Tuesday, December 22, 2015

LA CONFERENCE DE GOREE DONNE DES CAUCHEMARS A TOUTE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE EN RDC AINSI QU'A SON AUTORITE MORALE

Du 12 au 15 Décembre 2015 s'est tenue sur l'île de Gorée, au Sénégal, la Conférence sur les défis et enjeux des processus électoraux en Afrique Sub-Saharienne. 30 participants de huit pays, notamment la RDC, le Togo, l’Angola et le Burkina ont échangé durant deux jours sous forme de plusieurs ateliers.
Quelques conferenciers a la Goree
Y prenaient part pour la RDC, l'opposition politique, la société civile et l'Eglise Catholique. Aucune déclaration officielle n’a été faite à l'issue de ces ateliers. Seul un rapport de trois pages a été publié. Intitulé « Les élections et les processus démocratiques en Afrique subsaharienne », qui fait état de la réunion qui s’est déroulée sur l’île de Gorée à huis clos.

Parmi les participants Congolais une présence inattendue, la fille du prophète Joseph Mukungubila Mutombo, Esther Mukungubila. Le prophète Mukungubila, qui vit actuellement en exile forcée en Afrique du Sud, avait tenu à s’associer avec ces paires Congolais parce qu’il est toujours dans la lutte pour la libération de la RDC.

Esther Mukungubila et le depute Samy Badibanga
Ces leaders Congolais ont profité de cette conférence pour se réunir entre eux, loin de l’ANR et des hommes du General Célestin Kanyama. Ils ont compris qu’il fallait absolument un sursaut d’orgueil de leur part parce que la RDC est la risée de toute la planète : Comment un si grand pays pouvait être occupé par un groupe qui est au pouvoir à Kigali. Il a été décidé de s’unir et d’arrêter de se tirer dessus, afin de de se concentrer uniquement sur le départ en 2016 de Kabila Joseph aka Kanambe Hypolithe: Pas de troisième mandat présidentiel et respect obligatoire de la constitution du pays (Une charte a été signée entre Congolais). Ils ont considéré le reste comme étant du linge sale qui devra absolument se laver en famille en toute justice.

Prit de panique, l'administration d’occupation de la RDC, avait affirmé que cette conférence était une réunion avec pour but d'apprendre aux participants Congolais la fabrication des cocktails Molotov (dixit le porte-parole du gouvernement Omalaga Mende Lambert). Le pouvoir à Kinshasa accusera donc le Sénégal d'accueillir une réunion destinée à former des personnes dans les « techniques » de déstabilisation des institutions du pays. Mais les autorités sénégalaises vont indiquer qu’elles n’avaient rien à voir avec «cette réunion privée ».

Esther Mukungubila entoure de Franck Diongo, Martin Fayulu
et Mike Mukebayi
La réalité ou plutôt la vérité est tout autre. Joseph Kabila Kabange aka Hypolithe Kanambe (president de la RDC) et toute sa cour de courtisan-flatteurs sont pris de panique. C’est la panique générale à bord du « Titanique » Majorité Présidentielle. 
Ils sont malades du fait que tous ces éminents Congolais se soient retrouvés à 12.529 kilomètres de Kinshasa sans qu’un seul membre de la MP ne soit convié. En plus, ses ennemis jurés étaient de la partie : Paul Nsapu de la FIDH (en exile forcée), Floribert Anzuluni de Filimbi (en exile forcée), Jean-Jacques Wondo de la DESC et surtout Le prophète Joseph Mukungubila représenté par sa fille.
La derniere photo de famille des conferenciers Congolais
Il fut donc Impossible au pouvoir en place à Kinshasa d’empêcher, via les hommes du général Célestin Kanyama aka esprit de mort, cette réunion, ni d’effectuer une descende musclée avec les agents de l’ANR dans le but de disperser les conférenciers et effectuer quelques arrestations. Il fut aussi impossible d’envoyer sur place des Kuluna (les jeunes sportifs du PPRD) à la solde du régime pour perturber la conférence avec des machettes et des gourdins. Tout se passe à 12.529 Kilomètres de la RDC, dans le pays qui détient et juge un témoin clé de l’assassinat de Floribert Chebeya, Paul Mwilambwe ancien Major à la Police national Congolaise.

La conférence de Gorée donne des cauchemars à la MP et à son autorité morale.
Il nous reste plus qu’à observer le cours des événements.

Freddy Monanga pour Code 243 NEWS.

JUIN 2007: LORSQUE JOSEPH KABILA PROMETTAIT DE NE PAS TOUCHER A LA CONSTITUTION


La photos ci-dessous est de la page d'une interview accordée à Jeune Afrique en 2007 par le président Congolais Jospeh Kabila aka Hypolithe Kanambe. Elle fut publiée sur le site internet de Jeune Afrique le Mardi 12 Juin 2007. Dans l'interview, il donne sa parole d'honneur et sa parole d'officier militaire qu'il ne touchera pas à la limitation de deux mandatsprésidentiels consacrée par la constitution de la RDCongo. Aujourd'hui, huit ans après, que vaut sa parole?

Il nous reste qu’à observer le cours des événements.
Paix dans vos maisons.

Freddy Monanga pour Code243 NEWS


Jeune Afrique du Mardi 12 Juin 2007

Tuesday, November 10, 2015

LES ELITES CONGOLAISES VEULENT-ELLES DE LA DEMOCRATIE? L'INTELLIGENTSIA CONGOLAISE VEUT ELLE D'UN ETAT DE DROIT EN RDC?

Non, les élites Congolaises et l’intelligentsia Congolaise ne veulent ni de la démocratie ni d’un État de droit en République Démocratique du Congo. Cette affirmation étonne le lecteur et tous ceux qui suivent l’actualite de la RDC de près. Mais commençons par définir la démocratie et l’Etat de droit (non pas l’état de droit, le premier s’écrit avec un « e » majuscule l’autre avec un « e » minuscule).


Chers lecteurs de Code243, le titre de cet article sont des questionnements très importants que les Congolais et les Congolaises devraient se poser. Pourquoi ? Tous simplement parce que la démocratie comme système politique est culturelle. Normalement, elle se vit et se pratique d’abord dans la plus petite cellule d’une nation qui est la famille. Puis elle s’étale jusqu’à toute la nation et l’état. 
Ici, je précise, il n’est pas question de la démocratie culturelle ni de la démocratisation de la culture.

Dans un pays démocratique, tous les citoyens ont le droit de participer, de près ou de loin, aux décisions qui les concernent. Ils élisent des personnes qui les représentent et qui prennent des décisions en leur nom pour le bien être de toute la nation et des citoyens de cette nation. 

La démocratie permet au peuple de contrôler ses dirigeants, et de les évincer sans recourir à une révolution. Mais le terme de démocratie ne se réfère pas uniquement à des formes de gouvernements, mais peut aussi désigner une forme de société ayant pour valeur la liberté et l'égalité. La démocratie prend une dimension culturelle. Elle est un ensemble de valeurs, d'idéaux et de principes politiques, sociaux et culturels. 
Le terme de démocratie peut aussi servir à qualifier le fonctionnement de tout corps ou organisation sociale (organisme public ou privé, associations, entreprise, etc), le plus souvent par le biais du qualificatif de démocratique. Cela signifie alors généralement que le fonctionnement de ce corps ou organisation sociale repose sur l'égalité des membres du groupe, le non cumul et la rotation des charges, sur des procédures de délibérations, ou encore de votes, d'élections et/ou de tirages au sort.
Ainsi donc, la démocratie ne se limite pas aux élections ni aux tirages au sort. C’est vraiment une façon erronée de concevoir la démocratie. Les élections ne sont qu’une conséquence logique de la dite démocratie.


Mais plus important encore, la démocratie s’accompagne toujours de l’État de droit qui est la principale caractéristique d’un régime démocratique. L'État de droit suppose le respect de la hiérarchie des normes, l'égalité devant le droit et l'indépendance de la justice. Sans oublier quelques concepts comme  la séparation des pouvoirs, les droits de l’homme, les droits de la minorité, la sécurité juridique, les droits de l’enfant, le droit à l’éducation, etc.

Chers Lecteurs de Code243, lorsque la plus petite cellule de la nation est déstabilisée, détruites et surtout aliénées, il est difficile pour qu’une nation puisse avoir un état démocratique. Une nation qui ne sait pas ou qui ne sait plus définir qu'est ce qu’une famille pour elle, qui ne sait plus c’est quoi une famille selon les profondeurs de son authenticité, est condamnée à vivre la démocratie comme un cancer qui va l’amener vers une autodestruction. C’est le cas aujourd’hui de plusieurs pays d’Afrique et en autre la République Démocratique du Congo.

- Combien d’honorables sénateurs et députes Congolais sont-ils réellement prêt à recevoir des ordres et à rendre compte à des pauvres-indigents citoyens Congolais ?

- En démocratie, lorsqu’un citoyen attrape un cambrioleur dans son domicile, il n’a pas le droit de lui mettre du pétrole dans les oreilles pour que mort s'en suive. Ce citoyen, en démocratie,  sera condamné très sévèrement par la justice. Les Congolais sont-ils prêt à accepter cela ?

- La démocratie n’existe pas dans les parties politiques en RDC. Elles qui pouvaient peut-être sauver la situation et devenir des véritables écoles d’apprentissage de la démocratie. Et lorsqu'elle y existe, elle est à géométrie variable.

- Les Congolais sont-ils prêt à traiter les enfants comme il se doit ? Dans un Etat de droit, ceux qui ont chassé leurs enfants pour cause de « sorcellerie » sont punissables sévèrement par la loi.

- Dans un Etat de droit, les coopérations (les magouilles ou Cop) ne se font pas au vu et au su de tout le monde. Elle ne sont pas des pratiques normales de toute une Nation à tous les niveaux de la sociéte. Dans Etat de droit, la justice punie sévèrement ces pratiques


Chers lecteurs de Code243, lorsque vous examinez sérieusement et sincèrement le quotidien des Congolais (les dirigeants, les opposants, les hommes d’affaires, les cadres, les sans emplois, les propriétaires terriens, les artistes, les fonctionnaires de l’état, les militaires, les policiers, les parents, etc.) le constat est qu’ils veulent la démocratie mais qu’ils ont une connaissance ou une image fausse de la démocratie. Et les Congolais qui vivent dans les vielles démocratie, une fois arrivés en RDC, ils se comportent en véritables barbares. Raison pour laquelle, j’en arrive à déduire que les Congolais veulent la démocratie mais pas la vraie démocratie. 

Toute la planète sait que la RDC est envahie mais les élites Congolaises et l’intelligentsia Congolaise vivent comme si la RDC n’avait qu’un problème de petite mauvaise gouvernance. Dans cette invasion accompagnée par les élites Congolaises et l’intelligentsia Congolaise (sans oublier les dirigeants), un désordre organisé règne sur toute l'étendue du pays. Les plus malins, tres souvent membres de l'élite, de l'intelligetsia et des dirigeatns, arrivent à manger à leur faim et à se constituer des véritables fortunes grace à ce désordre organisé.

Non, les élites et l’intelligentsia Congolaises ne veulent pas d’un VERITABLE Etat de droit en RDC. C’est inconscient pour beaucoup et conscient pour une grande majorité, car démocratie égal moins de Cop,
démocratie égal fini l'actuel désordre organisé.

Freddy Monanga pour Code243 TV NEWS

Monday, November 9, 2015

MOISE KATUMBI CHAPWE: OPA SUR L'OPPOSITION CONGOLAISE

Chanté par les musiciens Congolais, adulé par les sportifs africains voilà maintenant que les politiciens Congolais prennent le relais.
Moise Katumbi Chapwe


Il n’y a pas très longtemps, en RDC, tous les politiciens voulaient s’afficher avec Wa Mulumba Tshisekedi qu’ils avaient tous surnommé Moise. Aujourd’hui, en convalescence à Bruxelles, papa Etienne est seul. Il n’y a pas de ruées vers Bruxelles pour se faire photographier avec le sphinx de Limete. Personne ne se précipite à Bruxelles pour serrer la main de « Moise » Tshisekedi.


Au fait, Etienne Tshisekedi n'est-il plus le Moise Congolais?

Un autre Moise vient de voir le jour. Ou se trouve-t-il ? Il suffit de chercher à savoir quelle est actuellement la destination préférée des politiciens Congolais. Là où se trouve la marmite de Pondu (les billets verts), la se dirigent tous les faméliques.
Moise Katumbi n’a pas besoin d’être surnommé, il porte bien son prénom de Moise.


Avec une opposition Congolaise désunie, sans idéologie et habituée à la mendicité, monsieur Katumbi n’a pas besoin de lancer une OPA. L’OPA s’est lancée toute seule. On parle déjà de lui comme le nouveau leader de l’opposition Congolaise. Mon Dieu que c'est grave.
Même ceux de la diaspora et les ultra combattants-patriotes sont hypnotisés par l’odeur du Pondu (les billets verts) qui se dégage des marmites de monsieur Moise Katumbi. Des groupes de soutien à Katumbi, non agrées ni approuvés par lui, poussent comme des champignons dans toute la diaspora. Tout le monde espère avoir sa portion de Pondu. Tout le monde veut le rencontrer.



Tels des enfants touchés par le Kwashiorkor qui sont a la recherche de quelque chose qui pourrait remplir leur estomacs, voilà les Congolais qui font la chasse à Katumbi. Non pas pour lui faire la peau mais pour se nourrir de Pondu. Il paraitrait qu’il a une recette de Pondu unique et spéciale.

Et pourtant, chers lecteurs, pas plus tard qu’en Mai 2012, le Chef (maitre de cuisine) Katumbi Moise était recherché à Zurich par les combattants-résistants-patriotes qui voulaient en découdre avec lui. Le Chef n’a eu la vie sauve que grâce à la police Zurichoise.
Moise Katumbi a Zurich - Mai 2012


Tous veulent devenir riches : opposants, combattants-résistants-patriotes, politiciens, etc. Face aux milliards de Katumbi, il n’y a plus débat ou plutôt il n’y a pas débat. C’est le « développement » personnel qui compte. Ceux qui ont géré à l’époque des dinosaures et ceux qui gèrent aujourd’hui, eux aussi ne rêvent que d’être a table avec le « Moise » Moise Katumbi Chapwe. La gestion de la Res Publica par les mobutiste et les kabiliens étant caractérisée par l’opacité et les détournements des deniers publics, c’est aussi le « développement » personnel qui en est la finalité.

Pour bien flatter le Chef Katumbi, certain ont décidé de ne plus s’habiller qu’en noir et blanc ; les couleurs de Mazembe. Ils sont même prêt à porter les crampons et intégrer les Corbeaux de Lubumbashi. Le ridicule paye très bien en RDC.

Finalement Monsieur le premier Jean Nguza Karl-I-Bond, paix a son âme, avait raison. Face à la presse Belge il dira ceci : Ce que vous appelez Ping-Pong, Girouette, moi j’appelle cela la politique. Il avait très bien résume la politique au Zaïre-RDC.

Chers lecteurs, un ami me dira : Freddy Monanga O zali koloba trop. Kutana na Moise O koyeba. Je traduis : Freddy Monanga tu parles trop. Rencontre Moise et tu comprendras.
Alors, j’attends de comprendre un jour.


Article de Freddy Monanga  

Wednesday, September 2, 2015

DIALOGUER AVEC LE POUVOIR R.D.CONGOLAIS OU NE PAS DIALOGUER?


Freddy Monanga donne son opinion sur un sujet qui ravive les passions parmi les Congolais durant cet été 2015.
Faut-il dialoguer avec le pouvoir en RDC ou ne pas dialoguer ? En Decembre 2016, l'actuel president de la RDC devra ceder la place a un autre president qui sera elu un mois plutot . Mais l'actuel president avec ses collaboratuers montrent des clairement qu'ils ne veulent pas partir en 2016. L'oposition doit elle dialoguer avec le pouvoir pour trouver une solution afin que les elections puissent se derouler comme prevu aux dates prévues?




Thursday, July 30, 2015

LE CHARNIER DE MALUKU: KIMBUNTA, BOSHAB ET LA M.P. SONT DES MENTEURS ET DES TUEURS


A propos des fosses communes decouvert dans la banlieue Est de Kinshasa, Freddy Monanga de Code243 TV News a une conversation avec un ancien gouverneur de la ville de Kinshasa a savoir Paul-Henri Kabayidi Wa Kabayidi. Ce dernier contredit, infirme, la version du gouvernement de la RDC: Les fosses communes ne sont pas une pratique du gouvernorat de la ville de Kinshasa pour enterrer les indigents et les morts nes.




EN 2016, JOSPEH KABILA GAGNERA LES ELECTIONS SAUF SI LES CONGOLAIS SE REVEILLENT


Freddy Monanga de Code243 souligne le fait que le pouvoir en place a Kinshasa, en RDC, a deja tout organise pour gagner les elections de 2016. Tandis que l'opposition Congolaise se jette dans ce processus electoral les yeux fermes, en oubliant qu'un dictateur n'organise jamais des elections pour les perdre. Sans oublier, qu'un gourvernement d'occupation n'organise jamais des elections pour faire plaisir aux occupants.






Friday, March 13, 2015

LA FECOFA: UNE FEDERATION DE FOOTBALL INCAPABLE, UN NID DE PIRATES.

Article de Freddy Monanga 

Depuis un certain temps, de plus en plus des voix se lèvent dans toute la RDC pour condamner celui qui règne en Maestro sur la Fédération Congolaise de football Association, Constant Omari Selemani, dans sa gestion du football Congolais.
Constant Omari president de la FECOFA
Tous les spécialistes du football sont d’accord pour dire que la RDC regorge d’un énorme potentiel de footballeurs capables de faire des Léopards l’une des meilleurs équipe de football de la FIFA et de la RDC une des grandes nations de football de la planète. Mais malheureusement la Fédération Congolaise de Football Association, la FECOFA en sigle, n’a pas une politique claire, à moyen ou long terme, qui peut hisser le football Congolais au sommet du football Africain et mondial. Cette fédération est gangrenée par des pratiques maffieuses qui prennent le dessus sur les politiques à court, moyen et long terme qu’elle devrait avoir. Plusieurs joueurs professionnels évoluant en Europe acceptent de jouer dans les Léopards, pour la nation Congolaise, après plusieurs négociations acrobatiques avec les sélectionneurs nationaux (dans certain cas avec le staff technique aussi), car ne faisant pas confiance à la FECOFA.
Chers Lecteurs, aujourd’hui, sur toute l’étendue de la RDC, un nom circule dans toutes les maisons des amoureux du football. Celui qui, selon les Congolais passionnés du sport roi, devrait remplacer Constant Omari Selemani : Monsieur Eugene Kabongo Ngoy. 
Eugene Kabongo Ngoy

Eugene Kabongo Ngoy est un ancien professionnel footballeur Congolais. Il est né le 3 novembre 1960 à Kinshasa, a débuté sa carrière de footballeur à Kinshasa. Il se fait connaître du grand public de la capitale au sein de la formation de l’AC Matonge au début des années 1980. En 1982, Matonge est sacré champion de Kinshasa et Eugène Kabongo est le meilleur buteur du championnat de la Ligue de football de Kinshasa. A cette époque, Eugène Kabongo est également étudiant au département de l’éducation physique à l’Institut Pédagogique National aujourd’hui Université Pédagogique Nationale. Puis il s’envolera pour l’Europe où au cours de la saison 1985-1986 il marquera 29 buts en 30 matches de championnat et sera sacre meilleur buteur européen. Durant la saison 1990 à 1992 il va arrêter brutalement sa carrière à cause d’une vilaine blessure. En Europe, durant sa carrière professionnelle, il va livrer plus 150 matches et inscrire un total de plus de 100 buts.

Mais Eugene Kabongo est surtout le père de La loi n°11/023 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives en République Démocratique du Congo. Cette loi très importe comporte 124 articles. Il est le premier Congolais qui a proposé à l’assemblée nationale un texte de loi sur la pratique du sport en RDC, c’était en 2008. Au sein de l’assemblée nationale il fut un élu de la ville de Kinshasa, député du Mouvement de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba durant la législature 2006-2011
Avec cette loi sportive, l’ancien capitaine des léopards tient à l’implication de l’État dans la gestion de la chose sportive ; que le gouvernement ait un droit de regard sur les finances des instances sportives nationales.

Bien que cette loi n’est ni parfaite ni complète, elle est un début pour une organisation et une gestion sérieuse et saine du sport en RDC. La loi demande une forte implication de l’État dans la gestion des fédérations sportives et la nécessité de la transparence dans leurs finances, d’autant plus que le gouvernement est le principal financier du sport en RDC. Il est donc tout à fait logique que l’État puisse avoir une mainmise au niveau des fédérations. Lors d’une interview avec Radio Okapi, Monsieur Kabongo Ngoy explique concernant la transparence dans la gestion des finances des fédérations sportives : "Nous savons tous que les fédérations bénéficient des subsides de l’extérieur. On ne demande pas de rentrer dans leurs cuisines internes, mais je pense que la moindre des choses, c’est la transparence, informer le ministère de tutelle que l’on a reçu autant de l’extérieur. Ce qui n’est pas trop demandé. N’oubliez pas que toutes ces fédérations sont liées à la loi 004/2001 sur les Association sans but lucratif". 

Ainsi donc pour Monsieur Eugène Kabongo Ngoy, le sport Congolais a longtemps navigué à vue. Cette loi, sa loi, va permettre d’aller plus loin dans les réalisations sportives. Elle prévoit aussi des sanctions pour bannir l’impunité qui caractérise le monde sportif infecté par des habitudes et des usages mafiosiques. La loi garantit aussi la pratique des sports dans les écoles et bien d’autres innovations dans le domaine sportif, comme la construction des infrastructures sportives, etc.
Pour un nouveau football Congolais et pour des Léopards au sommet du football mondial, les Congolais veulent Eugene Kabongo Ngoy a la tete de la FECOFA. La balle est dans le camp des décideurs...

Thursday, February 19, 2015

IL AVAIT PREVENU LES ZAIROIS CONTRE L'AFDL EN NOVEMBRE 1996. IL N'A PAS ETE ECOUTE

LETTRE OUVERTE (Novembre 1996)
Écrite par le Prophète de l’Éternel, Joseph MUKUNGUBILA MUTOMBO.
Publiée par les journaux ci-après :
1. La Conscience, numéro 259 pages 2. Du 3 au 28 Novembre 1996
2. Beto na Beto, numéro 79 pages 5. Du 6 Décembre 1996

Au Président de la République,
Au Président du Haut Conseil de la République, parlement de Transition, HCRPT en sigle,
Au chef du Gouvernement,
A toute la classe politique,
A tous ceux qui interviennent à quelqu’échelon que ce soit dans l’appareil de l’Etat

Jusqu’à ce jour mon message que reprenait la presse écrite et audiovisuelle avait pour auditoire au premier chef le peuple Zaïrois et tous ceux, de par toute la planète, sont appelés à connaître le plan de Dieu pour notre temps à partir de notre pays selon ce qui avait été annoncé d’avance par les prophètes. Je crois l’avoir démontré sans équivoque…
La Conscience numéro 259, pages 2. Du 3 au 28 novembre 1996

Aujourd’hui les circonstances imposent que je cible mon intervention comme repris ci-haut. Ainsi donc, si ma lettre s’adresse à vous, Citoyen Président de la République et ce faisant je m’adresse au Président du HRPT, au Chef du Gouvernement, à toute la classe politique ainsi qu’à tous ceux qui interviennent à quelqu’échelon que ce soit dans l’appareil de l’Etat, je pense particulièrement ici entre autres à l’Armée, c’est parce qu’il est impérieux de coordonner, dans une cohésion d’esprit, des dispositions interpellant en première ligne tous les maillons de cette chaîne ; conformément aux garanties dont m’assurer l’Eternel et se rapportant au devenir de notre pays, ce pays entrecoupé des fleuves. Il est évident que certaines dispositions particulières ne seront pas reprises dans cette lettre mais vous seront communiqués selon que l’Eternel nous le permettra. Cela étant, voici mon propos :Eu égard à tout ce qui se passe chez nous dans ce pays de promesses, mon cœur est très choqué et je comprends que même ceux que nous croyions être nos frères ne le sont pas. Personne ne peut venir à notre secours. Pourquoi cette haine ? On est victime de l’hospitalité comme l’ont dit les autres ?
L’Esprit de Dieu m’avait saisi et la voix me dit : « Je suis l’Eternel Dieu de toutes les nations et c’est le Zaïre qui s’est démarqué, car ce pays je l’ai choisi. Ainsi, mon serviteur, tu verras ce que l’Eternel va faire et cela te servira de signe que c’est moi l’Eternel qui t’ai appelé. » Cette voix avait continué en disant : « …mais Dieu est ce qu’il est , il voudrait vous combler de joie, une sorte de récompense à votre bravoure mais aussi à cause de votre patience de tout ce temps pendant lequel vous avez accepté d’endurer la souffrance. Toi, peuple, ne crois pas que ces gens te voulaient du bien.
Au contraire, ils voulaient seulement exploiter tes richesses… » Dieu créateur qui t’avait choisi dès avant la fondation du monde mettait le temps en réserve pour toi. Nous voici au temps fixé par le ciel. Et personne, je dis bien personne, ne saura t’empêcher de savourer ce bonheur tant attendu. Ton bonheur est celui du monde entier. Ta libération est celle qu’attend tout homme (l’humanité) quel que soit le lieu où il se trouve. Dieu prend aujourd’hui tout en mains. Que celui se fera de vouloir créer la confusion sera lui-même confondu.
La main de l’Eternel est levée, ce n’est pas une libération par un homme mais cela vient de Dieu qui entend assurer la paix et la sûreté sur toute la terre et le Zaïre doit être inscrit en lettres d’or. C’est historique ? Non, c’est prophétique car l’histoire passe mais la prophétie, elle reste ; elle demeure car elle est la parole permanente de Dieu. Jésus a dit : « le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront point ».
Le Prophete Mukungubila Mutuombo
« Réjouis-toi, mon peuple, car Dieu est descendu vers toi et a jeté son regard sur toi pour te libérer complètement. Ne sois pas rebelle mais obéis à sa voix et le bonheur sera à toi ».
Cela étant, comment un pays ami et frère pourrait envahir ce grand pays et béni et qui dans un proche avenir deviendra le lieu de refuge pour toutes nations ! C’est vraiment révoltant ! Nous avons supporté ce lourd fardeau de souffrances dans le calme avec espoir qu’un jour le soleil d’espérance allait luire sur nous car il nous l’a dit ce grand Dieu. Le Zaïre s’est montré capable de pouvoir jeûner et braquer les yeux sur le Créateur s’il pouvait nous consoler en nous apportant des solutions qui soient meilleures pour qu’enfin nos dirigeants parviennent à assumer leur responsabilité.
Et aujourd’hui c’est le Rwanda qui se porte garant de pouvoir nous supporter et renverser le Chef de ce pays au vu et au su de tous ceux qui prônent la loi, le droit sans pouvoir freiner la démence de ces rebelles Rwandais qui agissent au mépris de ladite loi. Aujourd’hui les grands sont impuissants, ils ne reconnaissent plus que ce pays qui est le nôtre est souverain ?!! Pourquoi mes compatriotes ne pourraient pas s’unir et parler le même langage ?
Quand l’ennemi envahi notre pays, plus question de se laisser distraire par les soi-disant médiateurs. Et ils ne parlaient que de l’évacuation et de l’aide humanitaire au lieu de pouvoir intervenir pour un pays souverain et déloger les envahisseurs pour les bouter dehors. Malheureusement pour nous, ils ne réclament que le corridor juste pour venir en aide aux réfugiés sans pouvoir s’occuper des Zaïrois qui avaient accueilli les réfugiés. Dès lors nous comprenons l’adage populaire : « trop bon trop couillon » ; c’est justement parce qu’il y a anguille sous roche et l’Eternel va frapper fort puisque le monde se complait à jouer dans l’hypocrisie. L’Eternel Dieu seul juste juge, saura trancher et la victoire est certaine pour nous. Le Rwanda se permet de pouvoir renverser notre Chef de l’Etat ; est-ce à dire qu’un Rwandais pourrait diriger le Zaïre ?!! Mais avec quelle capacité ?!! Dieu nous a suffisamment enseigné l’honnêteté et la loyauté et nous savons de quelle façon nous pouvons recevoir les gens. Qui va payer ce sang qui vient de couler au Sud et Nord Kivu ? Pourtant ce Dieu vient de choisir ce pays coupé par les fleuves pour relever l’homme qui était longtemps méprisé. Cet outrage sera irréparable car c’est au mépris de la révélation de Dieu que ces pays nous ont provoqués. Je tiens aujourd’hui à pouvoir informer tous nos amis, nos frères que bien que nous ayons trop de problèmes dans notre pays, vous devriez adopter l’attitude d’aider le Zaïre et non pas de nous enfoncer. Tenez, regardez les villes de l’Est : les gens en débandade, ils perdent leurs biens, leurs bien-aimés et pour quel péché ?!! Sachez que l’Eternel Dieu va répondre.

Que le Chef de l’Etat, le HCRPT et le chef du Gouvernement puisse prendre toutes les dispositions afin d’assurer l’intégrité du territoire car l’Eternel va humilier toute nation osera vouloir assujettir ce pays que l’Eternel s’est choisi pour en faire son instrument. Car le Dieu créateur est avec nous et il est pour nous ; nous n’avons rien à craindre.
Et je mets en garde : tout pays ou toute action qui osera se lever pour attaquer le Zaïre se sera humilié par l’Eternel Dieu qui a créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve. Quelle que soit son importance ou sa position. Inutile de prendre en haine ce peuple que Lui-même a pointé du doigt pour en faire son messager. Si les nations ne comprennent pas encore que le Zaïre est un pays de prédilection, qu’elles attendent dans la suite des temps pour s’en convaincre. Dieu nous accordera le temps. Mais déjà l’Eternel est en action. Comme j’aimerai le dire : « le peuple est libre de refuser ce que dit le prophète mais il ne sera plus libre de refuser l’accomplissement de toutes les paroles du Prophète » Esaïe 44:24, 25,26.
Que celui que j’ai rencontré, dont le Trône est inaccessible au méchant à cause de Sa Gloire et de la Lumière éblouissante qui l’entoure, vous bénisse et qu’il daigne vous accordez la grâce de rentrer en possession de ce qui doit vous revenir de droit selon sa parole : Deutéronome 33:13-17.
L’Esclave de Dieu
Paul MUKUNGUBILA

Tuesday, February 17, 2015

JOSEPH KABILA SESE SEKO ET SES FAUCONS VEULENT-ILS LA PEAU DU DOCTEUR MUKWEGE?

C'est honteux et triste ce qui arrive au docteur Denis Mukwege.
Ce docteur a commencé à soigner les Kongolaises et les Kongolais avec ses propres maigres moyens. Aujourd'hui, il a la reconnaissance de toute la planète mais son gouvernement semble ne pas apprécier cela. En effet, il reçoit des prix un peu partout sur la planète, il est reçu par plusieurs personnalités importantes de par le monde mais le gouvernement de son pays n'a jamais était fier de ce docteur Mukwege. En ce qui concerne le docteur Mukwege et ses exploits, un silence assourdissant s'echappe du gouvernement, de la presidence et de la majorites presidentielle.
Le president Joseph Kabila qui, maintenant, aspire, ou plutôt qui rêve d'être un SESE SEKO KUKU NGBENDU WAZA BANGA
Joseph Kabila Sese Seko aka Hipolithe Kanambe
(ce n’est qu’un rêve) semble ne pas apprécier la visibilité de ce Kongolais. Le "Raïs" Congolais et ses faucons n'ont jamais décoré ce digne fils de la RDC alors que tous les Kongolais sont fiers d'avoir un concitoyen comme Mukwege Denis.
Mais qu'es ce qui explique ce comportement de Joseph Kabila Sese Seko et de ses faucons (les flatteurs, les suivistes, etc...) vis à vis de Mukwege et de son hôpital?
Chers lecteurs de CODE 243, c'est à vous de répondre........

Dans une RDC traversée par la violence, le Sud Kivu ne fait pas exception. Région outrageusement riche en minéraux, dont le coltan et la cassitérite, favorisée par un climat exceptionnellement clément et une nature luxuriante, ce pourrait être un paradis. C’est un paradis pour les trafiquants de ressources minières, pour les rebelles réfugiés dans les collines, pour les bandes armées et les enfants soldats démobilisés qui pillent, violent et tuent. C’est un cloaque, c’est un enfer pour la population. On dit et on répète aujourd’hui que le viol est une arme de guerre. Celui qui n’a pas vu un ventre de femme traversé de part en part- vagin, utérus, vessie, colon -par un pieu, ou un ventre de femme à qui on a tiré une balle dans l’anus ou le vagin, ne sait pas ce qu’est la barbarie au Kivu. Celui qui n’a pas vu un bébé de dix-huit mois, violée et complètement ouverte, laissée pour morte dans un champ, et que Mukwege essaie, comme on ferait de la dentelle, de reconstruire malgré tout, ne sait pas vraiment de quoi sont capables les hommes. Et c’est le quotidien à Panzi, où plus de deux cents nouvelles victimes entrent chaque mois, et où l’admission d’enfants violées a spectaculairement grimpé au cours du mois dernier.
Docteur Denis Mukwege avec de deux de ces patientes


En bâtissant l’hôpital de Panzi et ses nombreuses annexes (Dorcas, la Cité de la Joie, le projet Victimes de violences Sexuelles), Denis Mukwege a voulu construire une espèce de phalanstère, comme les utopistes du XIX siècle. Un endroit protégé, où on soigne les corps et les âmes, où on réinvente la bonté, l’amour, les règles morales. Un univers complètement improbable, mais où les femmes victimes de viol ou d’agressions sexuelles, retrouvent la force de vivre. Et parmi ces femmes, les enfants violés. Et parmi eux aussi, les enfants nés d’un viol, parfois gardés par leur mère, parfois abandonnés à Panzi à cause de l’exclusion et de l’ostracisme qui les attend dans leur propre communauté.

Ces dernières semaines, l’étau se referme sur le Docteur Mukwege. Les menaces d’attentat se précisent. L’un a été déjoué pendant le séjour de Veronique De Keyser, durant la premiere semaine du mois de Fevrier 2015. Les suspects ont pris la fuite mais un tueur à gage bien connu est toujours réfugié à Bukavu. Denis Mukwege ne sort plus de l’enceinte de l’hôpital où il vit avec sa famille. En plus de sa garde personnelle, assurée depuis l’attentat dont il a réchappé il y a deux ans, la Monusco assure maintenant, dans l’hôpital même, sa garde rapprochée. Le gouvernement le soupçonne de vouloir jouer un rôle politique dans son pays, voire de se préparer pour les présidentielles de 2017 ; il l’accuse de fraude fiscale, pour n’avoir pas payé de taxes alors qu’il gère un hôpital privé, et gèle ses comptes bancaires. La route qui mène de Bukavu à l’hôpital n’est plus entretenue depuis longtemps, alors que c’est une route nationale. Durant la semaine qui vient de s’écouler, trois personnes y sont mortes et un car, contenant des enfants, a versé dans un ravin. Mais surtout la terreur s’installe et nombreux sont ceux qui conseillent à Denis Mukwege de s’expatrier- comme il avait dû le faire après l’attentat qui avait coûté la vie en 2012 à son garde de corps. Le problème de l’exil, n’est pas celui d’un aveu d’échec. Mais c’est abandonner Panzi, ses femmes et ses enfants. Mukwege l’a déjà fait une fois, et ‘ses’ femmes se sont cotisées pour lui envoyer un billet d’avion. Pour le faire revenir. Et il est revenu avec des larmes dans les yeux. C’est ça aussi le miracle Panzi.

Aujourd’hui, Denis Mukwege alerte toute la communauté internationale non pas sur sa propre personne, mais sur ces femmes, ces enfants violés en toute impunité. 
Qui organise ces atrocités ?Qui les couvre ? Comment les stopper ? Quelle enquête indépendante mettre en place si le gouvernement se déclare impuissant ? Pendant le séjour d’une semaine de Veronique De Keyser, trois bébés violés ont été opérés par Denis Mukwege, avec l’équipe du professeur Cadière de l’Université Libre de Bruxelles. Elle a assisté à la troisième de ces interventions : une petite fille de 18 mois. Avant de commencer l’opération, assis entre les jambes ouvertes du bébé, Denis Mukwege a croisé les mains et s’est recueilli pendant quelques minutes. A la sortie de la salle d’opération, bouleversé, le Docteur Mukwege s'adressa à Veronique:  – Mais comment tu expliques cela ? Comment peut-on faire cela à un enfant ? Mais dans quel monde vivons-nous ? Il faut que cela s’arrête !

Il faut que cela s’arrête avant qu’on arrête Mukwege.
Il faut que cela s’arrête avant que le docteur Mukwege ne soit assassiné.

Article de Freddy Monanga pour CODE243 TV NEWS
(source: Article de Veronique De Keyser)







Sunday, February 15, 2015

MASSACRE A L'HOPITAL GENERAL DE KINSHASA

(Article d' Afrique.Kongotimes.info)

Le 21 janvier, les SMS coupés, pas d’internet, les télécommunications sont perturbées. C’est dans cet isolement totale du reste du monde qu’un massacre se déroule au sein de l’hôpital général de Kinshasa, ex Mama Yemo. « C’est une grave violation de la convention de Genève, un crime contre l’humanité », affirme un médecin.
Que s’est –il réellement passé ?
 Le 19, 20, 21 janvier, la ville de Kinshasa est en ébullition sans précédent. cette ville de plus de 12 millions d’habitants est en effervescence, la manifestation de l’opposition contre la loi électorale qui veut prolonger le mandant de Joseph Kabila par un mécanisme de « glissement » au-delà de 2016, est violemment réprimée par les forces de l’ordre. Du coup la manifestation que l’opposition voulait pacifique se transforme en une tornade ravageant tout sur son passage. La répression aveugle et incontrôlée des forces de sécurité provoque de morts et plusieurs blessés. Certains sont acheminés à l’hôpital général de Kinshasa, (Ex Mama Yemo).

Le 21 janvier vers 11 h00’, une forte délégation de l’opposition et activistes de droits de l’homme composée des honorables députés nationaux, cadres politiques et défenseurs de droits de l’homme : Martin Fayulu, Franck Diongo, Emery Okundji, Albert Fabrice Mpuela, Kovo Ingila , Albert Moleka, Jean Claude Mwalimu, Christopher Ngoy et Paul Kasonga, Mè Théo Mulombock. Cette forte délégation se rend à l’hôpital général, visiter les blessés de la démocratie, comptabiliser le nombre de martirs de la démocratie à la morgue.

Avec l’argent cotisé par les membres de l’opposition et la diaspora congolaise, cette délégation avait apporté de la nourriture, draps et payé quelques frais d’hospitalisation de ces martyrs et blessés de la démocratie abandonnés par le gouvernement congolais.

Aussitôt Informé de la présence de la délégation de l’opposition à l’hôpital général, le pouvoir de Kinshasa va dépêcher un camion rempli de militaires de la garde républicaine en renfort aux autres éléments en tenue civile qui s’y trouvaient déjà avec mission de soutirer les corps des victimes, effacer les traces, intimider les blessés et autres.

Soudain, coupure d’électricité, tirs à balle réelle à bout portant, c’est l’horreur ! « Je n’ai jamais vu un tel degré de l’inhumanisme sauvage », affirme un défenseur de droits de l’homme présent dans le lieu du drame. Selon les informations que nous détenons et transmises à la Monusco, ce massacre a fait 11 victimes dont un médecin, deux garde-malades tombés surplace au pavillon où se trouvaient les blessés de la répression barbare. Le rapport détaillé de ces violations massives pour une enquête sérieuse était faite par les défenseurs de droits de l’homme sous la conduite de Christopher Ngoy qui sera enlevé la nuit du drame par les éléments de service de sécurité. Le massacre de l’hôpital général de référence de Kinshasa (Ex Mama Yemo) serait l’une des raisons de l’acharnement de Christopher Ngoy et d’autres qui en savent trop sur cette escalade sauvage de la Kabilie.

L'EQUATEUR: UNE PROVINCE ABANDONEE A ELLE MEME

Article de Freddy Monanga

La province de l'Equateur en RDC est la province la plus pauvre en terme de qualité de vie des habitants.
Et pourtant dans la majorité présidentielle il y a plusieurs cadres qui sont ressortissants de cette province. Il y a des ministres, des conseillers à la présidence, etc., mais le quotidien des habitants de la province est la plus catastrophique de la république. Des centaines d'hommes et de femmes ressortissants de cette province se font des coups tordus, des coups bas pour plaire à celui que les Kinois appellent "alias Kabila Joseph". Et pourtant le « Raïs » Congolais et ses faucons ne portent pas les Equatoriens dans leurs cœurs. Il fut même un moment, pendant des mois, ou toutes les embarcations en provenance de Mbandaka pour Kinshasa étaient stoppées à la frontière Est de Kin sur le fleuve Congo, tous les jeunes hommes débarqués et massacres puis jetés dans le fleuve attachés chacun à une grosse pierre.
La ville de Mbandaka, n'a rien d'une capitale de province.
On se pose la question : Mais où est la révolution de la modernité des cinq chantiers dans cette ville capitale de la province de l’Equateur?
On a l'impression d'être dans un grand village du Moyen-Age. Mais pendant ce temps, les Equatoriens de la majorité présidentielle se battent à coup de poisons, trahisons et délations pour des billets couleur pondu ou pour un poste de travail. Le clientélisme a élu domicile dans la province du Marechal Mobutu alors que le cœur du pouvoir de Kinshasa a en horreur les Equatoriens.
Et pourtant, cette province a tout pour être une province où les habitants ont une qualité de vie exceptionnelle.
Dans toute la province, les écoles, les centres sanitaires, les cliniques et polycliniques, les prisons, les bâtiments administratifs, sont dans un état de délabrement très avance.
Equatorien, que faites-vous pour votre province? Que faites-vous dans votre province. C'est triste et malheureux. Ne serait-il pas préférable que vous soyez unis autour de la VERITE et non du Mensonge

Monday, February 9, 2015

QUELQUES VERITES CACHEES DE L'HISTOIRE DES NOIRS EN AFRIQUE ET AILLEURS

Article de Freddy Monanga
Hérodote est considéré comme le père de l’histoire (l’histoire comme une science), il rapporta plusieurs faits historiques dans une série de livres intitulés l’Histoire d’Hérodote. En 454 av. J-C (Avant Jésus-Christ), il décide de faire œuvre d'historien et il se lança dans l’aventure de visiter plusieurs contrées mal connues par ses paires. Il a eu à visiter l’Assyrie, la Grèce continentale, la Perse, Médie, l'Égypte, le Pont-Euxin et la Grande-Grèce. Il meurt vers 420 av. J-C, après avoir consacré les vingt dernières années de sa vie à la rédaction de ses histoires sur ses voyages.
Herodote
Hérodote fut très curieux et voulait tout savoir sur les différents peuples mal connus. Ce père de l’histoire et du reportage demeure une source très importante pour l’histoire des Africains sur leur continent. Le deuxième livre de sa série de reportages historiques est consacré à l’Egypte ancienne. En Égypte, il déchiffre les hiéroglyphes, il se passionne pour les mœurs et coutumes des Egyptiens, il les interroge, il consulte les archives des temples, il visite les monuments.

Lisons Hérodote Dans Histoire d’Hérodote Livre II, la traduction nouvelle de P. Giguet dans sa quatrième édition publiée chez Paris librairie Hachette et Cie, édition de l’année 1875.

A la page 86, section IV Hérodote rapporte ceci :
Quant aux affaires humaines, ils sont unanimes sur les points suivants : de tous les hommes, les Égyptiens, les premiers, ont réglé l’année, répartissant sont cour en douze parties ; ils ont, disent-ils, fait cette découvertes en observant les astres ; plus sage, selon moi, que les grecs qui, pour conserver l’ordre des saisons, ajoutent tous les trois ans un mois intercalaire, tandis que les Egyptiens douze mois de trente jours, ajoute tout les ans cinq jours complémentaires, et que pour eux les saison suivent un cercle immuable.

A la Page 102 section XLIII Hérodote nous rapporte ceci :
A propos d’Hercule, j’ai oui dire qu’il était l’un des douze dieux ; quant a l’autre Hercule que connaissent les grecs, je n’ai pu rien apprendre de lui en Egypte. J’ai d’ailleurs plus d’une preuve que les Egyptiens n’ont point emprunté ce nom aux Grecs, mais plutôt les Grecs aux Egyptiens, et notamment ceux qui ont ainsi appelé le fils d’Amphitryon.

A la Page 103 section XLV Hérodote rapporte :
Mais les Grecs en parle beaucoup et se divertissent une manière inconsidérée. Ainsi cette fable qu’il rapporte d’Hercules est un peu trop naïve : a son arrivée en Egypte, disent-ils, les Egyptiens, l’ayant couronné de feuillages, le conduisirent solennellement dans le dessein de le sacrifier a Jupiter ; cependant il garda silence, mais prés de l’autel, quand ils s’apprêtaient à l’immoler, il déploya sa force et les tua tous. Ceux qui font de tel récit me semblent ignorer entièrement le naturel et les coutumes des Egyptiens. En effet, il ne leur est point permis d’immoler des animaux, sauf des porcs, des oies, des brebis,  et des bœufs ou des veaux reconnus purs ; comment donc sacrifieraient-ils des humains ? De plus cet Hercules était seul ; c’était, selon eux, un simple mortel : comment est-il vraisemblable qu’il ait fait périr plusieurs myriades d’hommes ? Que les dieux et les héros ne s’offensent pas de ce que nous venons de dire à ce sujet.

Ainsi à la page 107, section LVII Hérodote nous rapporte ceci :
(…) car comment une colombe aurait elle pu prendre une voix humaine ? La couleur noire que l’on donne à la colombe indique que la femme devait être Egyptienne.

A la page 115, section LXXXIV, Hérodote rapporte ceci :
La médecine en Egypte est partagée : chaque médecins s’occupe d’une espèce de maladie et non de plusieurs. Les médecins, en tout lieux, foisonnent, les uns pour les yeux, d’autres pour la tète, d’autres pour les dents, d’autres pour le ventre, d’autres pour les maux internes.

De la page 122 à 123, section CIV Hérodote rapporte ceci :
Les habitants de la Colchide sont évidemment Egyptien ; je m’étais déjà  formé cette opinion avant de l’entendre dire par autrui ; comme j’avais ce sujet a cœur, j’ai interrogé les deux peuples. Les Colchidiens se souvenaient plus des Egyptiens que ceux-ci des premiers. Cependant les Egyptiens disent que, dans leur  opinion, les Colchidiens faisaient partis de l’armée de Sésostris. Je fondais cette conjecture sur ce que ces derniers sont noirs et ont les cheveux crépus ; mais cette circonstance n’était pas une preuve décisive, puis que d’autres peuple sont de même ; je la fortifiai donc de cette autre : seuls de tous les hommes, les Colchidiens, les Egyptiens et les Ethiopiens ont des l’origine étaient circoncis. Les phéniciens et les syriens de la Palestine eux même avouent que ce sont les Egyptiens qui leur ont appris cette pratique, tandis que les syriens du Thermodon et du fleuve Parthenie, et leurs voisins les macrons, disent qu’ils la tiennent depuis peu des Colchidiens. Les peuples que je viens d’énumérer sont de tous les hommes les seuls qui pratiquent la circoncision, et il est visible qu’en cela ils imitent les Égyptiens.

A la lecture du reportage historique d’Hérodote sur son séjour en Egypte, plus précisément l’Egypte ancienne c'est-à-dire l’Egypte des Pharaons, des papyrus, des hiéroglyphes et des pyramides, nous arrivons à la conclusion évidente que ces Egyptiens la étaient des noirs. La science n’avait aucun secret pour ces noirs et ils étaient très avancé sur plusieurs peuples de la terre dans presque tous les domaines. Ils sont à la base des sciences comme les mathématiques, la médecine dite moderne, de la géométrie, de l’astronomie, de la physique, de la chimie, de l'agronomie et tant d’autres. Ces noirs ont formé tous les savants Grecs, Romains, Arabes et autres à qui l’ont attribuent faussement la paternité de plusieurs théories, théorèmes et découvertes scientifiques.



En 1776, l’abbé Liévin-Bonaventure Proyart envoie au Comte de Provence, le frère cadet du roi de France Louis XVI, un reportage des royaumes d’Afriques centrales. Ce livre reportage porte le nom d’ « Histoire de Loango, Kakongo et autres royaumes d’Afriques ». Il a vécu longtemps parmi plusieurs peuples d’Afrique.

Voici ce qui est écrit dans ce livre au premier chapitre :

De la page 70 à la page 72, l’abbé Liévin-Bonaventure Proyart rapporte ceci des Kongolais :

Ces peuples sont d’une grande douceur. Les contestations sont rares parmi eux, et ils n’en viennent presque jamais aux mains. S’ils ne peuvent pas s’accorder, ils vont trouver leur juge, qui les réconcilie dans un instant. Ce que dit un historien (auteur de l’histoire Générale de l’Asie, l’Afrique et de l’Amérique – tome12) que les habitants de Loango immolent des esclaves aux mânes de leurs Rois, n’a pas le moindre fondement. Ils n’ont point même d’idée de ces sacrifices abominables.

Les negres commerçants qui habitent les cotes sont pour la plupart défiants et intéressés jusqu'à la friponnerie. Ayant pour principe de rendre tous les blancs responsable les uns pour les autres ; ils ne se feraient pas de scrupule de tromper un Français, s’ils le pouvaient, parce que dix ans auparavant ils auraient été trompé eux-mêmes pas un Anglais. Mais la rapine et la duplicité ne sont nullement du caractère de la nation. On remarque au contraire, que ceux qui habitent l’intérieure des terres, joignent à beaucoup de droiture et de franchise, un désintéressement qu’on pourrait appeler excessif. Ils pratiquent à la lettre le conseil de l’évangile, de ne point s’inquiéter du lendemain. Ils ne pensent pas même que la nourriture et le vêtement puissent jamais leur manquer. Toujours ils sont prêts à partager le peu qu’ils ont avec ceux qu’ils savent être dans le besoin. S’ils ont été heureux à la chasse ou la pêche, et qu’ils se soient procuré quelque pièce rare, ils courent aussitôt en donner avis à leurs amis et leurs voisins, en leur portant leur part. Ils aimeraient mieux s’en priver eux-mêmes que de ne pas leur donner cette marque d’amitié. Le reproche d’avarice est un des plus sensibles qu’on puisse faire à quelqu’un.
A la page 73, l’abbé Liévin-Bonaventure Proyart rapporte ceci :
…) Ils sont humains et obligeants même envers les inconnus, et ceux dont ils n’ont rien à espérer.
(…) Un voyageur qui passe par un village à l’heure du repas, entre, sans façon, dans la première case, et il y est le bien venu. Le maitre du logis le régale de son mieux, et après qu’il s’est reposé, il le conduit dans son chemins
A la page 74 a la page 76, l’abbé Liévin-Bonaventure Proyart rapporte ceci :
(…) Pendant la dernière guerre que nous eûmes avec l’Angleterre, un navire Français ayant échoué sur la cote de Loango, deux ou trois matelots se sauvèrent a la nage, et se retirent dans un village nomme Loubou. Les habitants de l’endroit les reçurent avec bonté, et pourvurent généreusement à leurs besoins. Ils les logèrent, les nourrirent, et les habillèrent pendant plusieurs années, sans exiger d’eux aucun travail : toute leur occupation était d’aller se promener le long de la cote ; et lorsqu’ils découvraient un vaisseau, ils en avertissaient les nègres, qui les faisaient monter dans une pirogue pour aller le reconnaitre. S’il était Anglais, ils retournèrent avec précipitation, dans la crainte de laisser tomber leurs hôtes entre les mains de leurs ennemis. Ils  vécurent ainsi avec ces matelots jusqu'à ce qu’ils eurent trouvé l’occasion favorable de repasser en France ; sans jamais leur témoigner qu’ils leur fussent à chargé par un si long séjour. C’est dans le village même ou la chose s’est passé, que les missionnaires l’ont apprise.
En mil sept cent soixante sept, le préfet da la mission reçut la visite d’un officier de vaisseau, qui lui dit : qu’ayant appris qu’il était arrive des prêtres Français à Loango, il s’y était rendu pour se confesser, et rendre grâce a Dieu avec eux de ce qu’il avait échappé au plus grand danger. Il leur raconta qu’il était embarque sur un navire de Saint-Malo : que le capitaine voyant une ile flottante qui passait près de son bord, l’avait envoyé sur un canot avec quatre matelots, pour y couper de l’herbe ; mais qu’ayant été entraines par la violence des courants, ils avaient lutte contre les flots pendant quarrtes jours et quatres nuits, sans pouvoir regagner leur vaisseau : qu’enfin, le cinquième jour, le vent avait pousse le canot sur le rivage. Des quatres matelots qui accompagnaient l’Officier, deux étaient morts de faim et de fatigue, un troisième avait expiré sur la cote, en sortant du canot. L’Officier et le matelot qui restaient, se trainèrent, comme ils purent, jusqu’au premier village. Les habitants s’empressèrent de les soulager, et leur firent toute sorte de bons traitements. Quand ils se disposèrent a quitter l’endroit, après y avoir fait un fort long séjour, on les assura qu’ils pouvaient y rester encore autant de temps qu’ils voudraient, sans craindre d’être a charge a personne. Ils ne prirent pas de provisions de bouche en partant pour Loango ; on leur en offrit libéralement dans tous
les villages ou ils s’arrêtèrent le long de la route, jusqu’au terme de leur voyage.

De la page 79 a la page 81, l’abbé Liévin-Bonaventure Proyart rapporte ceci :
De prétendus voyageurs se jouant de la bonne foi publique, n’ont pas craint d’avancer que les prostituions, les adultères, et les plus monstrueux excès de la débauche, y sont passées en usage, au point que les maris eux-mêmes favorisent le libertinage de leurs femmes, et que les obsèques des morts s’y célèbrent par des abominations et des infamies. Un écrivain mercenaire respecte peu la vérité, quand il trouve son compte à la déguiser ; et c’est ici le cas : il est sur de plaire par des récits licencieux, a cette classe nombreuse de lecteurs frivoles ou libertins, qui saisissent avec avidité tout ce qui semble anoblir leurs faiblesses, ou étendre sur un plus grand nombre l’empire des passions qui les maitrisent. Et cependant, c’est d’après ces relations calomnieuses qu’on bâtit des systèmes, et qu’on nous dit gravement, que la religion Chrétienne ne saurait être la religion de tous les climats : que la chasteté qu’elle prescrit forme un obstacle invincible à son établissement dans les pays méridionaux, et sous la zone torride. Mais ceux qui du fond de leur cabinet calculent, ainsi a leur manière, l’influence des climats sur les mœurs, et qui ne font point difficultés d’assigner, le compas a la main, les régions au delà desquelles ne sauraient s’étendre le culte et la religion du vrai Dieu : ces prétendus Sages, dis-je, devraient faire attention qu’ils se constituent par-là les accusateurs et les juges de la Divinité : car supposé qu’ils ne soient point de ces insensés qui regarde cet univers comme la production d’un agent aveugle et un jeu du hasard, je voudrais pour les confondre, que leur dire : « expliquez nous comment il aurait pu arriver que celui qui a crée les temps et forme les saisons, qui a attribué les climats, et présidé a l’économie générale de l’univers, se fut si étrangement mécompté a son préjudice, en offrant pour demeure a une grande partie de ses créatures des régions ou son nom ne put être que méconnu et sa loi méprisée » ?

A la page 103, l’abbé Liévin-Bonaventure Proyart rapporte ceci :
Comme la pluspart de nos maladies sont causées par les excès de table, les negres qui mènent toujours une vie également sobre et frugale, sont rarement malade, et un grand nombre parmi eux parviennent à une extrême vieillesse. Le roi actuel de Kakongo, nommé Poukouta, est âgé de cent vingt-six ans. Il s’est toujours bien porté, et ce ne fut qu’au mois de Mars de l’année, qu’il se ressentit pour la première fois des infirmités de la vieillesse, et que la vue et ses jambes commencèrent a s’affaiblir ; mais il a encore toute sa tête, et il emploie habituellement cinq ou six heures par jour a rendre la justice a ses sujets. La princesse Ma-mteva, sa tante, est à peu prêt du même âge, et se porte également bien.
Il est assez surprenant que nos vaisseaux fréquentent habituellement les cotes de Loango, Kakongo, et autres royaumes d’Afrique, que nos négociants même y aient des comptoirs ; et que nous ignorions absolument ce qui se passe dans l’intérieure de ces états, et quels sont les peuples qui les habitent. On aborde chez-eux ; on leur donne des marchandises d’Europe : on charge leurs esclaves et on revient. Personne jusqu’ici n’avait encore pénétré dans le pays en observateur ; personne du moins ne s’y était fixée assez de temps pour qu’on pu compter sur ses observations. On juge de ces différents peuples par ceux qui habitent le long des cotes ; et parce que ceux-ci, souvent trompes par les Européens, ne se font point scrupule de les tromper a leur tour, on accuse toute la nation de duplicité. Ils vendent des hommes ; on les accuse d’inhumanité. Est-il beaucoup plus humain de les acheter que de les vendre ? Mais on ne fait point attention que ces hommes qu’ils vendent sont des ennemis pris en guerre et auxquels souvent ils auraient eu droit d’ôter la vie. On croit que le père vend son fils, le prince ses sujets ; il n’y a que celui qui a vécu parmi eux qui sache qu’il n’est pas même permis au maitre de vendre son esclave s’il est née dans le royaume, à moins qu’il ne se soit attiré cette peine par certains crimes spécifiés dans la loi. On ne s’en tient point à ces imputations : on prétend que ces peuples sont aussi dissolus dans leurs mœurs que perfides et inhumains dans le commerce de la vie ; et, sans qu’ils aient été entendus sur des chefs si graves, on leur fait le procès : les conjectures et les ouï-dire, quelques relations infidèles sont les preuves et les témoins. Ils sont en même temps accusés, jugés, condamnés. Des gens qui n’ont jamais considéré leur pays que du haut de l’observatoire les excommunient, la carte à la main, et déclarent leurs climats déchus de toute espérance à la religion du vrai Dieu. A une sentence si rigoureuse, fondée sur une accusation si frivole, reconnaîtrait t-on le siècle qui ne prêche que raison et humanités ?