Tuesday, February 17, 2015

JOSEPH KABILA SESE SEKO ET SES FAUCONS VEULENT-ILS LA PEAU DU DOCTEUR MUKWEGE?

C'est honteux et triste ce qui arrive au docteur Denis Mukwege.
Ce docteur a commencé à soigner les Kongolaises et les Kongolais avec ses propres maigres moyens. Aujourd'hui, il a la reconnaissance de toute la planète mais son gouvernement semble ne pas apprécier cela. En effet, il reçoit des prix un peu partout sur la planète, il est reçu par plusieurs personnalités importantes de par le monde mais le gouvernement de son pays n'a jamais était fier de ce docteur Mukwege. En ce qui concerne le docteur Mukwege et ses exploits, un silence assourdissant s'echappe du gouvernement, de la presidence et de la majorites presidentielle.
Le president Joseph Kabila qui, maintenant, aspire, ou plutôt qui rêve d'être un SESE SEKO KUKU NGBENDU WAZA BANGA
Joseph Kabila Sese Seko aka Hipolithe Kanambe
(ce n’est qu’un rêve) semble ne pas apprécier la visibilité de ce Kongolais. Le "Raïs" Congolais et ses faucons n'ont jamais décoré ce digne fils de la RDC alors que tous les Kongolais sont fiers d'avoir un concitoyen comme Mukwege Denis.
Mais qu'es ce qui explique ce comportement de Joseph Kabila Sese Seko et de ses faucons (les flatteurs, les suivistes, etc...) vis à vis de Mukwege et de son hôpital?
Chers lecteurs de CODE 243, c'est à vous de répondre........

Dans une RDC traversée par la violence, le Sud Kivu ne fait pas exception. Région outrageusement riche en minéraux, dont le coltan et la cassitérite, favorisée par un climat exceptionnellement clément et une nature luxuriante, ce pourrait être un paradis. C’est un paradis pour les trafiquants de ressources minières, pour les rebelles réfugiés dans les collines, pour les bandes armées et les enfants soldats démobilisés qui pillent, violent et tuent. C’est un cloaque, c’est un enfer pour la population. On dit et on répète aujourd’hui que le viol est une arme de guerre. Celui qui n’a pas vu un ventre de femme traversé de part en part- vagin, utérus, vessie, colon -par un pieu, ou un ventre de femme à qui on a tiré une balle dans l’anus ou le vagin, ne sait pas ce qu’est la barbarie au Kivu. Celui qui n’a pas vu un bébé de dix-huit mois, violée et complètement ouverte, laissée pour morte dans un champ, et que Mukwege essaie, comme on ferait de la dentelle, de reconstruire malgré tout, ne sait pas vraiment de quoi sont capables les hommes. Et c’est le quotidien à Panzi, où plus de deux cents nouvelles victimes entrent chaque mois, et où l’admission d’enfants violées a spectaculairement grimpé au cours du mois dernier.
Docteur Denis Mukwege avec de deux de ces patientes


En bâtissant l’hôpital de Panzi et ses nombreuses annexes (Dorcas, la Cité de la Joie, le projet Victimes de violences Sexuelles), Denis Mukwege a voulu construire une espèce de phalanstère, comme les utopistes du XIX siècle. Un endroit protégé, où on soigne les corps et les âmes, où on réinvente la bonté, l’amour, les règles morales. Un univers complètement improbable, mais où les femmes victimes de viol ou d’agressions sexuelles, retrouvent la force de vivre. Et parmi ces femmes, les enfants violés. Et parmi eux aussi, les enfants nés d’un viol, parfois gardés par leur mère, parfois abandonnés à Panzi à cause de l’exclusion et de l’ostracisme qui les attend dans leur propre communauté.

Ces dernières semaines, l’étau se referme sur le Docteur Mukwege. Les menaces d’attentat se précisent. L’un a été déjoué pendant le séjour de Veronique De Keyser, durant la premiere semaine du mois de Fevrier 2015. Les suspects ont pris la fuite mais un tueur à gage bien connu est toujours réfugié à Bukavu. Denis Mukwege ne sort plus de l’enceinte de l’hôpital où il vit avec sa famille. En plus de sa garde personnelle, assurée depuis l’attentat dont il a réchappé il y a deux ans, la Monusco assure maintenant, dans l’hôpital même, sa garde rapprochée. Le gouvernement le soupçonne de vouloir jouer un rôle politique dans son pays, voire de se préparer pour les présidentielles de 2017 ; il l’accuse de fraude fiscale, pour n’avoir pas payé de taxes alors qu’il gère un hôpital privé, et gèle ses comptes bancaires. La route qui mène de Bukavu à l’hôpital n’est plus entretenue depuis longtemps, alors que c’est une route nationale. Durant la semaine qui vient de s’écouler, trois personnes y sont mortes et un car, contenant des enfants, a versé dans un ravin. Mais surtout la terreur s’installe et nombreux sont ceux qui conseillent à Denis Mukwege de s’expatrier- comme il avait dû le faire après l’attentat qui avait coûté la vie en 2012 à son garde de corps. Le problème de l’exil, n’est pas celui d’un aveu d’échec. Mais c’est abandonner Panzi, ses femmes et ses enfants. Mukwege l’a déjà fait une fois, et ‘ses’ femmes se sont cotisées pour lui envoyer un billet d’avion. Pour le faire revenir. Et il est revenu avec des larmes dans les yeux. C’est ça aussi le miracle Panzi.

Aujourd’hui, Denis Mukwege alerte toute la communauté internationale non pas sur sa propre personne, mais sur ces femmes, ces enfants violés en toute impunité. 
Qui organise ces atrocités ?Qui les couvre ? Comment les stopper ? Quelle enquête indépendante mettre en place si le gouvernement se déclare impuissant ? Pendant le séjour d’une semaine de Veronique De Keyser, trois bébés violés ont été opérés par Denis Mukwege, avec l’équipe du professeur Cadière de l’Université Libre de Bruxelles. Elle a assisté à la troisième de ces interventions : une petite fille de 18 mois. Avant de commencer l’opération, assis entre les jambes ouvertes du bébé, Denis Mukwege a croisé les mains et s’est recueilli pendant quelques minutes. A la sortie de la salle d’opération, bouleversé, le Docteur Mukwege s'adressa à Veronique:  – Mais comment tu expliques cela ? Comment peut-on faire cela à un enfant ? Mais dans quel monde vivons-nous ? Il faut que cela s’arrête !

Il faut que cela s’arrête avant qu’on arrête Mukwege.
Il faut que cela s’arrête avant que le docteur Mukwege ne soit assassiné.

Article de Freddy Monanga pour CODE243 TV NEWS
(source: Article de Veronique De Keyser)







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