très peu utilisé de nos jours en tshiluba.
  2. Le terme qui désigne un petit vers de terre «kasanda».
  3. Le verbe «kusanda» qui signifie forniquer. Nous pensons qu'il faut parfois dire les choses clairement. Que ceux que le mot heurte nous excuse. Nous sommes obligés d'expliquer les choses crûment.

Le verbe «mutua» ou «ku mutua»
«Mutua» veut dire piques-le. «Kutua» veut dire piquer ou «ko tuba» en lingala.
Nous allons voir comment ces deux mots ont évolué pour aboutir à la création du mot «mutuashi». Mot qui est à consonance Luba, mais qui n'appartient pas à la langue Luba. Ceux qui connaissent le Tshiluba, savent qu'il existe un style de parler cette langue qui est pratiqué dans l'espace du Grand Kasaï. Ce parlé consiste à finir certains mots ou terme par la lettre «s» avec apostrophe. Par exemple «ngambila's» au lieu de ngambila » pour dire «dites-moi». Ou encore «katuka's» au lieu de «katuka» pour demander à quelqu'un de vider les lieux. Alors ceci appliqué au terme «mutua», qui veut dire piques-le, donne «mutua's».
Rochereau Tabu et Dr. Nico Kasanda

Nous arrivons dans les années 1965. Dr Nico Kasanda avec Rochereau Tabou sortent une chanson intitulée «bia ntondi Kasanda» (Kasanda, j'en ai marre). Et dans cette chanson ils font un jeu de mots lié au nom de «Kasanda», avec des sous entendus aussi... «bia kutondi mbinganyi ?» questionne une dame dans cette chanson. Et Nico de répondre «si malu a Kasanda». Et dans la chanson, il y a un cri de relance «mutua's, muendela's». Nous pourrons traduire par «piques-la, prends-là». mais il faut préciser le «muendela's» est un terme soft pour évoquer l'acte sexuel en Tshiluba.
Nous avons grandi avec ces jeux de mots que nos parents faisaient quand cette chanson était sorti. Mais nos compatriotes d'autres tribus, dans leur façon de comprendre, de prononcer «mutua's, muendela's» ont dérivé vers une formule qui se déclinait en «mutua'shi, muendela'shi». Aujourd'hui cette évolution abouti au terme «mutuashi». Nous voulions montrer que ce vocable est issu de trois conjonctions:
  1. le sens des mots utilisés;
  2. un style de la langue tshiluba;
  3. une déformation dans la prononciation.

Nous pouvons nous interroger, à juste titre, de ce «mutuashi» qui serait de la culture du Kasaï. Avant qu'on nous couronne des reines dans cette «discipline» du Kasaï, n'oublions pas qu'il y a eu des musiciens de cette contrée du pays qui ont chanté le folklore de leur patelin. Souvenons-nous de Maman Tshibola. Elle fut une prestation très remarquée à la Télé du Zaïre dans les années 1975. Elle chanta «mbadi muina mu mpata ya metu» et autres.
Kabasele Tshamala aka Grand Kalle

Il y a eu Kabasele Tshamala, Grand Kallé, avec «mpamba wa bitola» et «Mbombo mulengela» sans oublier le fameux «kamulangu»...dans les prestations de ces artistes, et d'autres encore avant le titre «bia ntondi Kasanda», on n'a jamais entendu dire qu'ils jouaient ou chantaient du «mutuashi». Si on dit que le «mutuashi», est un coup de rein, alors depuis quand le coup de rein de quelqu'un se transforme-t-il en une expression culturelle de toute une tribu ? Ngeleka Kandanda avait aussi un coup de rein ravageur...mais son coup de rein ne s'appelait pas «mutuashi». Pour encore être plus clair, le mot «mutuashi» n'existe pas en langue luba. Que celui qui en connait le sens nous le dise. Même la reine de la discipline. Dans les années 1970, l'oncle Jogo et l'orchestre Comet Mambo de Matadi sortirent un titre où ils chantaient «koba, koba, koba yandi ngolo, yandi kele mpangi na nge ve, koba yandi...». Quel remous cela fit! Et ils firent vite rappelés à l'ordre. Etait-ce de la culture yombe ? Certainement le Congo n'était pas encore aussi dépravé comme aujourd'hui.
Nos artistes ont , parfois, puisé leur inspiration dans notre folklore. Pour être plus clair, bon nombre d'entre nous connaissent la chanson «kasala» de Rochereau avec l'African Fiesta. Peut-on dire que cette chanson c'est vraiment le kasala tel qu'il est chanté chez les Baluba ? Absolument non. Rochereau chante un problème social. Mais il a intitulé sa chanson «kasala». Mais elle n'a rien à avoir ni avec le rythme, ni avec la profondeur du «kasala» tel qu'il est pratiqué au Kasaï. Dans cette chanson, Pascal Tabou Sinamoya Rochereau revient sur les cri «mutua's, muendela's» plusieurs fois. Si on écoute Maman Masengu «Touring» dans ce style, c'est autre chose. Cette dame était la dernière cantatrice de ce courant folklorique. Et ses talents lui valurent beaucoup de problèmes. Et pour cause? 
Lors d'une visite de notre guide de maréchal à Mbuji-Mayi, les propagandistes du régime allèrent chercher la brave dame pour louer le président fondateur. Ils ne s'étaient pas trompés. C'est dans de telles occasions que ces musiciens traditionnels prestaient leurs talents. Et Maman Masengu dans ses louanges au guide, elle en fut une qui ne plut pas aux gens de la Mopap (mobilisation et propagande du président Mobutu). En effet, elle chanta «Mobutu wetu wa badiadia nshima bimansha bitonga». Ce qui veut dire «notre Mobutu, issu des gens qui mangent la semoule et jettent les assiettes»...allusion aux chikwange. Mais les propagandistes kasaïens du régime se souvinrent d'une chose. Ils se souvinrent qu'il y a des Kasaïens qui tiennent nos compatriotes du fleuve pour inférieurs à cause du fait qu'ils mangent des chikwange. Et le lien était vite fait d'outrage et insulte au guide fondateur. La pauvre dame fut interdite de chanter définitivement...Ainsi allait le Congo (Zaïre) du maréchal Mobutu. Un dernier mot sur le kasala. Même les chansons du griot Kapia Mukenga ne sont pas de cette catégorie. Kapia était un poète.
En guise de conclusion, nous pouvons dire que le rythme « mutuashi » et tout ce qui va avec est une récupération artistique de l'inspiration de Dr Nico et du Seigneur Rochereau pour un business musical.
Danseuse de Mutuashi
Dans le folklore et la culture luba, il n'y a aucun rythme musical qui s'appelle «mutuashi». Qu'il y ait des reines dédiées à ce business, c'est normal. Et ceux qui continuent à croire à ce pseudo folklore luba, le font par ignorance. Le contenu qu'on en donne est contestable et discutable. Et ceux ou celles qui continuent à se tresser des couronnes de reine, ils le font par pur mercantilisme. Mais dans la culture luba, le «mutuashi» n'a jamais existé ni comme danse, ni comme rythme, ni encore moins comme vocable tshiluba. Il est juste question de rétablir une vérité culturelle dans l'esprit des gens. Et pour ce faire, il faut mettre de côté tous les ersatz musicaux qui tentent de s'agglutiner sur une tradition. Pour appuyer notre propos, nous avons accompagné nos écrits des chansons «bia ntondi Kasanda» de Nicolas Kasanda et «Kasala» de Pascal Tabou.


Claude Kangudie
Publié par Ndompey Nvita Nkanga Amun 

Friday, June 29, 2012

INDEPENDANCE DE LA RDC: VASTE ESCROQUERIE HISTORICO-INTELLECTUELLE

Article de FREMONSA

Le 30 juin, cette date semblerait être très importante pour les Kongolais de la République Démocratique du Congo (RDC).

Le Jeudi 30 juin 1960, tous les peuples qui vivent dans ce grand espace au centre de l’Afrique auraient reconquis leur indépendance perdue complètement le 25 Février 1885.

En effet, avec leur terre, ils étaient tous devenus des propriétés privées du deuxième roi des belge, le roi Léopold II (Léopold Louis Philippe Marie Victor de Saxe-Cobourg) du 25 Février 1885 au 15 Novembre 1908.
Le 15 Novembre 1908, le roi des Belges Léopold II offrit tous ces peuples ainsi que leur terres au Royaume de Belgique.

A la date du Jeudi 30 Juin 1960, tous les Kongolais auraient retrouvé leur indépendance « gracieusement accordée »par Baudouin 1er cinquième rois des Belges. Mais de qui se moque t-on ?
Ainsi, depuis 1960, Juin est fêté en République Démocratique du Congo comme le mois anniversaire marquant l’entrée du Congo-Kinshasa au rang des nations libres et indépendantes.

Le Congo-Kinshasa fait-elle partie des nations libres et independantes? Oui sur le papier mais en realite elle ne l'est pas .Les independances des pays de l’Africains font partie de la plus grande et grosse escroqueries intellectuelle de l’histoire de cette planète. Celle de la RDC en fait parti bien sur.
Le constat sur le terrain nous montre et nous démontre que la RDC n’est pas indépendante Jusqu’au moment ou je suis en train d’écrire cet article.
La verité historique est que les Kongolais ont eu à reconquérir réellement leur indépendance entre le 23 Juin 1960 et le 1er Décembre 1960.



Le 23 Juin 1960, Patrice Emery Lumumba et alliés gagnent les élections législatives organisées, financées et surveillées par la puissance occupante. Patrice Emery Lumumba est le premier ministre du peuple voté par le peuple via leurs élus.

Le 1er Décembre 1960, poursuivi par les militaires commandés par le général major Mobutu lui meme à la solde totale des "occidentaux", Lumumba en cavale après quelques semaines de résidence surveillée à Léopoldville, est arrêté à Lodi dans le district de la Sankuru par un certain Major Gilbert Pongo. Fini l’indépendance des Kongolais.

L’Europe officielle et les Amériques du Nord officielles installent Joseph Désiré Mobutu aka Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga comme président des Kongolais.
C'est donc à partir du Jeudi 1er décembre 1960 jusqu'à ce jour que la RDC et les Kongolais qui y vivent ne sont plus indépendant. Ce n’est un secret pour personne. Mais alors pourquoi les Kongolais, sachant très bien qu’ils ne sont pas indépendants, veulent-ils à tout prix commémorer cette date dites de leur« l’indépendance » avec musiques, nourritures et boissons dans la joie et l’allégresse ? Pourquoi ?

Mais il y a pire. Depuis l’automne 1996, la RDC est agressée. Les Kongolais sont massacrés, violés et humiliés par des hommes en armes venus principalement du Rwanda et de l’Uganda avec la complicité de quelques Kongolais. Tous sont à la solde des multinationales qui ont choisi de se procurer à moindre coûts les minerais rares que l’on trouve en grande quantité en RDC.

Plus de huit millions de Kongolais sont mort et plus de quatre cent milles Kongolaises (depuis les bébés jusqu’aux femmes âgées de plus de 97 ans) ont été violées-humiliées et tout cela continuent jusqu’ a ce jour.
La roue de la Tragédie Kongolaise n'a pas encore été stoppée par ceux qui la font tourner:
Les morts se comptent par millions,
Les orphelins et les veuves aussi,
Les Kongolaises mutilées se comptent par centaines de milliers,
Les deplacés, les blessés et les traumatisés se comptent par millions....
Mais alors pourquoi les Kongolais qui vivent en "occident" continuent-ils à commémorer, célébrer et observer cette journée du 30 Juin comme une journé ou le Kongo et les Kongolais ont eu à reconquérir leur indépendance? Depuis quelques années des documentaires, des reportages télé, des reportages dans les magazines, des articles de journaux, des colloques, des séminaires, etc.,.., nous apprennent que les "occidentaux" n'avaient jamais accordé l'indépendance au Kongo et aux Kongolais. Ils ont eu à étouffer dans l'œuf les mouvements de revendications des Kongolais qui se battaient pour leur indépendance.

Dans le but d'accorder une indépendance fictive au Kongo-Kinshasa, un nombre incalculable de leaders, d'activiste, de chef coutumier et de chef de bandes Kongolais patriotique ont été assassinés ou décapites, avec la collaboration de certains Kongolais traitres conscients et inconscients. Les plus célèbres de ces martyrs Kongolais patriotiques sont: Patrice Emery Lumumba, Maurice Mpolo, Joseph Okito, Jacques Lumbala, Punga Lunganga Djoke, Jean Bononge, Evariste Lukamba, Theodore Bonde, Jérôme Mondjongo, Joseph Oshako, Pierre Mulele, Georges Grenfell, Joseph Mbuyi, Emmanuel Nzuzi, Jean-Pierre Finant, Muzungu Christophe, Pierre Elengesa, etc. et tous les Anonymes.

Ce qui est incompréhensible, c’est le fait qu’après tout ceci, les Kongolais qui vivent dans les pays "occidentaux" s'attèlent à organiser des soirées dansantes et des concerts de Soukous-Ndombolo pour fêter le 30 Juin comme jour de l’ « indépendance ». C’est comme si les Kongolais avaient été déshumanisés. Nous nous attendions à des manifestations de sensibilisation de l’opinion publique internationale de la part des Kongolais de la diaspora dans le but de sensibiliser le monde entier de ce que les multinationales et certains gouvernements font en RDC sans que leurs opinions publique ne soient au courant.

Finalement, nous nous posons la question de savoir que veulent réellement les Kongolais et Kongolaises de la diaspora en célébrant un "grand événement" qui ne l'est pas: la RDC n'est pas indépendante.
Ne serait-il pas plus correcte de rendre hommage à ceux qui sont mort pour que les Kongolais puissent obtenir réellement leur indépendance?, et rendre aussi hommage à tous les victimes connues et inconnues du "néocolonialisme" dans le but de ne pas refaire les même erreurs que tous les martyrs Kongolais ?