Monday, June 10, 2013

LA RDC N'EST PAS LA CAPITALE MONDIALE DU VIOL.

Article de Freddy Monanga


Dans la grande République Démocratique du Congo (RDC) les femmes Kongolaises ne sont pas violées. C’est une très grave désinformation que d’affirmer le contraire ainsi que de confirmer que la RDC est devenu la capitale mondiale du viol. Le fait d’affirmer haut et fort que dans toute la partie Est de cette république des démocrates les Kongolaises sont violées, est un mensonge intelligent et en même temps cynique : La réalité n’est pas toujours la Vérité. En confirmant cette réalité du terrain qui n’est pas la Vérité, ce mensonge déguisé qui sort des laboratoires des ennemis des Kongolais, le commun des mortels transforme les Kongolais en violeurs. Et par ricochet, la tragédie Kongolaise se transforme en un problème Kongolo-Kongolais. Ainsi Paul Kagame, Museveni et consorts seraient blanchis.
Loin de la cher Lecteur !
Ce qui se passe en RDC est beaucoup plus macabres, beaucoup plus barbares et plus tragique que des simples viols de Kongolaises. Tout simplement parce que ceux qui commettent ces actes monstrueux sur les Kongolaises ne le font pas dans le but d’assouvir leur pulsion sexuelle. Ils n’ont pas non plus des déviations sexuelles telles que la biastophilie, l’agoraphilie ou l’agrexophilie. Nous savons aussi qu’ils ne le font pas pour satisfaire les malades tels que des pictophiles, les pédophiles, les sadiques, les scopophiles et autres, par des productions pornographiques qui alimenteraient le réseau underground en Europe, en Asie et aux Amériques.
Ce qui se passe en RDC devrait avoir une autre qualification que le viol.
Nous voulons préciser une chose : selon l’éminent docteur Mukwege Denis, que l'on ne présente plus, la quasi totalité des ses patientes (jusqu’au moment ou nous écrivons ces quelques lignes) sont victimes des RWANDOPHONES en arme. Par Rwandophones en armes il s’agit :
  • Des miliciens « Tutsis » connu sous le nom de « banyamulenge » et « banyabwisha »,
  • Des miliciens « hutus » qui exploitent les minerais et autres richesses du sol et du sous-sol de la RDC,
  • De l’opposition armée au régime en place à Kigali composé principalement de Hutus installé dans les forets et les montagnes de l’est de la RDC,
  • De l’opposition armée au régime en place a Bujumbura composée principalement de Hutus installés dans les forets et les montagnes de la RDC,
  • De l’armée régulière de la république du Rwanda et quelque fois du Burundi. Les Ugandais n’y participeraient plus depuis des années,
  • Des faux Mai Mai, qui sont en réalités des Hutus manipulés par le régime en place à Kigali,
  • Des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo issus des brassages, intégrations, mixages, infiltrations et introductions des Rwandophones Banyamulenge anciens du RCD, puis du CNDP, puis du M23 aussi. Ces derniers n’acceptent pas d’être envoyés dans les autres régions militaires. Des qu’ils reçoivent l’ordre d’aller en dehors du Nord et Sud Kivu, ils créent une rébellion.
Nous disions donc qu’en RDC, les Kongolaises ne sont pas violees parce que la VERITE est 1000 fois plus monstrueuse.


Des hommes Rwandophones en armes envahissent un village (souvent un gisement minier se trouve sous le village ou à proximité). Toujours en publique et toujours en présence des proches (grands-parents, parents, époux, frères et sœurs, oncles, tantes, voisins, neveux, etc.…) les Kongolaises sont abusées sexuellement par plusieurs hommes. Des qu’ils ont tous fini leur sale besogne (ils n’éjaculent pas tous, car ce n’est pas le but), ils mutilent les Kongolaises en détruisant leurs appareil génital avec un poignard, un sabre, une branche d’arbre ou autres Object tranchants. Il y en a qui vont même jusqu'à tirer un coup de feu dans le vagin des Kongolaises.

Dans certains cas, Le calvaire des Kongolaises ne s’arrêtent pas la. Ensuite, ils suspendent en l’air les Kongolaises en les attachant aux poignets, pendant des heures. Lorsqu’elles sont relâchées, elles ne pourront plus jamais utiliser leurs mains parce que le sang n’y a pas circulé pendant plusieurs heures.
Dans autres cas, avant de mutiler les Kongolaises, ces montres obligent un membre ou des membres de la famille males à avoir un rapport sexuel avec celles qu’ils ont déjà abusées  a plusieurs. Aux moindres signes de contestation ou de défense de la Kongolaise, le Kongolais est abattu froidement sans sommation et toujours en présence des siens. Puis le corps de ce Kongolais est découpe a la machette dans le but terroriser les autres pour qu’ils s’exécutent.
Ces hommes  en armes font subir la même chose aux Kongolaises qu’ils rencontrent sur les chemins d’entre deux villages ou sur les chemins menant aux champs. Ils attendent patiemment dans la brousse et des qu’ils aperçoivent un groupe de paysans, un groupe d’enfants qui vont ou reviennent de l’école, ils surgissent sur le chemin. Et la suite c’est une barbarie sur les Kongolaises que même les animaux les plus sauvages sont incapables de faire.

Lorsque la pseudo « rébellion » RCD-Goma gérée une grande partie de l’Est de la RDC, des centaines de Kongolaises dans plusieurs villages du Nord Kivu, du Sud Kivu, de l’Ituni, d’une partie du Haut-Uélé, d’une partie de la Tshopo, d’une partie du Sankuru, de la Tanganyika et du Maniema ont été enterrées vivantes  dans des fosses communes.
Les hommes qui résistent ou qui tentent de défendre les femmes subissent le sort de la viande chez le boucher. C'est-à-dire, après avoir été crible de balles aux jambes, ils sont achevés avec un coup de marteau à la tête, puis découpés en petits morceau à la machette.  Comme d’habitudes, ces monstres humains obligent les proches à assister à cette scène. Les gisements miniers ne sont jamais loin.

Depuis 2009, Refugee Law Project s, une ONG Britannique installée en Uganda s’est spécialisée dans l’aide aux hommes violés dans l’Est de la RDC car 100% d'hommes violés ont besoin d’une assistance médicale particulière et bien appropriée. Selon cette ONG, un peu plus de 25% des hommes  Kongolais installé dans les camps de refugie en Uganda ont été victime d’abus sexuels de la part des Rwandophones en armes. 
Il y a des centaines de milliers de Kongolaises qui ont leurs entrailles déchirées, profanées et qui vivent un traumatisme qui n’a pas de nom parce qu’elles savent que leur bourreaux rodent toujours. A n’importe quel moment, à n’importe quels carrefours elles peuvent croiser ces montres humains qui sont capable de recommencer leurs sales besognes de groupes.
Voici ce que raconte Eve Esnler en 2010, après avoir passe un séjour en RDC au cote de ces Kongolaises a l’hôpital de Panzi :
(...)Il ne serait jamais venu à l’esprit du Dr Mukwege d’abandonner son peuple au moment où il en avait le plus besoin. Il prit conscience pour la première fois de l’épidémie de viols en 1996.

 « Je voyais des femmes qui avaient été violées d’une façon incroyablement barbare », se rappelle-t-il. « D’abord, les femmes étaient violées devant leurs enfants, leur mari et leurs voisins. Ensuite, les viols étaient commis par plusieurs hommes en même temps. Et puis, non seulement les femmes étaient violées, mais on mutilait leur vagin avec des fusils et des bâtons. Ces cas nous montrent que le sexe était utilisé comme une arme bon marché. « Lorsqu’un viol est commis devant votre famille », poursuit-il, « cela détruit tout le monde. J’ai vu des hommes souffrir car ils avaient vu leur femme se faire violer ; ils n’ont plus aucune stabilité mentale. La situation des enfants est encore pire. La plupart du temps, lorsqu’une femme subit autant de violences, elle n’est plus capable d’enfanter. Il est clair que ces viols ne sont pas commis pour satisfaire une quelconque pulsion sexuelle mais pour détruire les âmes. La famille et la communauté entières sont détruites. »

(…)Lorsque débute la conversation, Nadine semble totalement dissociée de son environnement – absente. « J’ai 29 ans », commence-t-elle. « Je viens du village de Nindja. Habituellement, la région n’était pas sûre. Nous passions de nombreuses nuits à nous cacher dans le bush. Les soldats nous y ont trouvés. Ils ont tué notre chef de village et ses enfants. Nous étions 50 femmes. J’étais avec mes 3 enfants et mon frère aîné ; ils lui ont ordonné d’avoir des relations avec moi. Il a refusé, alors ils l’ont tué en le décapitant. » Le corps de Nadine tremble. J’ai peine à croire que ces paroles viennent d’une femme qui est encore en vie, qui respire. Elle me dit qu’un des soldats l’a forcée à boire son urine et à manger ses excréments, que les soldats ont tué 10 de ses amis et ont ensuite massacré ses enfants : ses 2 garçons de 4 et 2 ans et sa fille d’1 an. « Ils ont jeté le corps de mon bébé sur le sol comme un vulgaire détritus », raconte Nadine. « L’un après l’autre, ils m’ont violée. Mon vagin et mon anus ont été déchirés. » Nadine se cramponne à ma main comme si elle se noyait dans un tsunami de souvenirs. Même si elle est anéantie, il est clair qu’elle a besoin de raconter cette histoire, elle a besoin que j’écoute ce qu’elle a à dire. Elle ferme les yeux et dit quelque chose que j’ai peine à entendre. « Un des soldats a ouvert une femme enceinte », raconte-t-elle. « C’était un bébé à terme et  ils l’ont tué. Ils l’ont fait cuire et nous ont forcées à le manger. »

(…)Le Dr. Mukwege me dit : « Je n’ai jamais vu autant de dévastation. Elle n’avait tout simplement plus de colon, ni de vessie, ni de vagin, ni de rectum. Elle avait perdu l’esprit. J’étais persuadé qu’elle ne s’en sortirait pas. J’ai reconstruit sa vessie. Parfois, vous ne savez même pas où vous allez. Il n’y a pas de boussole. Je l’ai opérée 6 fois, puis je l’ai fait transférer en Éthiopie pour qu’ils guérissent son problème d’incontinence, ce qu’ils ont fait. »


(…)J’interroge le docteur à propos du dirigeant congolais Joseph Kabila, qui, pour la première fois en 46 ans, est devenu en novembre 2006 le premier président du Congo élu démocratiquement et qui a promis d’être « l’artisan de la paix ». Les choses se sont-elles améliorées ?
Le Dr. Mukwege soupire. « Kabila », me dit-il, « n’a rien fait. Ici, à l’Est, les combats n’ont pas cessé. En 2004, j’ai reçu des menaces de mort ; je recevais des appels téléphoniques me demandant d’arrêter mon travail, sans quoi je mourrai. Les appels ont cessé, mais la situation est toujours très dangereuse. « Des membres de la communauté internationale viennent ici en visite », poursuit-il. « Ils mangent des sandwiches en pleurant, mais ils ne reviennent pas pour aider. Même le président Kabila n’a jamais mis les pieds ici. Sa femme est venue. Elle a pleuré, mais n’a rien fait. »

(...) « Je les remets sur pied et les renvoie chez elles », dit-il, « mais il n’y a aucune garantie qu’elles ne subissent pas un nouveau viol. Dans plusieurs cas, des femmes sont revenues ici une deuxième fois, dans un état encore pire que la première. »

Plus haut, nous avons eu a citer les faux Mai Mai. Pourquoi faux ? Parce que les Mai Mai Kongolais (les vrais) ne peuvent pas violer ou  abuser sexuellement, ni voler les biens d’autrui. Le Mai Mai prend un breuvage ou s'en asperger. Selon leur croyances spirituelle, le résultat est l'invulnérabilité aux balles et aux armes blanches. Les balles coulent le long du corps comme de l'eau car Mai c’est l’eau en Swahili, d'où le nom. Mais pour que cela marches il y a une condition sine qua non, celle de ne pas coucher avec une femme et pire encore une femme d’autrui. Comme dans toutes les pratiques mystique-spirituelles propres aux Bantous, la réussite est conditionnée par l’abstinence et pas de contact physique avec une femme qui a ses menstruations. Les consequences du non respect de ses interdits sont horribles pour celui qui ne les observe pas.

En conclusions, nous pouvons affirmer qu’au vu de ces atrocités  et le fait que les gisements miniers soient toujours à  proximités, ces actes de barbaries sont effectivement une arme de guerre.  Nous sommes en présence d’un génocide, d’un holocauste avec utilisation des techniques rustiques d’extermination et de nettoyage des peuples d’une nation dans le but d’avoir la main mise sur les richesses du sous-sol et du sol des terres de cette nation.
Honte a la Communaute Internationale, la vrai, car elle assiste en silence a ce Genocide
Nous voulons juste vous rappeler une derniere chose: a chaque fois que vous utilisez votre cellphone-GSM, a chaque fois que vous allumez votre ordinateur, a chaque fois que vos enfants s'amusent avec leur jeux video, a chaque fois que vous portez vos bijoux en or ou en diamant, a chaque fois que vous prenez l'avion, a chaque fois que vous allumez votre ecran plat geant,..., et que vous ne posez jamais un acte (meme qui parait insignifiant) qui peut aider a mettre fin a cette tragedie, et bien vous vous faites complices. (article a distribuer)


Sur le meme sujet:
LES KONGOLAIS DE L'EST N'ONT PLUS JAMAIS CONNU LA PAIX DEPUIS 1996
HISTORIQUE DES PEUPLES DU KIVU ET GUERRE DE L'EST
LE M23: INSTRUMENT OU PARTENAIRE DES TROIS PRESIDENTS DE LA CPGL
UN ZAIROIS AMBASSADEUR DU RWANDA A PARIS


http://manuscritdepot.com/a.freddy-monanga.1.htm

Thursday, June 6, 2013

LA R.D. du CONGO - UN PAYS, UNE NATION OU UN ESPACE INTERNATIONAL? (IIeme PARTIE)

Au Ministere de la Défense Nationale et Anciens Combattants il y a l’EUSEC et l’EUPOL.L’EUSEC est la mission de l’Union Européenne d’assistance à la sécurité, elle est chargée de la réforme du secteur sécuritaire en RDC.
L'EUPOL RD CONGO est une mission de l'Union européenne d’aide, d’encadrement, d’appui et de conseil aux autorités de la République Démocratique du Congo pour la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) dans le domaine de la Police et de son interface Justice.
Les conseillers de l’EUSEC déployés à l’Est du pays ont supervisé pendant un moment les paiements mensuels de la solde des militaires [pourquoi seulement l’est ?] et ils aident les autorités Congolaises à la mise en place de mécanismes permettant d’assurer une plus grande transparence des flux financiers dans l’armée. Il y aussi des stages de formation des militaires-officiers Congolais sur la gestion financière et les ressources humaines

L’EUSEC  a participé et au recensement biométrique des militaires, réalisé par les FARDC, qui constitue la pierre angulaire de la réforme de l’administration des personnels et des finances, sans oublier la distribution des cartes d’identité militaires.
L’EUSEC a permit aux FARDC de remettre sur pieds, après une interruption de 24 ans, l’Ecole d'Administration à Kananga avec une infrastructure totalement rénovées.
Elle a soutenu (cela veut poliment dire qu’elle a donné de l'argent) la réouverture de l’Ecole de formation des sous-officiers de Kitona et ainsi que l’Académie Militaire à Kananga conjointement avec la Coopération militaire française et le Programme de Partenariat Militaire Belge.
N’oublions pas la mise en place d’un réseau informatique territorial qui permet de connecter Kinshasa aux principaux sites et aux Etats-majors des régions militaires. Ce projet a été financé par l’UE et ses États membres à hauteur de 3,5 millions d’euro.

Nous pouvons lire ceci dans la publication officielle de l’EUSEC :
 En étroite collaboration avec les autres acteurs de la communauté internationale, EUSEC RD Congo apporte un soutien concret dans le domaine de la réforme du secteur de sécurité en RDC. Elle fournit conseil et assistance directement aux autorités congolaises compétentes. Des conseillers travaillent avec les autorités militaires à Kinshasa depuis juin 2005 et ils ont été déployés dans les états-majors de plusieurs régions militaires depuis janvier 2006.
Il concerne notamment les aspects liés à la solde des militaires, aux effectifs de l'armée, à l'autonomie de la chaîne financière, au soutien administratif et logistique des brigades, au fonds de ménage, à la question des dépendants, retraités et réformés, la formation du personnel militaire en gestion financière ainsi qu'à l'audit au sein des services pour une meilleure gestion des fonds alloués aux forces armées.

L’EUSEC travail en collaboration directe avec le Ministère de la défense, le Secrétariat Général du ministère de la défense, l'Etat-major Général des FARDC, les Etat-major des différentes forces, les Régions militaires, les brigades jusqu'aux bataillons

La mission EUPOL RD CONGO dispose d’expertises techniques policières et civiles dans les domaines de la police et de la justice civile pénale, mais aussi dans des domaines transversaux de la Reforme du Secteur Sécuritaire, notamment les droits humains, les droits des enfants dans les conflits armés, le genre et l’égalité hommes-femmes. Lancée en 2007, EUPOL RD CONGO dispose d'un mandat défini par les 27 Etats-membres de l'Union européenne. Elle est déployée à Kinshasa et à Goma (Nord-Kivu).

La mission EUPOL RD CONGO a succédé à la mission EUPOL Kinshasa. Réalisée entre avril 2005 et juin 2007, EUPOL Kinshasa a été la première opération civile menée en Afrique dans le cadre de la Politique Européenne de Sécurité et Défense (PESD). Le but de la mission EUPOL Kinshasa était de soutenir l’Unité de Police Intégrée (UPI) - qui a été mise en place avec le soutien de l'UE - de la Police Nationale Congolaise à Kinshasa, pendant la période électorale de 2006.
Depuis octobre 2009, EUPOL RD CONGO dispose d’une expertise dans le domaine de la lutte contre l'impunité et les violences sexuelles.
La réforme du secteur de la sécurité, de la police et de l’armée, par ces deux structures non-Kongolaises signifie tout simplement l’implication jusque dans l’os, de l'UE et les Ambassades des Etats membres de l’UE (et par conséquent de l’OTAN) dans les secrets de la défense nationale et du dispositif sécuritaire national. La RDC est toute nue face à ses ennemis et ses prédateurs.

Au Ministère du Budget il y a le REGED qui est le Réseau Gouvernance Economie et Démocratie, anciennement Réseau des Organisations Partenaires de l’IFES (ROPI). Il forme les agents de l’état, les cadres de l’administration publique, les membres du gouvernement, les mandataires de l’état, les élus du peuple, les membres de la société civile,  les professionnels de certains corps de métiers, sur la transparence budgétaire. Il travail avec le gouvernement Congolais et une grande parties des institutions publiques Congolaises dans le but d’améliorer la transparence budgétaire, parce qu’en RDC il y a une absence totale de publications de la plupart des informations budgétaires par les institutions publiques.
Selon l’OCDE L'Organisation de Coopération et de Développement Economiques la transparence budgétaire est entendue comme étant le fait de faire pleinement connaître au public en temps opportun et de façon systématique l’ensemble des informations budgétaires
C’est le REGED qui, en réalité, valide les différents budgets de l’état. Le REGED c’est le PNUD dans le quotidien des budgets étatiques de la RDC.

Au ministère des Finances, nous avons oublie de vous présenter dans notre première partie, le BCMI qui est le Bureau de Coordination des Marches et Infrastructures.  Le BCMI existe depuis le mois de Mai 2003. Contrairement au BCECO, qui a une personnalité juridique et signe les contrats avec les entreprises, le BCMI n’a pas de personnalité juridique et ne peut donc pas signer de contrats. C’est le Ministre des Finances qui le fait.
Le BCMI gère les projets d’investissements financés par la Banque Mondiale, dans le cadre du PMURR, dans le domaine d’infrastructures suivant : Les infrastructures portuaires, l’électricité, l’eau, les ponts et les routes. Ils travail avec 14 entreprises publiques a savoir : le GET (Groupe d’Etudes des Transports), la RVM (Régie des voies maritimes), la RVF (Régie des voies fluviales), le METTELSAT, l’ONATRA (Office national des transports), la SNCC (Société nationale des Chemins de fer du Congo), l’Office des routes, l’OVD (Office des Voiries et Drainage), le PNA (Programme national d’assainissement), le CNPR (Comité nationale de prévention routière), la REGIDESO, la SNHR (Société nationale d’hydraulique rurale), le CNAEA (Comité national d’Action de l’Eau, de l’Assainissement), la SNEL (Société nationale d’électricité).

Au Ministère de l’Enseignement, Primaire, Secondaire et Professionnel il y a l’UGCP-PARSE qui est l’Unité de Gestion et de Coordination du Projet PARSE (Projet d'Appui au Redressement du Secteur de l'Education). Elle a en charge l’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire dans les écoles publiques et privées agréées.
Les objectifs spécifiques de l’UGCP-PARSE sont les suivants :
- Fournir au pays une assistance afin d’éviter toute détérioration ultérieure de la fourniture des services essentiels dans le domaine de l’enseignement primaire.
-Préparer le terrain pour le développement et le financement durables du secteur afin de faciliter la coordination des donateurs et la transition future vers un programme couvrant l’ensemble du système éducatif. A cet effet, ces objectifs ainsi définis s’articulent essentiellement autour de quatre composantes, et dans le but d’atteindre ses objectifs, le projet possède un budget de 150 millions de dollars américains pour ses quatre composantes dont :
Composante 1 : Faciliter l’accès et favoriser l’égalité des chances à l’école primaire. (104,52 millions USD)
Composante 2 : Améliorer la qualité de l’enseignement primaire. (28,76 millions USD)
Composante 3 : Renforcer des capacités institutionnelles et financière du secteur de l’éducation. (5,06 millions USD)
Composante 4 : Coordination et gestion du projet. (11,17 millions USD)


Il y a encore d’autres agences internationale d'exécution telle que : l’unité de gestion de projet SAPMP,  l’UCP, L'UEPN-DDR, le PNMLS, la CTB, etc.….
Malgré le fait que ces agences pillulent comme des champignons, la RDC se porte de plus en plus mal. Les Kongolais ont même l’impression que ces agences d’executions sont comme des sangsues qui suce toute la vitalité de la RDC.

Le lecteur sait-il que depuis le 28 Février de cette année, la REGIDESO est contrôlée et gérée par des Sénégalais. L'appel d’offre a été organisé par la Banque mondiale et c’est par le capital-investisseur ECP que Finagestion remporte le contrat du secteur public de distribution d'eau de la République démocratique du Congo. Une des filiales de Finagestion est la Sénégalaise des Eaux (SDE), une société de production et de distribution d’eau.
(a suivre)
Freddy Monanga (Code243 TV NEWS)

Sunday, June 2, 2013

LA R.D. du CONGO - UN PAYS, UNE NATION OU UN ESPACE INTERNATIONAL? (Iere PARTIE)

  Article de FREMONSA
Nous avons constaté qu’au stade actuel, la République Démocratique du Congo n’est pas capable d’imposer ni d’affirmer sa souveraineté au niveau internationale tant sur le plan diplomatique, sécuritaire, militaire, économique et technologique. Cela est du à  l’état actuel de son leadership suprême ainsi que la manière dont ses élites gèrent la chose publique ; sur base des faits sur le terrain nous pouvons affirmer que la jauge de la RDC est dans le rouge depuis longtemps.

En effet, depuis quelques années, ce vaste pays au centre de l’Afrique est redevenu ce qu’avait prévu l’Acte de la conférence de Berlin du 26 Février 1885,  c'est-à-dire : un espace ou tout les puissants de ce monde peuvent y exploiter les autochtones, le sol, le sous-sol, y pratiquer librement leur commerce et enfin, y choisir et y fabriquer les dirigeants en lieu et place des vrais dirigeants qui avaient par la force des armes, après des longues luttes de résistances avec des armes rudimentaires, abdiqué et furent contraint de céder leur autorités au rois des Belges en signant chacun avec son propre sang l’acte de soumission, les fameux traités de cession de souveraineté.

Et pourtant, "la République Démocratique du Congo est la plus belle fille de l’Afrique, tout le monde à besoin d’elle pour évoluer." Ce sont les propos tenus par le journaliste et enseignant de journalisme Camerounais, Benjamin Nyoum,  lors d’une émission Sans Rancune sur VoxAfrica. Malheureusement, cette belle fille se porte très mal. Ce grands pays au centre de l’Afrique est en train d’agoniser malgré ses richesses et ses differentes ressources d’une valeur inestimable. Nous dirons plutôt ; le peuple Kongolais agonise. Tous les indicateurs sociaux sont au rouge. Chaque jour qui passe contribue à la détérioration de la qualité de vie quotidienne des Kongolais.

En dépit du fait que la RDC ait une très longue tradition minière, l’exploitation de ses richesses minières ne profitent pas aux populations mais sont par contre la source de leurs malheurs actuels (les massacres des populations, les mutilations des appareils génitaux des Kongolaises, la corruption, les évasions des ressources financières locales, la pollution, la misère extrême, ...)

Selon le dernier Indice de Développement Humain (IDH) Congolais du Rapport Mondial sur le Développement  Humain (RMDH) du Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD), le Congo Démocratique occupe, pour la deuxième année consécutive, la dernière place sur 186 pays. Ce rapport, comme tous les précédents rapports sur le développement humain du PNUD, est axé sur l’être humain. Il étudie la façon dont les personnes peuvent créer et utiliser la technologie afin d’améliorer leurs qualité de vies. Il traite aussi l’élaboration de nouvelles politiques publiques destinées à orienter les révolutions dans les domaines de la technologie de l'information et des communications et de la biotechnologie en faveur du développement (émancipation aussi) de l’être humain.

C’est depuis 1990 que le “Projet des Nations Unies pour le Développement" (PNUD) lance l'Indice de Développement Humain (IDH) afin de classer les pays non pas sur le plan économique uniquement mais aussi selon leur développement qualitatif. L'Indicateur de Développement Humain (IDH) mesure le niveau moyen auquel se trouve un pays bien déterminé selon trois critères essentiels du développement humain : longévité, instruction et conditions de vie. Il est calculé par combinaison de trois autres indicateurs : l'espérance de vie à la naissance, l'accès à l'éducation et le PIB par habitant.
L'accès à l'education est mesuré par le taux d'alphabetisation des adultes et par le taux combiné de scolarisation dans le primaire, le secondaire et le supérieur. Taux d'alphabétisation des adultes : Pourcentage des personnes âgées de 15 ans et plus sachant écrire et comprendre aisément un texte court et simple traitant de la vie quotidienne.
Ainsi donc nous pouvons dire que le but de l'Indicateur de développement humain (IDH) est de répondre aux carences du Produit Interieure Brut (PIB) par habitant comme seul indicateur du développement d'un pays.
Voici ci-dessous les différentes position de la RDC dans le RMDH de 2001 à 2013
En 2001 la RDC est 142ieme SUR 162. La Sierra Leone dernier pays
En 2002 la RDC est  155ieme sur 173. La Sierra Leone dernier pays
En 2003 la RDC est 167ieme sur 175. La Sierra Leone dernier pays
En 2004 la RDC est 168ieme sur 177. La Sierra Leone dernier pays
En 2005 la RDC est  167ieme sur 177. Le Niger est dernier pays
En 2006 la RD  est  167ieme sur 177. Le Niger est dernier pays
En 2007/2008 la RDC est 168ieme sur 177. La Sierra Leone est denier pays.
En 2009 la RDC est 176 sur 177ieme. Le Burkina Faso est dernier
En 2010 la RDC est 168 sur 169. La Zambie est dernier pays
En 2011 la RDC est 187 sur 187 pays.
En 2013 la RDC est 186 sur 186 avec la Sierra Leone

Sur base de ce tableau nous pouvons affirmer  que depuis 2001, la RDC plonge de plus en plus dans la misère et la pauvreté pour se retrouver dès 2011 en dernière place : C'est-à-dire le pays où les habitants sont les plus pauvres, les plus miséreux, les plus misérables et les plus malheureux de la planète. Et pourtant ce pays n’est  pas un grand espace au centre de l’Afrique où régneraient le désordre, l’anarchie et la barbarie. Il y a un gouvernement, une administration (l’état) composée d’hommes et de femmes qui s’occupent de la gestion de la chose publique au quotidien. Ces derniers affirment que la RDC va bien et qu’elle a seulement quelques problèmes comme il en existe dans tous les pays. Depuis la pseudo libération du 17 mai 1997, les gouvernants successifs certifient que la RDC connait des progrès dans plusieurs domaines et que la majorité des Kongolais vivent bien. En ce qui concerne la sécurité des biens et des personnes dans la république, le porte parole du gouvernement confirme, la main sur le cœur, que la sécurité règne sur toute l’étendue du pays sauf quelques petites poches insignifiantes d’insécurité. Le président, les dirigeants et les gouvernants Congolais vivent-ils en RDC ou sur la Lune? Sont-ils aveugles pour ne pas voir l’état dans lequel se trouvent leurs administrés ainsi que le pays lui-même ? Sont-ils sourds pour ne pas entendre la population s’exprimer sur son quotidien qui est chaque jour de plus en plus difficilement vivable ?

Le gouvernement se soucie peut du devenir de ses administrés, il se soucie peu du bonheur de son peuple et il se soucie peu des aspirations de ses gouvernés. Au contraire, nous constatons qu’il organise la paupérisation de la population Kongolaise. Il n’écoute pas les Kongolais. Ses oreilles et toute son attention sont dirigées vers la dite « communauté internationale ». Il ne se satisfait que des bons points qui lui sont attribué par la Banque Mondiale (BM), le Fonds Monétaire International (FMI) et la dite « communauté internationale » sans se soucier du contenu du panier de la ménagère Kongolaise ; si cette dernière possède encore un panier !
La population ne sait plus exactement qui de la présidence, du gouvernement, des chambres des représentants et de la justice fait quoi? Et qui est qui ?
Les Kongolais disent même que ces hommes et ses femmes qui sont au plus haut niveau de la gestion de la chose publique ont une conception très particulière de l’état. L’état serait un instrument de répression d’une classe sur les autres. Ils affirment se trouver en face d’un gouvernement et des dirigeants semblables a l’administration d’occupation d’avant le 30 Juin 1960, parce qu’ils organisent la paupérisation de la population Kongolaise.

Nous observons que le pouvoir en place est composé d’hommes et de femmes qui se sont engagés dans une démarche politique, intellectuelle et spirituelle consciente ou inconsciente qui consiste à faire passer comme vitales, parce que naturelles, les relations étroites, les relations sentimentales et les relations intimes avec la dites « communauté internationale ». Pour eux, les Kongolais, puis tout les Africains, auraient le monopole de l’idiotie et de l’imbécillité tandis que les autres, « les occidentaux et plus précisément la dite communauté internationale », auraient le monopole de la matière grise.

Pour s’en convaincre, il suffit de visiter la plus part des ministères du Congo-Kinshasa pour s’en rendre compte. On y trouve les oreilles, les bras et un peu de matière grises de cette  « communauté internationale » sous la forme des agences d’exécution internationales (ou agences internationales d’exécution). Ce sont ces « agences d’exécution internationales » qui, a la place du gouvernement et/ou des ministères, récoltent les fonds, donnent des certifications, accordent les marchés des projets gouvernementaux, finances les projets gouvernementaux, les exécutent et les gèrent. Ce sont elles qui exécutent les programmes du gouvernement financés par des institutions internationales ou autres partenaires de la RDC. Elles organisent des séminaires de formations des fonctionnaires et autres agents de l’état. Ces agences d’exécutions internationale avec leur salaries (les sous-traitants, le personnel) tant étranger que Kongolais font le travail qui est réservé aux ministères, aux agents et fonctionnaires de l’état Congolais. Et en plus, c’est toujours dans des domaines très sensibles. Le statut des salariés (le personnel qui y travail) de ces agences d’exécutions internationale sont incompatible avec celui de fonctionnaire ; c'est-à-dire qu’ils ne sont pas des fonctionnaires de l’état Congolais : ainsi ils n’ont pas prêtées serment, donc pas tenus au secret lorsqu’ils travaillent dans des domaines sensible. En RDC, ces agences d’executions internationales sont dans tous les secteurs ; de la bonne gouvernance  et de la démocratie, à la réhabilitation des infrastructures publiques, en passant par la formation des fonctionnaires, les nouvelles technologies, la reforme de tout le dispositif sécuritaire, la microfinance, la defense nationale, la reforme de la justice et de l’enseignement ainsi que la protection de la nature. La majorité des financements des projets exécutés par ces agences d’exécution proviennent de la Banque Mondiale et du Fond Monétaire International.  

Ceux qui dirigent la RDC ont fait en sorte que le Kongo-Kinshasa n’ait plus la main mise sur son existence ni sur son avenir. C’est extrêmement triste de constater qu’une bonne partie de l’élite Kongolaise, tant celle de la diaspora que celle vivant en RDC, trouve cela normale.

 Pour mieux éclairer la compréhension du lecteur, nous citons quelques exemples de ses agences d’executions.

Au ministère de la Santé Publique il ya la JICA qui est l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (Japan International Cooperation Agency). Cette agence Japonaise « appuie » le ministère de la santé dans son processus de développement sanitaire et dans le processus du développement de ressources humaines pour la santé en formant les agents de la sante publique. C’est le retour, depuis 2007, du Japon dans « sa coopération bilatérale » avec la RDC.
La JICA a prit l’initiative :
- De lancer une vaste opération de plusieurs reformes dans toute l’administration sanitaire.
- De s’occuper de la revitalisation du secrétariat du ministère de la santé publique ainsi que de la formation d’experts et professionnels en santé du ministère.
C’est elle  qui reçoit et gère les dons reçus du Japon. Elle veille sur la qualité de l’exécution des projets et sur l’utilisation efficiente des fonds.

Mais la JICA ne s’occupe pas seulement de la santé publique en RDC. En 2012, la JICA  a mit à la disposition de la RDC 6 millions de dollars américains pour la réparation et l’entretien du pont Marechal Mobutu qui se trouve à Matadi.
Dans le cadre de l'aide financière non remboursable qu’accorde le Japon à la RDC, la JICA gère les 61 millions de dollars américains du projet de réhabilitation et de modernisation de la route des Poids Lourds à Kingabua dans Kinshasa et l’élargissement à quatre voies, sur environ 12 kilomètres, de la chaussée entre la gare centrale de Kinshasa et le pont Matete. L’étude de faisabilité a été effectuée par un consultant Japonais, l’Ingérosec Corporation, et les travaux sont exécutés par Kitano Construct,  une autre entreprise Japonaise. Cette entreprise utilise une main d’œuvre composée d’ouvriers venus du Bangladesh et du Vietnam avec quelques Kongolais.
Nous notons que chaque année la JICA finance à Kinshasa et dans les provinces plusieurs projets dits « de développement à impact visible » ; elle a évalué à environ 170 millions de dollars US, dont 120 millions d’aide financière non remboursable, le financement de ses activités RDC depuis la réouverture de son bureau à Kinshasa en 2007.

N'oublions pas le financement du projet d'extension de l'usine de traitement d'eau de Ngaliema, avec le concours et l'expertise de deux entreprises Japonaises, et la construction du boulevard Luemba sur 9 km dans la commune de N’Djili-Kinshasa. L’aménagement en équipements des Cliniques universitaires de Kinshasa et de l’Institut d’enseignement médical de la capitale. Le renforcement et la modernisation de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) par la construction des bâtiments modernes dans l’enceinte de la direction provinciale/Kinshasa sur une superficie de 5 172 m², la modernisation des directions provinciales de Kisangani et Boma ainsi que la construction des infrastructures d’accueil à Goma et à Lubumbashi.
La formation de 16.000 (seize mille) policiers congolais, le projet de « justice de proximité » au Bas-Congo, l’élaboration du « plan de développement de la ville de Kinshasa » et de sa carte topographique numérique, le projet d’étude sur le développement communautaire dans le district des Cataractes au Bas-Congo. Le gouvernement du Japon participe à raison de  20 % du budget total annuel de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc-Monusco) sur un milliard de dollars.

Alors la question a dix millions d'euros: Que gagne le Japon dans tout cela? 
Les etats n'ayant que des interets et non des amis, il serait bon et juste de savoir que gagne et combien gagne le Japon en "donnant" autant de millions a la RDC?

Au Ministère des Finances il ya la BCECO qui est le Bureau Central de Coordination du ministère des finances depuis Aout 2001. C’est l’œil et les oreilles de la dite « communauté internationale », et surtout de la Banque Mondiale, dans le quotidien des finances de la RDC. Le BCECO reçoit et gère les fonds reçus principalement de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine de Développement mais aussi de plusieurs autres bailleurs de fonds bilatéraux ou multilatéraux. Le BCECO finance les projets et les exécute. Cette agence d’exécution fait le travail réservé au ministère des finances et quelque fois celui de certains ministères.
Le BCECO assure la passation des marchés et le recrutement du personnel des projets ou programmes de certaines agences d’executions internationale ainsi que la gestion financière de ces dernières.
Depuis sa création au mois d’Aout 2001, il a eu à gérer plus d’un  milliards de dollars américains. Il y a quelques annees, la Banque Mondiale voulut en finir avec la BCECO afin que l'etat Congolais prenne le relais, mais l'etat Congolais ne fut pas d'accord. Pour quelles raisons? Allez savoir cher lecteur.

Au Ministère du Plan il y a l’UCOP qui est l’Unité de Coordination des Programmes. C’est elle qui exécute la quasi totalité des projets du gouvernement en coordination avec les autres agences d’executions internationales. Elle exécute et gère les projets visant la « réunification économique et sociale » du pays après la guerre.

Au Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme il y a le CEFDAC qui est la Conférence sur les Ecosystèmes de Forêts Denses et Humides d'Afrique  Centrale. C’est elle qui s’occupe de la certification forestière et de la gestion des forets à la place du gouvernement centrale et régionaux.
La JICA s’occupe aussi des forets Kongolaise. A travers la Japon International Coopération System (JICS) et l'Association Japonaise de technologie forestière (JAFTA), elle s’occupe de la formation des cadres et des techniciens du ministère de l'Environnement Conservation de la Nature et du Tourisme.
En Aout, la JICA prend l’initiative de lancer un projet de renforcement du système Kongolais de monitoring des ressources forestières pour la promotion durable des forets. Le but est de dresser l'inventaire de toutes les ressources forestières, la constitution et le développement d'une base de données des ressources forestières nationales. Ce projet bénéficie de près de 17 millions de dollars américains accorde par le Japon. N’oublions pas non plus que le Japon a accordé une aide financière non remboursable d'un montant total de 12 millions de dollars américains pour contribuer à la préservation des forêts,

Au ministère des Mines il y a l’UEP-PROMINES qui est l’Unité d'Exécution du Projet d'Appui au Secteur Minier. Ce projet, ou agence d’exécution, a pour objectif principal : l'amélioration de la bonne gouvernance du secteur minier et l'augmentation de sa contribution à la croissance économique et au développement durable au niveau national, provincial et local. C’est la Banque Mondiale dans la gestion quotidienne des minerais et des mines Kongolais.
Les objectifs spécifiques du projet vise :
- l'augm
entation de la production minière et de sa valeur ajoutée;
- le renforcement des institutions publiques dans leur capacité à gérer le secteur d’une manière efficace et transparente;
- l'amélioration de la capacité du Gouvernement à canaliser les revenus et les bénéfices produits du secteur minier pour un développement économique durable.
Les provinces du Katanga, du Maniema, du  Kasaï Oriental et Occidental, les deux provinces du Kivu (nord et sud) ainsi que la province Orientale ont été choisies pour servir les zones pilotent. Et pourtant il n’est plus un secret pour personne que toutes les provinces de la RDC regorgent d’immenses gisements miniers, à l’exception de Kinshasa pour le moment.
(a suivre...)

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http://manuscritdepot.com/a.freddy-monanga.1.htm