Tuesday, June 7, 2016

LA NATIONALITE CONGOLAISE (RDC) CLASSEE 161e DANS LE MONDE



La nationalité Congolaise (RDC) a été classée à la 161e place du nouvel indice de qualité de la nationalité (Quality of nationality index). Établi par la société de conseil Henley & Partners en partenariat avec un professeur de droit constitutionnel européen à l’Université de Groningen au Pays-Bas, l’indice a pour ambition de mesurer la valeur objective des nationalités du monde entier.



L’indice inclut sept groupes de critères, incluant à la fois des valeurs internes (produit intérieur brut, Indice de développement humain, classement dans le Global Peace Index) mais aussi des valeurs externes (liberté de voyager sans visa, diversité des pays où les citoyens peuvent s’établir sans faire face à de lourdes formalités). La particularité de cette approche fait que des États qui disposent d’un niveau de vie relativement similaire peuvent avoir des positions totalement différentes dans ce classement.
L’Allemagne, le Danemark et la Finlande occupent respectivement les trois premières places du classement, tandis que la France occupe la 7e place et les États-Unis la 28e.
Avec sa 161e place, la RDC, occupe la dernière place du classement.


Voici le site internet de Henley & Partners: https://nationalityindex.com/#  

Freddy Monanga pour Code 243

Saturday, April 23, 2016

AVRIL 2016: LES CONGOLAIS VONT-ILS SE REVEILLER?

La RDC va très mal. Le quotidien des Congolais se détériore chaque heure. La RDC est en train d’être envahi petit à petit et les Congolais sont assassinés, chassés de leur terre. 80% des Congolais vivent avec moins de 1.25 dollars.

Le porte-parole de toutes les institutions étatiques de la RDC, Mende Omalanga Lambert que les Congolais détestent cordialement, ne cesse de faire des déclarations honteuses, dégoutantes, en prenant les Congolais pour des imbéciles, en insultant leur intelligence, en méprisant les victimes de toute la partie Est de la RDC, en incorporant dans l’armée Congolaise des milliers de sujets Rwandais (via les différentes opérations de brassages, mixages, etc…) qui sont des terroristes et des assassins. Ce sont ces derniers, vêtus de l’uniforme des FARDC, qui massacrent, mutilent les Congolais, et assassinent les chefs de terres et toutes sortes de leaders Congolais depuis la province du Haut-Uélé (Nord-est) jusqu’à la province de la Tanganyika (Sud-est).

Il y a aussi les déclarations des différents membres de la soi-disant majorité présidentielle qui sont assez suffisantes pour comprendre que ces hommes et ces femmes mésestiment et méprisent les Congolais en les prenant pour des idiots. Le Premier ministre Matata Mpoyo, avec sa politique criminelle, inspire un profond dégout et il ne faut pas être humain pour faire ce que lui et tous ses copains du gouvernement font. Les quelques fonctionnaires qui sont payés, reçoivent des salaires inhumains. Il prétend avoir créé des centaines de milliers emplois. Admettons qu’il ait fait, mais pour quel salaire ? C’est démoniaque, c’est machiavélique que de payer un policier, un militaire 100$ par mois et de lui remettre une arme et des munitions. Comment gagner une guerre en payant le militaire 100$ par mois ? Lui qui a une famille, que peut-il faire avec ce salaire inhumain ?

L’état d’un pays, l’appareil étatique d’un pays, ce sont les fonctionnaires. En RDC, les fonctionnaires reçoivent un salaire honteux, inhumains. Pendant que les ministres, les membres présidence de la république, les députés et sénateurs ainsi que les chefs des entreprises de l’état reçoivent des salaires faramineux. Sans oublier les membres des conseils d’administrations des entreprises de l’état qui eux aussi sont rémunérés comme des princes et des princesses. Le point d’intersection de tous ces riches salariés de l’état c’est leur president Joseph Kabila Kabange. Selon les membres de la dite majorité présidentielle c’est ce dernier qui donne les impulsions pour que toute la machine fonctionne au détriment de la population Congolaise.

La RDC est détruite non pas seulement par les envahisseurs et pilleurs étrangers mais également par ses piètres ministres et ses piteux députés qui sont soumis au pouvoir de la corruption, et préfèrent s’enrichir au détriment de la population. La RDC va mal et ce n’est jamais leur faute. Ce sont toujours les autres : la communauté internationale qui serait responsable de tous les malheurs des Congolais. Même lorsqu’ils trahissent, lorsqu’ils prennent des mauvaises décisions, lorsqu’ils sont incapable d’action concrète, c’est toujours la faute des autres.


Mais le peuple, quand va-t-il se réveillé ? Il paraitrait que celui qui dort aime dormir et il ne cherche pas à se réveiller surtout lorsqu’il fait des beaux rêves. Des beaux rêves ? Les églises de « réveil » sont là pour les vendre « gratuitement » aux Congolais. Comme des champignons sauvages, les soi-disant hommes de Dieu apparaissent en RDC dans tous les coins de rues et des pistes. Alors que tous les prophètes (hommes de Dieu) des religions révélées ont eu à ne jamais se taire en face des injustices et des mensonges, les prophètes (hommes de Dieu) d’aujourd’hui en RDC sont silencieux face aux même injustices et aux même mensonges. Ils ont comme argument fallacieux: Un homme de Dieu ne fait pas de la politique.

Ainsi donc, à chaque fois que le peuple veut se réveiller, ils l’endorment. Pire encore, ils font la guerre a ceux qui veulent réveiller le peuple. Malheureusement, ces derniers étant aussi un sous-ensemble du peuple, ils ne comprennent pas le mauvais le rôle des soi-disant hommes de Dieu. Finalement, la RDC est-elle condamnée ? Non, parce que la VERITE finit toujours par l’emporter et le peuple se réveillera. Que ceux qui y travaillent ne se fatiguent pas. Le peuple ne dort plus profondément comme avant. Il est sur le point de se réveiller.



Article de Freddy Monanga pour Code 243

Monday, April 11, 2016

2016: QUI VEULENT LE GLISSEMENT EN RDC?

Qui veulent le glissement en RDC ?
Selon certains, c’est le pouvoir en place qui veut le glissement. Mais qui est ce fameux «pouvoir en place » ? Qui sont ou qui constituent le pouvoir en place ? Depuis 1996, il y a des personnes et des groupes de personnes qui s’enrichissent scandaleusement grâce au chaos qui règne en RDC. Des réseaux maffieux se sont enracines dans toute la RDC. Ces réseaux maffieux sont constitués d’hommes et de femmes tant Congolais que non Congolais.
Au Congo, on les trouve parmi les dirigeants, les familles biologiques des «dignitaires», les opposants, les fonctionnaires de l’état, les militaires, les commerçants, les Hommes soi-disant de Dieu, les artistes, bref dans toutes les strates de la société Congolaises. Ces réseaux pillent sauvagement les ressources naturelles de la RDC et chosifient les ressources humaines de la RDC.
Il existe une interconnexion entre tous ces réseaux et leur point commun s’appelle Joseph Kabila Kabange.
Avec leurs alliés étrangers (multinationales, politiciens étrangers véreux, commerçants étrangers etc.), ces Congolais et Congolaises participent au plus grand génocide que cette planète n’aie jamais connue : Le massacre des Congolais sur la terre de leurs ancêtres. Même le roi Léopold II passe pour amateur à coté d’eux.

Chers lecteurs, le pouvoir de Joseph Kabila Kabange est en vérité cette toile multicolore. A premier vue, l’on peut croire qu’il y a plusieurs toiles qui ne sont pas toutes connectées les unes avec les autres et que certaines sont même dans un état piteux. Mais cela n’est que la réalité car la vérité est qu’il y a une seule toile dotée d’une mécanique très bien huilée qui fonctionne très bien et s’améliore de jour en jour.
Le pouvoir en place c’est cette toile et Joseph Kabila Kabange est le mal qui met tous le monde d’accord à défaut de se mettre d’accord. Dans tous cela, le peuple Congolais ne voit que du feu parce que c’est tellement complexe donc difficile à comprendre. Etant chosifié, le Congolais n’a pas le temps de réfléchir pour comprendre la toile car il doit d’abord chercher à satisfaire ses besoins de survie : manger, boire, se vêtir, se soigner….


Les élections de 2006 et de 2011 n’ont pas été crédibles parce que les Congolais de la toile ne veulent pas perdre leurs gagne-pains et leurs avantages. Il n’y a pas eu des élections complètes en 2006 et 2011 parce que les Congolais de la toile sont dans toutes les strates de la société Congolaise et ils ne veulent pas de la destruction de la toile.
Pour les élections de 2016, C’est toujours la toile qui controle tous. Le pouvoir de Kabila Joseph est mystifié alors que ce dernier ne contrôle rien, ou peut être quelques petites sections insignifiantes du pouvoir en place en RDC.
Aujourd’hui cette toile est devenue culturelle c'est-à-dire qu’elle est créée, produite, apprise et transmise dans la société Congolaise. En cherchant à survivre, le Congolais est prêt à tout faire pour se connecter à la toile.


Voila comment la toile, telle une toile d’araignée, réussie à piéger le Congolais chosifié ainsi que celui qui croit qu’il y a plusieurs différentes toiles en RDC.
Ainsi donc, chers lecteurs de Code 243, le pouvoir en place en RDC, c’est la Toile. Elle est matérielle mais elle est aussi spirituelle. Que celui qui lit comprenne.


C’est la Toile qui veut le glissement.


Article de Freddy Monanga




Saturday, March 5, 2016

QUE CACHE LE PROJET DU GRAND BARRAGE D'INGA?


Ce qui motive réellement la construction du Grand Inga (hormis la perspective de profits massifs pour les entreprises), c’est la peur des dirigeants de l’Union Européenne de manquer d’énergie. Le projet s’intègre dans un ensemble colossal de pipelines et de gazoducs, de panneaux solaires et de lignes haute tension, dont le coût total s’élève à des centaines de milliards de dollars, que l’Union Européenne cherche à construire en Afrique, en Asie centrale et dans le Caucase afin d’assurer l’approvisionnement en énergie de son territoire. L’ensemble de ces projets, quasi méconnu du grand public et peu débattu par les responsables politique, aura pourtant des implications majeures aux plans géopolitique et environnemental. Mais cet objectif ne permet pas de justifier le projet, ni la levée des fonds requis. Il devient alors nécessaire d’invoquer les idéaux de « l’électrification de l’Afrique » et de « la réduction de la pauvreté », ceux-ci ayant pourtant peu de chance d’être réalisés dans le cadre du projet.

Le barrage d'Inga
Le projet du Grand Inga s’accorde pleinement avec la longue et glorieuse histoire du travestissement des intérêts occidentaux en œuvres de bienfaisance,
Selon la Banque mondiale, « Le complexe d’In¬ga est le noyau dur de l’industrie énergétique en République Démocratique du Congo. La Banque mondiale prétend également que le Grand Inga « fournira de l’électricité à 500 millions de personnes parmi les 900 millions d’Africains, ainsi qu’aux industries de plusieurs pays du continent ».

Si c’était vrai, cela exigerait des investissements phénoménaux en matière d’infrastructures : actuellement, moins de 10 % des ménages ruraux en Afrique subsaharienne ont accès à l’électricité et le taux général d’accès se situe sous la barre des 25 %. Construire un réseau complet de stations électriques locales avec des connexions à travers l’Afrique pour assurer l’accès à l’électricité à 500 millions de personnes en Afrique coûterait des dizaines de milliards de dollars et prendrait de nombreuses années et ne serait pas vraiment financièrement viable. Tandis qu’à l’inverse, acheminer l’électricité vers les seuls marchés étrangers solvables, en traversant ces mêmes pays comptant plus de 500 millions d’habitants, serait une escroquerie qu’aucune banque de développement qui se respecte ne prendrait même en considération. Ce type d’investissement qui canaliserait réellement les ressources et la croissance vers les populations, et non pas vers des méga-entreprises, serait en phase avec ce que les activistes et les communautés locales exigent depuis des décennies.




Mais, toutes ces études l’indiquent clairement : le projet Grand Inga ne serait financièrement viable que s’il comprend une ligne haute tension allant jusqu’en Europe, qui traverserait les jungles équatoriales du Congo Brazzaville et de la République de Centrafrique, le Darfour, le Soudan, le désert du Sahara, l’Egypte, puis passerait sous la Méditerranée, soit une ligne parcourant près de 5.800 km.
Imaginez un moment le coût vertigineux et la complexité technique d’une telle ligne. Selon des ingénieurs, rien de pareil n’a jamais été tenté. L’électricité d’origine hydraulique est générée et transmise en courant alternatif (CA) et l’acheminement par ligne à haute tension standard est de 1.000 KV (un million de volts). A ce voltage, les obstacles physiques (appelés l’effet Ferranti) impliquent que la longueur d’une telle ligne électrique ne dépasse pas les 2.000 km. Toute longueur supérieure se traduit par un gaspillage phénoménal d’électricité.
Cette ligne électrique serait donc en courant continu (CC).

L’exemple le plus long n’atteint que le tiers de la longueur Inga-Europe : il s’agit de la ligne détériorée d’Inga-Kolwezi amenant l’électricité aux mines du Katanga, laquelle a vu son coût quadrupler. Les lignes en courant continu peuvent transporter le courant plus efficacement sur de longues distances. Elles garantissent aussi à coup sûr que les populations locales n’auront pas accès à cette nouvelle source d’énergie. En effet, les lignes de transport seront vraisemblablement de 500 KV, alors que la plupart des lignes de distribution dans les villages sont de 11 ou 33 KV. Chaque fois qu’une ligne traversera un endroit où la population souhaitera se connecter, une nouvelle sous-station sera nécessaire pour convertir l’électricité en courant alternatif et abaisser le voltage.

S’il l’électricité hydraulique doit être développé à Inga avec le grand Inga, il est nécessaire de satisfaire à plusieurs conditions préalables :
1- Dédommager adéquatement et complètement les populations touchées à Manzi, Avunda et au Camp Kinshasa.
2- Reconcevoir fondamentalement le projet, non pas comme un projet colossal, pour la simple et bonne raison que de tels mégaprojets ne fonctionnent jamais, mais sous la forme de plusieurs projets plus petits, plus durables et ayant moins d’impacts négatifs. Réorienter le projet : supprimer la ligne d’exportation nord vers l’Europe et se concentrer sur la fourniture d’électricité aux entreprises et consommateurs congolais, ainsi qu’à ceux d’autres pays africains.
3- Adhérer aux recommandations de la Commission mondiale pour les Barrages : garantir que tout ce qui est construit soit conçu avec la participation active et au bénéfice des populations tout en gardant à l’esprit les besoins de l’écosystème.

De plus, il faut développer de nouveaux instruments juridiques pour permettre aux populations locales et à celles affectées par un projet de faire valoir leurs droits auprès des institutions financières qui soutiennent des projets d’infrastructures, principalement les institutions publiques comme la Banque mondiale et la BEI. L’histoire des grands projets d’infrastructures est jonchée d’exemples de communautés locales qui n’ont bénéficié de rien d’autre que des impacts négatifs du « développement » tandis que des sociétés, des institutions financières et des gouvernements refusent de les aider à réparer les dégâts.


Le Barrage d'Inga
Les autres barrages érigés sur le fleuve Congo après l’indépendance du pays, sont mal gérés, peu efficaces et mal entretenus : Inga 1 (350 MW à l’origine) et Inga 2 (1 420 MW) se noient dans les sédiments et ne produisent que 30 % de leur capacité. Par ailleurs, les communautés (Manzi, Avunda et au Camp Kinshasa) déplacées pour les deux premières tranches d’Inga se démènent depuis les années 1960 pour obtenir des compensations équitables, mais n’ont rien reçu jusqu’ici.
Il y a des doutes sur le bilan en gaz à effet de serre des barrages hydroélectriques. L’activité bactériologique dans l’eau des barrages relâcherait d ‘importantes quantités de méthane (au pouvoir d’effet de serre 20 fois plus grand que le CO2), surtout en régions tropicales.

Ainsi donc, le projet grand Inga cache en réalité autre chose que « l’électrification de quasiment toute l’Afrique » et la « la réduction de la pauvreté en Afrique ».

Article de Freddy Monanga (source: le cauchemard de Conrad)

Sunday, February 28, 2016

REBECCA KAVUGHO: SYMBOLE DE LA JEUNESSE CONGOLAISE QUI SE PREND EN CHARGE

Les jeunes Gomatraciens la compare déjà à Donna Beatriz Kimpa Vita Nsimba aka Kimpa Vita ou à la religieuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta aka sœur Anuarite.

Rebecca Kavugho
Il s’agit de la jeune étudiante Gomatrcienne de 22 ans, Rebecca Kavugho, membre du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) et actuellement étudiante à la faculté de psychologie de l’Université Libre des Pays des Grands Lacs (ULPGL).

Cette Jeune Congolaise de la ville Goma dans la province du Nord Kivu fut arrêtée avec cinq autres membres de la LUCHA, le 16 Février 2016 vers 4h30 du matin. Avec ses camarades, ils étaient en train de préparer des bannières en vue de la journée « ville-morte », une forme de protestation demandant aux citoyens de rester chez eux pour exprimer leur mécontentement face au pouvoir en place.
Sur une des bannières on pouvait lire cette inscription : « En 2016, nous avons gagné la coupe [du Championnat d’Afrique des nations de football]; nous pouvons aussi gagner la démocratie ». Les membres de la LUCHA sont connus pour leurs modes d’action non-violents en faveur des droits des Congolais, et notamment en faveur d’une meilleure gouvernance démocratique dans le pays. Cette journée ville-morte avait été décrétée par l’opposition Congolaise et des organisations de la société civile, pour appeler le président Kabila à respecter la constitution dans ses dispositions portant sur les mandats présidentiels.

L’ordre d’arrêter ces jeunes Congolais de la LUCHA fut donné par le « tout puissant » gouverneur de la province du Nord Kivu, qui fut animé d’un excès de zèle dans le but de plaire à son president et au système qui gère la RDC.

Chers lecteurs de Code 243, Rebecca Kavugho et ses camarades de lutte étaient conscient des risques qu’ils endurés parce que depuis l’année passée, la LUCHA était sur la liste rouge du pouvoir en place. Mais l’amour qu’elle porte pour ses compatriotes et son souci de voir un Congo mieux gouverné passent avant toute chose. Dans un pays qui a connu dans son histoire plusieurs femmes combattantes de la liberté, Rebecca Kavugho est possédé par cet esprit de lutte et de résistance contre l’oppression. Sans oublier qu’à Goma et dans tout le Nord-Kivu, les Congolaises de tout âge sont victimes chaque jour de tortures, de viols avec mutilations des parties génitales et d’assassinats de la part des forces obscures d’occupation : Le quotidien de Rebecca
Les six membres de la LUCHA au tribunal de grande instances de Goma

Malgré elle, la jeune Rebecca passe petit à petit pour un modèle, pour un symbole dans toute la RDC. Sur les réseaux sociaux, les Congolaises et les Congolais s’identifient à elle et tous plaident pour sa libération immédiate. Animée d’un courage exceptionnel, elle est parfaitement consciente que sa vie est en danger.

Mais le 18 Février, au tribunal de grande instance de Goma, commence le procès de Rebecca Kavugho et de ses cinq camarades : Kambale Mutshunga, Kasereka Kamundu, Kambere Sivyavughu, John Balibisire et Kasereka Muhiwa. Sous le RMP 036/PR/FL/TK, ils sont poursuivis du chef des infractions de :
- Tentative d'incitation à la révolte populaire,
- Incitation à la haine tribale,
- Association des malfaiteurs et Désobéissance civile.

Le 24 Février, la sentence tombe : Le Tribunal de grande instance de Goma (Nord-Kivu) condamne à deux ans de servitude pénale pour «désobéissance à l’autorité» les six jeunes Congolais.


Les six membres de la LUCHA au tribunal de grande instances de Goma
L’un des avocats de la défense, Georges Kapyamba, fait état de son intention d’interjeter l’appel :
«C’est une décision décevante, parce que ces six militants de Lucha ne méritaient même pas un seul jour en prison. Et les messages qui sont portés sur leur calicot n’ont rien avec l’incitation à la révolte, tel que le tribunal l’a retenu. Nous allons aller en appel contre cette décision et en appel nous espérons qu’ils pourront être finalement acquittés. »

Malgré le verdict, l’on pouvait lire sur le visage de Rebecca une sérénité à dérouter ses bourreaux. Le pouvoir en place à Kinshasa, le gouverneur du Nord Kivu viennent de donner à la jeunesse Congolaise un modèle vivant : la jeune Rebecca Kavugho.

Les six membres de la LUCHA au tribunal de grande instances de Goma

Désormais Rebecca et son engagement citoyen incarnent ce combat que mène la jeunesse Congolaise pour un Congo bien meilleur qu’aujourd’hui. Petit à petit elle devient une patate chaude dans les mains du pouvoir en place à Kinshasa. Mais nous savons aussi que son engagement peut lui couter la vie. Tous traitements inhumains, dégradants et cruels ainsi que toutes tortures commis sur Rebecca Kavugho et ses camarades seront de la responsabilité du pouvoir en place a Kinshasa. Elle n'a que 22 ans.......

Article de Freddy Monanga de Code 243 Radio TV-NEWS

Tuesday, January 26, 2016

CORRUPTION, ELECTIONS, ETHIQUE, MORALITE,....., OU VA LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO?

1. Pourquoi le strict respect de la constitution donne des cauchemars au PPRD et à sa majorité présidentielle?

2. Pourquoi le pouvoir en place et la CENI n’avaient pas commencé à organiser les élections de 2016 au lendemain des élections de 2011 ? (Nettoyage continuel du fichier électorale parce qu’il y a des morts tous les jours. Enrôlement permanent des nouveaux majeurs parce qu’il y a des nouveaux majeurs chaque jour.)

3. 4000 kits électoraux ont été volés et se retrouvent dans les pays voisins. Comment cela est-il possible ? Qui devait sécuriser ces kits électoraux ? Y-a-t-il eu des enquêtes pour dégager des responsabilités ?

4. Jusqu’à ce jour il n’y a aucun document qui établit de façons certaines qui est Congolais et qui ne l’est pas. Après deux mandats présidentiels, le PPRD et sa majorité présidentielle n’ont même pas initié le début d’un recensement de la population de la RDC afin de savoir qui est Congolais et qui ne l’est pas. Pourquoi ?

5. Où sont passés les 250 millions de dollars que le gouvernement été censé mettre de côté chaque année depuis 2012 pour l’organisation des différentes élections de 2016 ? (de 2012 à 2015 = 1 milliards de dollars) Et comment se fait-il que le gouvernement n’a eu à décaisser que 17% de 1 milliards dollars ? Où sont passés les 830 millions de dollars ?

6. Pourquoi le pouvoir en place et le procureur général de la république n’ont pas eu a initier des enquêtes dans le but de dégager des responsabilités et aussi de savoir où sont passées les 830 millions de dollars ?

7. Comment se fait-il que le pouvoir en place a été incapable de mettre la somme de 2 millions de dollars à la disposition de la CENI pour l’élection des gouverneurs des nouvelles provinces ? Le pouvoir en place a préféré nommer « lui-même » des gouverneurs qu’il appelle des commissaires spéciaux.

8. Le 4 mai 2015, monsieur Luzolo Bambi, conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement de terrorisme, déclarait que la corruption était devenue endémique en RDC et que le pays perdait 15 milliards de dollars chaque année. Depuis, il n’y a pas eu d’enquêtes, ni de responsabilités dégagées. Pourquoi ?

9. Que font les représentants de l’opposition et de la société civile qui siègent dans la CENI ? Pourquoi ne dénoncent-ils jamais toutes les irrégularités qu’il y a dans la CENI ? Sont-ils complices ?

10. Encore une fois, pourquoi le pouvoir en place et la CENI n’avaient pas commencé à organiser les élections de 2016 au lendemain des élections de 2011 ? (Nettoyage continuel du fichier électorale parce qu’il y a des morts tous les jours. Enrôlement permanent des nouveaux majeurs parce qu’il y a des nouveaux majeurs chaque jour.)

11. A quoi servent les différentes institutions du pays ? Est-ce que la RDC est réellement gouvernées dans le sens des intérêts du peuple, de la nation ?

12. La RDC a un sérieux problème d’Homme

Freddy Monanga pour Code 243 TV-NEWS